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Blog de confession chrétienne évangélique traitant de sujets relatifs au salut, à Israel, la fin des temps,les prophéties bibliques, la sanctification, doctrine chrétienne

L’enseignement du livre de Ruth

Une famille se coupe du peuple de la promesse

    Cette histoire présente une famille cherchant des solutions en dehors de Dieu. Le patriarche Élimélek, dont le nom signifie « mon Dieu est roi », ne pense pas que celui-ci soit assez puissant pour le faire vivre au temps de la famine (Jb. 5/17-20 ; Ps. 33/18-19). Il s’expatrie dans le pays de Moab, nation type (Jr. 48/42) des ennemis du royaume de Dieu, pays de mort. Il en résulte la mort pour les trois chefs de famille, Élimélek, Mahlon et Kilyon, ses fils, dont les noms signifient maladie et fragilité. Par contre Boaz, autre personnage du récit, dont le nom signifie « la force est en Dieu » reste fidèlement sur place, dans la foi et l’espérance. Il prospère après avoir souffert un temps…

 

L’Église se coupe de ses racines

    L’Église, tout comme Élimélek, Mahlon et Kilyon, s’est très vite coupée de ses racines juives. Comment s’étonner de sa faiblesse ? Interrogeons l’histoire. Un dictionnaire de théologie (Bergier, 1844) entre autres ouvrages, m’apprend que dès la fin du 2e siècle les prétentions de l’évêque de Rome se font jour avec Victor, qui, aux environs de 190 prie l’évêque d’Éphèse de réunir en concile ses collègues d’Asie mineure pour leur faire adopter sa position qui pratique « Pâque(s) » le premier dimanche après la pleine lune de printemps. En effet, les églises d’Asie mineure, composées en majorité de judéo-chrétiens, obéissent encore à la Parole de Dieu adressée à Moïse et célèbrent toujours « la Pâque » le 14/15 Nissan (Lv. 23/5).

    Brunehaut, reine des Francs (6e siècle), s’est vu reprocher par le « pape de Rome», de laisser les Juifs et les chrétiens de son royaume fêter les jours de Pâque (sans « s ») ensemble dans le même lieu de culte…

    D’autres conciles, dont certains excluent les Juifs, se réunissent à ce propos (en Palestine, dans le Pont, en Mésopotamie, dans les Gaules).

    Irénée (« Contre les hérésies », livre 3) note que « c’est avec cette église, à cause de sa principauté plus forte, qu’il est nécessaire que s’accorde toute église ». France Quéré dans son livre Les Pères Apostoliques (Seuil, 1980) en explique la raison. « C’est parce que le gouvernement impérial réside à Rome » ! Les judéo-chrétiens d’Asie mineure répondent qu’il vaut mieux obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Ils ne se laissent pas intimider par les menaces d’exclusion :

« Si un évêque, un prêtre ou un diacre célèbre le saint jour de Pâques avant l’équinoxe du printemps comme les Juifs, qu’il soit déposé » (Dictionnaire de théologie, Bergier, 1844 p. 70).

Les fêtes « de l’Éternel » (Exode 23; Lévitique 23; Nombres 28; Deutéronome 16) prennent ensuite une signification exclusivement « chrétienne », souvent loin de la signification biblique, ou bien disparaissent complètement. Ainsi la Pâque devient « les pâques » et célèbre désormais la Résurrection.

 

    Après un temps de vie commune avec les croyants juifs dans l’Église, les croyants non-juifs ont fini par rejeter ce peuple tout en gardant leur Dieu, malgré la priorité biblique : les Juifs premièrement (Rm. 1/16; 2/9; 3/ 2; ch.9-11,etc). De ce fait, l’Église, oubliant que ce n’était pas elle qui porte la racine mais qu’elle a été greffée sur l’olivier franc de Romains 11, négligeant l’avertissement de Gn. 12/3 : « Je maudirai ceux qui te traitent à la légère » (litt) a coupé le CORPS en deux, en a rejeté une partie, et a pris toute la place. C’est ainsi qu’elle a donné naissance à la théologie de la substitution ou du remplacement.(2)

    Elle s’est non seulement coupée du vécu et de la compréhension plus intime d’événements fondateurs de l’histoire juive et de la rédemption du monde (que représentent notamment les fêtes de l’Éternel) mais le comble, elle interdit la lecture « du Livre » (juif) la Bible, sous peine de mort, pendant plus de 400 ans ! L’évêque Épiphane proclame même que le trône de David est passé dans l’Église. Les mariages mixtes sont punis de mort, les excommunications se multiplient… Aujourd’hui, la séduction est différente et se présente sous diverses formes. Je parle de la totale indifférence de l’Église envers Israël et les prophéties la concernant. Orgueilleuse et auto-suffisante, toujours coupée de ses racines et mutilée, elle ne se sent en rien responsable de l’état misérable dans lequel elle se trouve ! Sous la malédiction de Gn. 12/3 ou de Jr. 30/16 entre autres, malades et fragiles comme Mahlon et Kilyon, les adeptes de la théologie du remplacement sont devenus aveugles et leur lecture du plan de Dieu s’en est trouvée parfois faussée. Souvent, on ne prend plus la peine d’expliquer le contexte juif dans lequel et pour lequel le texte biblique a été premièrement écrit. Désormais, le Juif, branche de « l’olivier franc », doit abandonner ses propres racines pour se greffer sur « l’olivier sauvage » contrairement à ce que dit la Bible en Rm. 11/2. Dès lors, il prend la Sainte-Cène avec du pain levé (symbole de la chair pécheresse) contrairement à Ex.12 et 34/25 où le pain sans levain symbolise l’agneau sans défaut, Jésus sans péché.

    Autre exemple : j’ai rarement entendu, pour ne pas dire jamais, expliquer que le premier enclos (ou bergerie), celui auquel Jésus s’adresse en Jn. 10/16, était l’Israël de Dieu parmi les Juifs, et que le deuxième enclos était celui des Gentils. (Les deux devenant un seul troupeau avec un seul berger.) En revanche, j’entends dire que c’est nous, l’Église des Gentils, qui sommes l’Israël de Dieu, les Juifs étant naturellement exclus.

    Or, le passage de Galates 6/15-16 signifie exactement : paix et miséricorde aux Galates incirconcis nés de nouveau, comme aux Juifs déjà circoncis 'nés de nouveau' qui sont l’Israël de Dieu par opposition à l’Israël selon la chair, ce dernier étant circoncis dans la chair sans être né de nouveau. Parce que greffée, l’Église des Gentils est devenue aussi « l’Israël de Dieu ». Cela signifie qu’elle est comprise dans l’unique troupeau, greffée sur l’unique tronc où sont déjà des Juifs nés de nouveau, et où d’autres seront encore bientôt regreffés (Rm. 11/24).

 

L’histoire de Noémi, Ruth et Orpa

   

L’enseignement du livre de Ruth  par Josette  KELLER-EVRARD

 Lorsque Noémi, intégrée depuis des années à Moab, apprend que « l’Éternel est intervenu en faveur du peuple juif et lui a donné de quoi se nourrir », elle se met en route avec ses deux belles-filles pour rentrer au pays de Juda. D’étranges rumeurs ne circulent-elles pas aujourd’hui à propos de Juifs qui, après deux mille ans de famine spirituelle entrent en nombre dans la Nouvelle Alliance depuis quelque temps ? Nous pouvons constater par les chiffres que l’olivier gelé depuis les premiers siècles de l’Église est aujourd’hui garni de rejets pleins de bourgeons. On compte aujourd’hui en Israël environ dix mille Juifs messianiques. (Messianiques signifie qu’ils ont trouvé leur Messie, Jésus ou Yéchoua’, en hébreu).

    Leur nombre est chaque jour plus grand aujourd’hui parmi les nations. Il y a quelques années, ils étaient entre  500 000 et un million.

Noémi nous invite à rentrer à la maison.

    Ruth fait plus que suivre Noémi : « Ton Dieu sera mon Dieu, ton peuple sera mon peuple » (Rt. 1/16).

    L’Église du 21e siècle qui sera probablement celle de la moisson, ne devrait-elle pas, comme Ruth, Abraham (Gn. 12/1) ou l’apôtre Paul (Ph. 3/8), quitter ses traditions extra-bibliques, ses convictions pré-établies, se repentir (Rt. 3/3) des crimes et des erreurs d’un long passé adultère (Rm. 11/21), et revenir humblement, les mains vides comme Noémi (Rt. 1/21) pour  glaner comme Ruth dans le champ de Boaz.

Ruth renoncera totalement à son passé…

    Cependant certains (ou certaines églises) à l’instar d’Orpa, (nom qui signifie « la nuque »), préfèreront rester dans leur culture, leurs traditions et leurs habitudes, ouvrant ainsi, sans même s’en rendre compte, la porte à l’ennemi du peuple de Dieu qui développera sournoisement l’antisémitisme au milieu d’eux, leur dérobant les bénédictions promises. Orpa sera laissée au bord du chemin…

    La Réforme n’a pas été sensible à ce problème et l’Église des Gentils, aujourd’hui, doit se repentir afin de pouvoir vivre un renouveau avec les Juifs, les deux bergeries n’en formant plus qu’une : " l’Homme Nouveau" d’Ép.2/15b.

  

Les voilà de retour

    Acte prophétique ici, bien que dans la normalité : En se couchant « aux pieds » de Boaz, Ruth reconnaît ses futures « racines » (L’olivier sauvage sera greffé sur l’olivier franc de Rm. 11/24).

 

L’enseignement du livre de Ruth  par Josette  KELLER-EVRARD

 

Boaz paie le prix du rachat après confrontation avec Celui (le Prince de ce monde qui est Satan) qui avait des droits sur elle (préfiguration de la croix sur laquelle Jésus a payé le prix du rachat pour chacun de nous). Orpa sombre dans l’oubli. (Image des vierges folles de l’Église aveuglée et endormie dans ses traditions ?)

 

Mariage de Ruth et Boaz

    Ruth, la païenne, fait le pas de la foi. Elle est finalement assimilée par les Anciens et tout le peuple, à Rachel et Léa dans la construction de la nation (Rt. 4/11). Tous ces gens de Bethléem voient-ils prophétiquement dans ce couple la racine de David et, comme Abraham dans Hé 11/10, le fondement de la solide construction spirituelle de la nouvelle Jérusalem d’Ap. 21/2, 9-10 ? (Voir aussi Za. 6/15, Semeur).

    Voici donc le plan de Dieu : le rassemblement des deux bergeries (Jn.10/16). Il faut bien prendre conscience que ce n’est pas Boaz qui va chez Ruth, mais bien le contraire (Rm. 11/18b). Ruth pourrait représenter l’Église non-Juive, l’Église des nations ayant accepté le Dieu de Noémi sans en rejeter le peuple, c’est-à-dire les Juifs messianiques, remplis de l’Esprit dynamisant leur connaissance et leur pratique de l’Ancien Testament.

    

 André Wénin[3] a écrit que « Le livre de Ruth raconte comment Israël passe de la décadence et de la mort à la nouveauté du Messie, et développe, sur le mode de la parabole, ce qui permet au Messie d’advenir et à l’alliance d’être restaurée. »

    Ce qui signifie qu’il était nécessaire que la païenne Ruth entre   dans l’alliance du Dieu et du peuple juif pour permettre au « Serviteur de l’Éternel » d’advenir. Le fruit de l’union de Boaz et de Ruth donnera Obed4,  dont sera issu le roi David, aïeul et type de Jésus-Christ, Roi et Sacrificateur de Dieu son Père, qui fut le Serviteur de l’Éternel  par excellence (És. 42).

     La même exigence sera demandée à l’Homme Nouveau inclus dans l'Alliance restaurée appelée Nouvelle Alliance en Jésus-Christ.

 

 

2 Les versions protestantes de la Bible ont  malheureusement traduit Rm11/17 par « à leur place » au lieu de « parmi eux »… La traduction de Rm.11/17 devrait être : « Tu as été greffé parmi eux (ou elles– les rameaux ou les branches – ) de l’olivier franc et tu es devenu participant de la racine et de la sève de l’olivier ».

3  André Wénin, bibliste catholique de Louvain « Le livre de Ruth, une approche narrative », Cahiers Évangile n° 104 (Cerf).

 

 4  Nom signifiant prophétiquement « Serviteur de l’Éternel » donné honorifiquement aux rois et dont Moïse et Josué bénéficièrent aussi. L'unique troupeau  issu des deux bergeries de la  Nouvelle Alliance a reçu le même appel à être Serviteur de l'Éternel en communauté de rois et sacrificateurs pour Dieu. (cf. p.101: Ex19/6 ; És. 61/6a pour la première et Ap.5/10 et 1Pi.2/9 pour la deuxième).

Josette Keller-Evrard

 

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Exhortation parue sur le site deboutpeuplededieu qui nous interpelle sur le même sujet.

 L'ARBRE, LA RACINE ET LES BRANCHES (LA GREFFE)

   

Frères et sœurs en Yeshoua Mashiah,

  Qui est l'arbre et qui sont les racines et les branches ? L'arbre et les racines c'est Yeshoua et les branches sont Israël et les Nations. Sur l'arbre ils se trouvent plusieurs branches : les 12 tribus d'Israël et sur chacune de ses branches ont été greffées les Gentils/Goyim croyants comme certains juifs en Yeshoua. Les deux ne faisant qu'un seul et même arbre. (L'Eglise - Corps du Mashiah-) Cet arbre ne peut porter du fruit s'il n'est pas enraciné dans la Parole de D.ieu où coule la sève qui est la Rouah d'Elohim. (Esprit Saint)

  

Je veux vous parler aujourd'hui de la greffe, mais je ne peux pas vous parler de la greffe, sans vous parler de Ruth et de Orpa, toutes deux de Moab et épouses de deux hommes israélites. Orpa a voulu rester au pays de Moab après le décès de son mari. Je souligne en passant que Orpa veut dire "opiniâtre". Littéralement cela veut dire quelle s'obstine à… C'est le choix de certains chrétiens qui préfèrent rester dans les traditions des Hommes, que de suivre réellement D.ieu et ses ordonnances. Je ne peux pas vous parler de la greffe sans invoquer l'intervention des 70 disciples de Yeshoua qui sont partis vers les brebis de la Maison d'Israël pour leur annoncer le Royaume des Cieux. (Lc. 10,1) Qu'en est-il des chrétiens du 21ème siècle envers Israël ? Je ne peux pas vous parler de la greffe sans vous dire quelques mots concernant la théorie du remplacement. L'église institutionnelle a voulu remplacer le Peuple élu et choisi par D.ieu, pour être la Lumière des Nations. Les Hommes ont voulu faire une Nouvelle Jérusalem en remplaçant les fêtes et le jour du Seigneur, que D.ieu lui-même a donné à son Peuple. Les Hommes ont même changé la pensée de Paul concernant la greffe au chapitre 11,13 à 36, qu'il a écrit aux disciples de Yeshoua de la kehila (assemblée) de Rome. Je préfère mettre "avec" ou "parmi", que "à la place de…", comme l'ont fait certains traducteurs de la Bible.

  

La greffe est justement symbole d'unité dans le corps du Mashiah, Yeshoua en est le véritable cep. (Jn 15) C'est justement ce qu'a fait Ruth en suivant Noémi sa belle-mère en terre d'Israël et en se tournant vers le vrai D.ieu. C'est en quittant les siens que nous pouvons marcher dans la vérité, se tourner vers la Lumière de Yeshoua ressuscité. Ruth a préféré se séparer de ses faux dieux pour suivre le D.ieu Unique, pour s'unir à Israël. A ce moment là, une nouvelle vie commence pour elle, une seconde chance s'offre à elle. Nous pouvons voir un signe de la repentance. Et nous, qu'en est-il de nos choix ?

  

Dans l'assemblée primitive il se trouvait deux hommes importants qui ont travaillé parmi les Gens des Nations : Pierre et Paul. L'un d'eux faisait partie des 12 choisis par Yeshoua et le second faisait partie des Docteurs de la Loi, mais tous deux étaient des brebis de la Maison d'Israël. Nous voyons que même dans les premières années de l'histoire des assemblées de disciples, qu'il y avait des tentions entre Pierre et Paul, entre les juifs et les non-juifs croyants en Yeshoua. Au fil du temps, cela s'est accentué et le schéma se reproduit encore et continuera jusqu'au retour de Yeshoua.

  

Pour que la greffe prenne, il ne faut pas que la greffe remplace la branche sur laquelle elle est greffée, sinon comment se nourrira-t-elle ? Il ne faut pas que la branche dise à la greffe : "Je n'ai pas besoin de toi pour vivre !" Ou de dire de même envers la branche, mais se dire au contraire : "Nous avons besoin l'une de l'autre pour exister !" Comme Ruth avait besoin de Noémi, elle voulait continuer le chemin parcouru avec elle et son fils qui était son époux. En partant de Moab, elle a fait le bon choix, Ruth s'est identifiée à ce Peuple et a servi le vrai D.ieu. Pour nous, qu'en est-il ? Croyons-nous suivre et servir le vrai D.ieu ? Nous voyons que de cette union à Israël est née un second mariage, non seulement avec D.ieu, mais aussi avec un homme (Booz ou Boaz) qui est de la lignée de son beau-père. (Elimélek) C'est de cette union et de cette lignée qu'est né le roi David et plus tard Yeshoua Mashiah.

  

Comment porter du fruit si nous ne sommes plus sur la branche ? A quelle famille appartenons-nous ? C'est dans cette pensée de la greffe que l'apôtre Jean parle d'enfants et de parents et de jeunes gens de D.ieu dans sa première lettre. (1 Jn 2,14) Aujourd'hui, qui est-ce qui nous nourrit et qui nous porte ? J'ose espérer que c'est la Parole de D.ieu (Yeshoua) qui vit en vous et qui vous nourrit. Cette Parole a pris racine dans nos cœurs par sa Rouah (Esprit de D.ieu), qui nous a fait des Enfants de D.ieu au même titre que les enfants d'Israël. Revenons donc ensemble dans la Maison du Père pour ne former qu'un seul troupeau ayant qu'un seul berger : Yeshoua. Israël a en son sein une multitude d'enfants se réclamant d'Abraham, mais tous ne font pas parti de la Maison de D.ieu à moins de se tourner réellement vers Lui en Yeshoua, Lui qui a donné sa vie et ouvert le chemin qui mène aux portes de son Royaume. Israël peut vivre sans les Gens des Nations, mais les Nations ne peuvent pas vivre sans Israël. Ceux qui sont séparés d'Israël ne sont pas complets, car la sève de l'arbre ne circule plus en eux. Cela est important pour notre croissance et notre épanouissement. L'Eglise (Corps du Mashiah) n'est pas complète, car il manque des membres pour former le Corps. A un moment donné le bûcheron (D.ieu) a taillé (élagué) les branches qui lui gênaient  pour l'accroissement de l'arbre (Cops du Mashiah) Ce temps a été marqué par la mort et la résurrection de Yeshoua, ainsi que son ascension auprès du Père. Aujourd'hui encore l'Eglise du Seigneur (l'Epouse) est en marche à la suite du bon berger. (Yeshoua) et D.ieu rassemble son Peuple pour ne faire qu'un en Yeshoua.

  Que D.ieu vous bénisse et conduise vos pas sur le chemin de la Vérité !

 

 Gilles Droux (shofar)

 

 

 

 

 

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R
Shalom Caleb,quand je vois ce qui s'est passé avec Ruth je comprend que les goyim intégrés à Israel ne sont plus considérés comme des goyim mais comme des Israélites au même titre que ceux qui le sont naturellement,ce qui signifie alors qu'il n'y a qu'un seul peuple qui est la qahal Israel (l'assemblée d'Israel) pourquoi parle-t-on encore de "l'église chrétienne",et d'Israel comme s'il s'agissait de deux entités?
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