Blog de confession chrétienne évangélique traitant de sujets relatifs au salut, à Israel, la fin des temps,les prophéties bibliques, la sanctification, doctrine chrétienne
Peu importe à quel point on dénonce le mal perpétré en raison des guerres, des soulèvements, de la mauvaise administration et de la régression sociale, rien ne change vraiment en vue d’améliorer la situation. Au contraire, compte tenu de l’existence de moyens encore plus efficaces de ravager le monde, la probabilité que les êtres humains soient anéantis est d’autant plus menaçante.
Les normes comportementales s’effritent. Ce que l’on considérait jadis comme immoral et épouvantable est de plus en plus acceptable. Dans un récent mème Internet publié sur Facebook et attribué à Dwight Longenecker, auteur et diffuseur, le mal est décrit ainsi : « Pour commencer, nous fermons les yeux sur le mal. Puis, nous le permettons. Ensuite, nous le légalisons. Puis, nous en faisons la promotion. Ensuite, nous le célébrons et, enfin, nous persécutons ceux qui continuent de dénoncer le mal. »
Il ne fait nul doute que nous en sommes parvenus au point décrit par le prophète Ésaïe : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux, Et qui se croient intelligents ! » (Ésaïe 5:20-21)
L’avortement illustre bien ce point. Dans les années 1950 et 1960, l’avortement était illégal. Il était impensable de tuer un enfant nouvellement conçu. C’était un meurtre ! Dans le contexte de la conscience sociale et communautaire de l’époque, on respectait la vie intra-utérine, on la considérait comme sacrée et on maintenait que nous devions faire preuve de responsabilité morale à l’égard de la vie. Mais ce n’est plus le cas ! Un enfant dont le cœur bat dans le ventre de sa mère est désormais considéré comme du « tissu humain » qui peut être détruit et éliminé comme des déchets, sans cérémonie.
On dit même que c’est un droit et qu’on peut le faire sans avoir de remords. Les remises en question de cette pratique détestable sont réfutées par des affirmations véhémentes comme « Ne touchez pas mon corps avec vos lois ! » Ce qui était jadis illégal, immoral est devenu légal et acceptable, laquelle conjoncture s’est soldée par plus de 60 millions d’avortements rien qu’aux États-Unis depuis 1973. Et la nouvelle législation permet l’interruption de grossesses presque rendues à terme.
L’apôtre Paul prédit une hausse marquée des pensées méchantes et tordues qui allaient mettre la société en grave danger : « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. » (2 Timothée 3:1-5 ; c’est nous qui mettons l’accent sur certains passages.)
Nous vivons actuellement à cette époque prophétisée marquée par la colère, la haine, la vengeance et l’égoïsme sans bornes, suivis des traumatismes psychologiques issus du mal ! C’est ce qui fait les manchettes des journaux. Et la situation s’envenimera.
D’où provient tout ce mal, pourquoi Dieu le permet-Il et comment sera-t-il enrayé ?
Si Dieu est bon et tout-puissant, pourquoi le mal existe-t-il ?
De nombreux athées affirment que l’une des raisons principales pour lesquelles ils ne croient pas en Dieu, c’est parce qu’ils ne peuvent accepter l’idée qu’un Dieu aimant et tout-puissant soit incapable de faire cesser la guerre, la souffrance et l’injustice. Pourquoi un Dieu aimant qui nous a créés à Son image et à Sa ressemblance ne met-Il pas fin à tout ce mal ? Comment peut-Il être si insensible et aveugle ?
Les principaux personnages bibliques se sont posé les mêmes questions. Considérez cette prière du prophète Jérémie : « Tu es trop juste, Éternel, pour que je conteste avec toi ; Je veux néanmoins t’adresser la parole sur tes jugements : Pourquoi la voie des méchants est-elle prospère ? Pourquoi tous les perfides vivent-ils en paix ? » (Jérémie 12:1)
Job s’est également plaint à cet égard : « Pourquoi les méchants vivent-ils ? Pourquoi les voit-on vieillir et accroître leur force ? Leur postérité s’affermit avec eux et en leur présence, Leurs rejetons prospèrent sous leurs yeux. Dans leurs maisons règne la paix, sans mélange de crainte ; La verge de Dieu ne vient pas les frapper. » (Job 21:7-9)
Nous pouvons lire une question semblable dans les Psaumes : « Jusqu’à quand les méchants, ô Éternel ! Jusqu’à quand les méchants triompheront-ils ? » (Psaumes 94:3)
Nous aussi pouvons nous sentir vexés. Lorsque le mal persiste sans relâche, cela va à l’encontre de notre sentiment de justice. Compte tenu de tous les philosophes et experts, et de toutes les religions qui ont dénoncé le mal, existe-t-il une source fiable vers laquelle nous pouvons nous tourner pour obtenir des réponses franches ? Comment le mal disparaîtra-t-il ? Sera-t-il maîtrisé ou nous maîtrisera-t-il ?
Diverses cultures et religions ont essayé de comprendre la dichotomie perçue entre les aspects opposés du bien et du mal dans la nature humaine. Elles ont tenté de l’expliquer de diverses façons en faisant référence à des notions comme le dualisme ou les forces négatives et positives. Les religions orientales présentent les principes ou les énergies du Yin et du Yang comme étant à l’origine de cette dynamique. De nombreuses théories avancées par les penseurs laïques et les penseurs religieux tentent d’expliquer le côté sombre de la nature humaine.
Mais quelles sont les réponses véritables ?
La Bible offre des explications plausibles, claires et véridiques à ces questions. Ceux qui prennent la Bible au mot et qui apprennent ce qu’elle enseigne réellement trouveront une explication et une chronologie en lien avec l’origine, l’évolution et l’élimination ultime du mal. Tout comme les êtres humains ont une histoire qui commence par la création du monde et qui se termine par leur destin au-delà de leur vie terrestre, le mal aussi a sa propre histoire.
L’origine et l’avenir du mal nous sont révélés
Dans une version anglaise de la Bible, la version « King James » (du roi Jacques), le mot « evil » (mal) figure 613 fois dans 569 versets, dans 343 chapitres. Il apparaît dans 60 des 66 livres bibliques. Outre ce mot, on y trouve également de nombreux synonymes, tels que les mots « wicked » (méchant), « iniquity » (iniquité) et « sin » (péché). Il va sans dire que le sujet est largement couvert dans les Écritures Saintes.
Alors, quelle leçon pouvons-nous en tirer ?
La Bible révèle que le mal est apparu bien avant la création des premiers êtres humains. L’histoire débute à la suite du dysfonctionnement d’un être angélique puissant connu sous le nom de Lucifer dans la version latine. Le prophète Ésaïe relate comment l’orgueil de cet être le poussa à lancer une attaque funeste contre Dieu, ainsi que les conséquences de cette attaque :
« Te voilà tombé du ciel, Astre brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu à terre, Toi, le vainqueur des nations ! Tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, J’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; Je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, À l’extrémité du septentrion ; Je monterai sur le sommet des nues, Je serai semblable au Très-Haut.
« Mais tu as été précipité dans le séjour des morts, Dans les profondeurs de la fosse. Ceux qui te voient fixent sur toi leurs regards, Ils te considèrent attentivement : Est-ce là cet homme qui faisait trembler la terre, Qui ébranlait les royaumes, Qui réduisait le monde en désert, Qui ravageait les villes, Et ne relâchait point ses prisonniers ? » (Ésaïe 14:12-17)
Un siècle après l’époque d’Ésaïe, le prophète Ézéchiel décrivit en parallèle l’issue finale de ce même ange corrompu sans scrupules qui comptait parmi les chérubins couvrant le trône de Dieu, comme l’illustre la sculpture recouvrant l’Arche de l’alliance :
« Tu mettais le sceau à la perfection, Tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. Tu étais en Éden, le jardin de Dieu ; Tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, De sardoine, de topaze, de diamant, De chrysolithe, d’onyx, de jaspe, De saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or ; Tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, Préparés pour le jour où tu fus créé.
« Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées ; Je t’avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; Tu marchais au milieu des pierres étincelantes. Tu as été intègre dans tes voies, Depuis le jour où tu fus créé Jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi.
« Par la grandeur de ton commerce Tu as été rempli de violence, et tu as péché ; Je te précipite de la montagne de Dieu, Et je te fais disparaître, chérubin protecteur, Du milieu des pierres étincelantes.
« Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, Tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; Je te jette par terre, Je te livre en spectacle aux rois.
« Par la multitude de tes iniquités, Par l’injustice de ton commerce, Tu as profané tes sanctuaires ; Je fais sortir du milieu de toi un feu qui te dévore, Je te réduis en cendre sur la terre, Aux yeux de tous ceux qui te regardent. Tous ceux qui te connaissent parmi les peuples Sont dans la stupeur à cause de toi ; Tu es réduit à rien, tu ne seras plus à jamais ! » (Ézéchiel 28:12-19)
Le dirigeant de ce monde et le dieu de notre ère
Voilà l’origine du mal — soit le fait de penser ou d’agir contrairement à Dieu et à Ses préceptes. Le mal tire son origine de l’autoglorification et de l’orgueil pervertis de Lucifer qui engendrèrent du mécontentement, des critiques, de l’amertume, de la rébellion et une attaque ratée contre Dieu.
Dieu avait donné la liberté morale à Lucifer et aux autres anges, soit le privilège de choisir la voie divine axée sur l’amour et la bienveillance, plutôt que l’égoïsme. Lucifer et ses complices angéliques, devenus des démons, choisirent cette dernière option. Et Lucifer devint connu sous le nom de Satan ou du diable, ce qui signifie « adversaire » ou « menteur accusateur ».
La rébellion de Satan et de ses démons — soit un tiers des anges — fut repoussée, et ceux-ci furent jetés sur la Terre : « Un autre signe parut encore dans le ciel ; et voici, c’était un grand dragon rouge feu, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes [symbolisant les pouvoirs mondains émanant de lui]. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, [symbolisant les anges] et les jetait sur la terre. » (Apocalypse 12:3-4 ; à comparer avec Luc 10:18)
Apocalypse 12:7-8 parle d’une future guerre céleste au cours de laquelle Satan et ses sous-fifres seront de nouveau jetés sur terre : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. » (Apocalypse 12:9)
Depuis sa rébellion initiale, Satan est rempli de haine contre Dieu et l’Homme, et corrompt le monde où il a été renvoyé. Il cherche activement à détruire la création et les plans de Dieu.
Cet être méchant est également appelé le « prince de ce monde », « le prince de la puissance de l’air », « Béelzebul », « Bélial », « le père du mensonge » et « le tentateur ».
« Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. »
Le monde dans lequel nous vivons fait partie du domaine de Satan — du moins pour l’instant. Paul nous explique ce que Satan fait actuellement parmi les gens de ce monde, « pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu. » (2 Corinthiens 4:4)
Paul rappelle aux chrétiens qu’ils étaient précédemment sous la grande influence trompeuse et le joug de Satan — « dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres […] » (Éphésiens 2:2‑3)
Lorsque nous lisons dans Luc 4 que Satan tenta Jésus-Christ, nous apprenons qu’il régnait sur « tous les royaumes de la terre » et qu’il les offrit à Jésus à condition que Celui-ci l’adore. Il caressait de nouveau son rêve de renverser Dieu : « Le diable, l’ayant élevé, lui montra en un instant tous les royaumes de la terre, et lui dit : Je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes ; car elle m’a été donnée, et je la donne à qui je veux. Si donc tu m’adores, elle sera toute à toi. » (Luc 4:5-7)
Or, le Christ le repoussa et le diable s’éclipsa.
Le mal envahit l’expérience humaine
Si nous nous tournons de nouveau vers l’origine de l’Homme, nous constatons qu’il a été créé avec certaines caractéristiques divines : « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. » (Genèse 1:27) L’Homme a été créé dans un but supérieur à celui de toute autre forme de vie créée, afin de pouvoir entretenir une relation particulière avec Dieu, au sein de la famille divine.
Dieu plaça les premiers êtres humains dans un milieu idéal appelé Éden, ce qui leur permettait d’entrer en communication personnellement et directement avec leur Créateur. Comme l’indique Genèse 2, Dieu plaça également deux arbres dans le jardin, à portée de ces êtres humains, et Il leur donna des directives explicites concernant ces arbres.
C’est ici que le mot « mal » est mentionné pour la première fois dans les Écritures Saintes. L’un des arbres était appelé « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » et l’autre, « l’arbre de la vie ». Dieu dit à Adam et à Ève qu’ils pouvaient manger librement le fruit de l’arbre de la vie. Il les prévint également que s’ils mangeaient le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ils mourraient. Il leur donna le choix. Ils ne devaient pas manger le fruit des deux arbres.
Comme l’indique clairement son nom, l’arbre de la vie représentait la perpétuation du cycle de la vie. L’arbre de la connaissance du bien et du mal symbolisait la détermination individuelle de ce qui est bien et de ce qui est mal. Il mettait à l’épreuve la compréhension par les essais et les erreurs, les résultats étant incertains.
Après avoir donné Ses directives à Adam et à Ève, Dieu se retira et observa leur comportement.
C’est à ce moment là, qu’un serpent qui selon Apocalypse 12:9 était Satan le diable, traversa le jardin pour s’adresser au premier couple humain. Cette Terre était toujours le domaine de Satan. Satan saisit cette occasion pour parler à Adam et Ève au sujet des directives que Dieu leur avait données, et en profita pour médire, et contredire les directives et la mise en garde divines.
Il accusa également Dieu de cacher à Adam et à Ève ce qu’il convoitait lui-même, c’est-à-dire être comme Dieu et tout posséder : « […] mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme Dieu […] » (Genèse 3:5) Satan ne pouvait contrôler son souci et sa soif du pouvoir.
Ève et Adam, qui suivit son exemple, firent exactement ce que Dieu leur avait interdit. Ils mangèrent le fruit défendu et le résultat fut catastrophique. Ils furent chassés d’Éden et privés de l’accès à l’arbre de la vie. Ils furent plongés dans le monde de l’être méchant qui les avait incités à pécher : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché […] » (Romains 5:12) Nous aussi avons hérité la mort et, ce qui entraîne la mort.
Le monde qu’Adam et Ève choisirent et dans lequel ils durent s’exiler n’était pas le paradis qu’ils avaient connu. Ce monde allait bientôt être corrompu par d’autres péchés et par la violence. Le premier fils d’Adam et Ève, Caïn, assassina son frère Abel. L’histoire continua de s’écrire pendant quelque 1600 ans, jusqu’au déluge, à l’époque de Noé. Dieu évalua cette période ainsi : « L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. L’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur. » (Genèse 6:5-6)
Dieu géra le mal de cette époque en prononçant un jugement divin. Il envoya le déluge, et la population de la race humaine fut réduite à huit personnes. Cependant, Il ne cherchait pas à éliminer tout le mal de la face de la terre à cette époque-là. La famille de Noé grandit et commença bientôt à repeupler le monde, qui était toujours sous l’énorme influence de l’esprit maléfique de Satan ! L’histoire du monde issue de sources bibliques et de sources laïques est une chronique tortueusement douloureuse de disputes interminables, de guerres et de toutes formes de maux imaginables et inimaginables.
Dieu Se soucie-t-Il du mal ?
Dieu est effectivement tout-puissant et Il pourrait éliminer le mal à tout instant, mais cela irait à l’encontre de la raison pour laquelle Il permet qu’il continue d’exister pour le moment. En conférant le libre arbitre aux êtres humains qu’Il créa, Dieu doit les laisser libres de faire le mal. Par ailleurs, en subissant les conséquences de leurs choix, les êtres humains apprennent d’importantes leçons. Et même si les tentations de Satan poussent le monde à pécher, elles servent aussi à renforcer le caractère pieux de ceux qui y résistent, avec l’aide de Dieu.
Dieu ne permettra le mal que pour un certain temps — jusqu’à ce que Ses motifs à l’origine de cette décision se concrétisent.
Il ne fait nul doute que Dieu Se soucie de ce que vous et moi voyons dans le monde où nous vivons. Pour ceux qui acceptent de se repentir, Jésus-Christ S’est fait chair afin d’endosser Lui-même la peine de mort et la souffrance engendrées par le mal, et Il reviendra pour rétablir l’ordre dans le monde.
Le règne de Satan cherche avant tout à détruire l’œuvre de Dieu, mais, soyez sans crainte, il ne contrecarre pas Ses desseins. Et ce règne maléfique prendra bientôt fin !
Jésus reviendra sur terre pour y établir et instaurer le Royaume de Dieu. Dans le modèle de prière que le Christ donna à Ses disciples et que l’on peut lire dans Matthieu 6:9-13, Il nous dit de prier régulièrement pour l’avènement de ce Royaume. Ce Royaume viendra et il retirera à Satan le pouvoir qu’il exerce sur le monde. Dans ce même modèle de prière, Jésus nous dit de demander à Dieu de « nous délivrer du mal ». Nous devons prier pour qu’Il nous protège dans ce monde dangereux et contre son prince hostile.
Satan et ses démons seront emprisonnés pendant 1000 ans pendant le règne juste du Christ sur la Terre, puis ils seront remis en liberté pendant une brève période (Apocalypse 20:1-3) — encore une fois, pour réaliser en fin de compte le dessein de Dieu qui consiste à aider les êtres humains à apprendre des leçons et à résister de plus en plus à la tentation.
Le règne de Satan prendra fin lorsque celui-ci sera jeté dans l’étang de feu avec ses démons (Apocalypse 20:7-10 ; Matthieu 25:41). Finalement, tous ceux qui choisiront ultimement la voie de Satan en continuant de rejeter Dieu et de refuser de se repentir seront également jetés dans l’étang de feu et anéantis (Apocalypse 20:13-15 ; Apocalypse 21:8). Le mal n’existera plus.
Concernant la suite des événements, après l’éradication du mal, la Bible nous dit ceci : « Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. » (Apocalypse 21:4)
Il est certain que Dieu Se soucie du mal ! Tout les maux et les souffrances qui en résultent seront abolis. On pourra de nouveau accéder à l’arbre de vie (Apocalypse 2:7 ; Apocalypse 22:1-3 ; Apocalypse 22:14).
De plus, toute la misère engendrée par la méchanceté de notre ère sera mise en perspective à la perfection. Quelle que soit la portée de nos souffrances, Paul affirme ceci : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. » (Romains 8:18) En fin de compte, tout ce que les gens auront subi dans la vie en aura valu la peine.
Le mal sera enfin éradiqué. Que Dieu hâte l’avènement de cette ère merveilleuse !