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Blog de confession chrétienne évangélique traitant de sujets relatifs au salut, à Israel, la fin des temps,les prophéties bibliques, la sanctification, doctrine chrétienne

La langue des judéens à l'époque de YahusHua (Jésus)

Rabschaké est un général ennemi qui assiège Jérusalem. Les « diplomates » d’Ezechias, roi de Juda, proposent alors de négocier avec lui en araméen pour éviter que le peuple, qui ne parle que l’hébreu, ne comprenne la discussion.

 

 A l’époque de Jésus

Toutefois, la Bible nous montre que la situation linguistique s’est complètement inversée à l’époque de Jésus. Le passage clef se trouve au premier chapitre des Actes des apôtres, au verset 19 :

 « La chose a été si connue de tous les habitants de Jérusalem que ce champ a été appelé dans leur langue Hakeldama, c’est-à-dire, champ du sang. »

 Nous apprenons donc que « Hakeldama » veut dire « champ du sang » dans la langue des habitants de Jérusalem. Pour savoir quelle langue les habitants de Jérusalem parlaient, il faut donc se demander dans quelle langue « champ du sang » se dit « Hakeldama ». Or, « champ du sang » se dit «Sedèh ha-dâm » en hébreu et « Hakeldama » en araméen. Nous pouvons donc en déduire qu’à cette époque, la langue des habitants de Jérusalem était bien l’araméen.

Cela peut être confirmé par un autre passage tiré des évangiles.

« Il la saisit par la main, et lui dit: Talitha koumi, ce qui signifie: Jeune fille, lève-toi, je te le dis. » Marc 5:41

 Marc rapporte donc la parole de Jésus comme elle a été prononcée, avant de la traduire en grec, pour ses lecteurs. Or « Talitha koumi » est  de l’araméen. Le peuple vivant en terre d’Israël parlait donc bien l’araméen à l’époque de Jésus, tandis que les Judéens de diaspora parlaient grec.

 

Un problème de traduction

A ce propos, j’aimerais terminer en évoquant un problème de traduction. Dans l’Evangile selon Jean, il est plusieurs fois question de « l’hébreu »

« Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s’appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques. » Jean 5 :2

«  Pilate, ayant entendu ces paroles, amena Jésus dehors; et il s’assit sur le tribunal, au lieu appelé le Pavé, et en hébreu Gabbatha. » Jean 19 : 13

« Jésus, portant sa croix, arriva au lieu du crâne, qui se nomme en hébreu Golgotha. » Jean 19 : 17

Dans tous ces versets, les traducteurs de la Bible ont choisi de traduire « hébraïsti »par « hébreu ». Ce choix qui peut paraitre logique est faux. En effet « Bethseda » , « Gabbatha » et « Golgotha » ne sont pas des mots hébreux mais araméens. Ce qui est intéressant c’est que Jean utilise le terme grec « hébraïsti » pour désigner l’araméen, ce qui montre à quel point la langue araméenne était devenue la langue des hébreux. Précisons toutefois que ce terme peut aussi désigner l’hébreu dans d’autres passages.

 

Conclusion

A l’époque de Jésus, le peuple judéen ne parlait plus que l’araméen et/ou le grec. Seuls quelques notables et chefs religieux maîtrisaient encore l’hébreu.

Source: http://didascale.wordpress.com/2014/03/09/la-langue-des-judeens-a-lepoque-de-jesus/

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I
YAOHUSHUA est vivant. Je me réjouis de ce que la vérité triomphe toujours. Les traductions de la bible ont entraîné beaucoup de falsification de la parole... Mais gloire soit rendue à Yaohu'Ul qui rétablit toute chose en son temps
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S
Je me réjoui de partager ces moments avec toi Caleb, ainsi que tous les intervenants, merci à toi aussi Jacquy. C'est un plaisir de partager les Écritures avec vous, de voir combien le Souffle d'Elohim est présent dans nos partages. C'est de cela que je parle souvent, c'est de cela que nous voulons justement prendre en compte dans notre travail. Il y a tellement de choses que certains traducteurs ont omis, négligés, enlevés ou encore falsifiés au profit de leur conviction et tradition, et parfois par manque de connaissance des traditions Juifs, et parfois par fainéantise.<br /> Encore merci pour ce passage décrit, passage qui met en lumière une vérité, et surtout tout son sens est rendu.<br /> Cela fait un moment que j'y pense, mon compagnon de service serait ravi que cela se fasse. Je te propose, Caleb, si tu le veux bien, te rajouter à ceux qui contribue, qui nous aide dans notre travail. Toi qui connait si bien le domaine culturel Juif, ainsi que les traditions, au point de vue de l'époque de Yeshoua et des Apôtres, tes connaissances nous serait bien utile, et surtout nous ferez gagner du temps. Si cela est dans ton cœur, si le Souffle d'Elohim te l'inspire, tu pourrais partager tes études sur ce sujet, et nous les faire passer. Ces passages mal traduit, méconnus par manque de connaissance de la langue Hébraïque et de sa Culture.<br /> Je vous souhaite à tous une bonne semaine, que YHWH soit votre force et votre inspiration.<br /> Silvino.
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J
@Silvino,<br /> Cela ne me choque pas de savoir que l'évangile de Matthieu fût écrit d'abord en araméen. Les arguments que tu avances sont d'ailleurs logiques et bien à propos.<br /> J'ai aussi entendu dire que l'hébreu n'était déjà plus utilisé que dans les synagogues, du temps de Yéchoua, alors que l'araméen était la langue parlée du peuple.<br /> Salutations à toi, à Caleb et à tous les lecteurs et lectrices de ce blog.<br /> Jacquy
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C
Bonjour Silvino,<br /> Tu as parfaitement raison concernant l'évangile de Matthieu: il a été écrit en araméen.<br /> Concernant les autres évangiles, la question reste posée: cela a été traité dans l'article dont le lien est<br />  <br /> http://discernerlesondushofar.eklablog.com/la-datation-des-evangiles-et-la-langue-du-nouveau-testament-a106094248<br /> Il traite de la position de Claude Tresmontant.<br /> De plus, un autre extrait introduction du "Nouveau Testament  un livre juif" de David STERN déclare:<br /> "De plus, la plupart des enseignements du Nouveau Testament sont incompréhensibles si on les sort du contexte juif. En voici un exemple (un seul entre plusieurs). Yéshoua dit dans le Sermon sur la Montagne  et de manière littérale « si ton œil est mauvais, tout ton corps sera dans l’obscurité ». Qu’appelle-t-on un œil mauvais ? Une personne qui ne connaîtrait pas l’arrière-plan juif pourrait supposer que Yéshoua parlait de jeter des sorts. Cependant, en hébreu, l’expression avoir un( e) ‘ayin ra’ah, un œil mauvais », signifie être  avare ; alors que l’expression « avoir un(e) « ayin tovah, un bon œil, signifie être généreux. Yéshoua encourageait simplement la générosité en opposition avec l’avarice. Cette compréhension du texte s’accorde parfaitement avec le verset précédent et le suivant : "Là où se trouvent tes richesses, là aussi sera ton cœur .. .Vous ne pouvez être l’esclave à la fois de Dieu et de l’argent."<br /> Cela semble montrer qu'on affaire à une traduction pour Luc 11 et Matthieu 6:22<br /> Sois béni, toi et maison<br /> Caleb
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S
Ce que je vais dire va peut-être choquer ou interpeller certains, l’Évangile de Matthieu avait était écrite en Araméen, ce n'est que plus tard quelle fut traduite en grec. Ceux qui l'ont plus tard traduit en grec, en rajouté en marge des notes d'explication pour ceux qui ne comprenait pas l'Araméen. Certains de ces passages, Abba, Talitha Koumi, Eli, Eli, lama sabachtani... Avec le temps ces notes furent intégrées dans les textes donnant une certaines confusion, surtout de voir des phrases se répéter. Pour ne prendre qu'un seul passage, et avec la logique et afin de donner le vrai sens, voici la vraie traduction.<br />  <br /> Galates 4:6 - Voici comment il apparaît dans nos bible.<br />  <br /> “Et parce que vous êtes enfants, Elohim a envoyé le Souffle de son fils dans vos cœurs, criant Abba, c'est à dire père”.<br />  <br /> Si vous remarqué il répète un mot qui veut dire la même chose, le mot “père”. L'un en araméen et l'autre en grec (gardez à la pensée que nous sommes sur le texte grec). Pourquoi le répéter au lieu de dire directement, "criant père" ? Parce que l'Evangile était en Araméen à l'origine, et certains passages ont préféré être gardés au lieu de les mettre en grec. La répétition n'est que l'explication de ce qui était écrit, et cela pour ceux qui parlait grec et non Araméen.<br />  <br /> Certains écrivent la phrase "c'est à dire" en italique (ce qui est juste, vu qu’il n’est pas dans le texte) Si je l'enlève cela donne: "criant Abba, Père"<br />  <br /> Deux fois le même mot, un en araméen et l'autre en grec ??? Pourquoi deux fois le même mot ??? Cela n'a pas de sens ni de logique. Cela prouve que cela était bien un mot en marge des manuscrits pour expliquer le mot en araméen, cela prouve qu'il n'était pas dans le texte, mais qu'il fut rajouté plus tard, cela du au nombres de copistes, qui avec le temps finirent par rajouter ce mot au texte, à force de copier et recopier, on fini par faire des erreurs.<br />  <br /> Voici ce que cela devrait donner:<br /> "criant Abba, c'est à dire père".<br /> Et plus correcte: "craint Abba". Tout simplement. Et en bas de page, expliquer le mot.<br /> Et si vous voulez aller plus loin et vous adresser au Français, écrivez plutôt.<br /> "criant, père".<br />  <br /> Ainsi écrit, cela est plus compréhensible et plus logique. De cette façon nous comprenant que certains mots n'était pas dans les textes. De plus que dans l'original, surtout l’Évangile de Matthieu, qui était écrite pour les Juifs, expliquer un mot qu’il comprenaient serait de trop. Ces passages ne pouvait être qu’en hébreu, et plus précisément à cette époque, en Araméen.<br />  <br /> C'est ce que nous voyons dans la version Araméenne pour le passage où Yeshoua sur le bois maudit, s'écrit “Eli, Eli lama...” Ce passage n'y est qu'une seul fois (logique si c'est de l'Araméen, il ne peut être expliqué, dans ce cas écrit deux fois).<br />  <br /> Quand Yeshoua s’adressé à une personne du peuple, il ne pouvait que lui parler en Araméen, et s’il s’adressé à un Grec ou Romain, il est logique qu’il ne lui parlait pas en Araméen. L’Évangile de Matthieu, qui était adressé au peuple Juifs, fut écrite en Araméen, ce ne fut que plus tard quelle fut traduit en grec pour les Juifs qui ne parlaient pas Araméen.<br />  <br /> Que le Souffle de Yeshoua nous éclairent et nous aide dans notre lecture et nos méditations.<br />  <br /> L’Eglise qui est dans ma Maison vous salue,<br /> l’équipe des Écritures Saintes.
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