«Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache; et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il a, et achète ce champ.
Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix; et il est allé vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetée » (Matthieu 13/44 à 46).
Le royaume des cieux est présenté ici par deux fois comme une chose qui s’achète, et cette pensée semble s’inscrire à contre-courant de la conception évangélique, qui repose sur la gratuité de l’œuvre de Dieu. Il existe en effet des déclarations très claires à ce propos :
Romains 3/23 et 24 : «Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sontgratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ.»
Romains 6/23 : « Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.»