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Blog de confession chrétienne évangélique traitant de sujets relatifs au salut, à Israel, la fin des temps,les prophéties bibliques, la sanctification, doctrine chrétienne

La science révèle l’empreinte de Dieu : Un sérieux plaidoyer en faveur du Dieu créateur

C’est absolument stupéfiant et les implications en découlant sont énormes à tout point de vue, nous en convenons. Toutes les disciplines scientifiques modernes pointent désormais implacablement vers l’évidence totale de Dieu. Le changement de paradigme est tellement énorme que l’information n’est pas prête à circuler rapidement et sera même censurée ou déformée, aussi cette vidéo est d’une importance capitale. Ainsi, les propos bibliques mentionnant l’empreinte de Dieu dans la nature, cumulées aux prophéties annonçant une augmentation considérable de la connaissance dans les temps de la fin, dépeignent une réalité confirmée par les dernières grandes découvertes scientifiques et faisant éclater la magnificence et la toute puissance de Dieu. Quels sont ces preuves ? Quels sont ces signes ? Quelles empreintes le créateur a-t-il laissé dans la nature et l’espace afin de manifester sa toute puissance, son intelligence et sa sagesse infinie ? Soyez attentif, vous risqueriez d’être ébranlé par la finesse de l’Esprit de Dieu. Si une telle évidence est rendue manifeste par la science elle-même, nous serions en droit de nous demander quelle place reste-t-il pour la foi, et en quel Dieu ? Quel serait son message ? Bien que des points communs existent, les différentes religions présentent des distinctions inconciliables entre elles concernant Dieu et son message pour l’humanité (un futur article à ce sujet verra bientôt le jour). En effet, la Vérité est unique et ne saurait se contredire. Cet article, cette vidéo et même tout ce site web, se donnent comme objectif de répondre le mieux possible à toutes ces questions cruciales en se basant, non pas sur une interprétation particulière, mais sur des faits et du concret en appui total sur la parole de Dieu. Dieu ne nous demande pas une foi aveugle, mais une foi vivante basée sur l’humilité, la sincérité et la vérité vis à vis de soi-même et de Dieu. Dieu prend plaisir à confirmer sa parole par l’expérience personnelle qu’il donne de vivre pour un cœur ouvert à la Vérité et permettant d’affirmer avec le personnage biblique Job : « Mon oreille avait entendu parler de toi; Mais maintenant mon œil t’a vu. »

Cet article reprend divers éléments de l’excellente enquête scientifique réalisée par le journaliste Lee Strobel pour son livre Plaidoyer pour Dieu créateur, que chacun peut retrouver à la rubrique livre du site et dont nous conseillons vivement la lecture à tous les sceptiques ayant besoin de preuves et de concret. Comme l’a dit un homme : « La foi n’implique pas d’avoir un esprit fermé, mais bien au contraire, un esprit ouvert. Opposée à l’aveuglement, la foi mesure la grandeur des réalités spirituelles que les matérialistes négligent, piégés qu’ils sont dans le purement physique. »

Là où la science rencontre la foi

Allan Rex Sandage est le plus grand cosmologiste d’observation du monde. Peu de scientifiques sont aussi respectés que cet ancien protégé du légendaire astronome Edwin Hubble. Sandage a reçu des honneurs aussi prestigieux que divers, comme ceux décernés par la société américaine d’astronomie, la société suisse de physique, la société royale d’astronomie et l’Académie suédoise des sciences, ainsi que l’équivalent du prix Nobel dans le domaine de l’astrologie. Le New York Times l’a surnommé le grand homme de la cosmologie. Beaucoup croyaient sans l’ombre d’un doute qu’un scientifique de sa stature devait probablement être sceptique à propos de Dieu. Mais Sandage, lors d’une conférence sur la science et la religion, en 1995 à Dallas, a surpris tous les participants en prenant place du côté des théistes. Encore plus surprenant dans ce contexte de conférence au sujet du big-bang et de ses implications philosophiques, il révéla publiquement qu’il avait décidé de devenir chrétien à l’âge de 50 ans.

Il dit à l’auditoire, captivé par ses paroles, que le big-bang était un événement surnaturel qui ne pouvait pas s’expliquer dans les limites de la physique telle que nous la connaissons. La science nous a entraîné jusqu’au Premier événement, mais elle ne peut pas nous amener jusqu’à la première cause. L’émergence soudaine de la matière, de l’espace, du temps et de l’énergie nous oblige à considérer la réalité d’une certaine transcendance. « C’est ma science qui m’a conduit à la conclusion que le monde est beaucoup plus complexe que ce que la science peut bien expliquer, dira-t-il plus tard à un journaliste. Je ne peux comprendre le mystère de l’existence qu’au moyen du surnaturel.»

Après lui, l’éminent astrophysicien de Harvard, Owen Gingerich, parvint aux mêmes conclusions que son prédécesseur à la tribune, affirmant que c’est avec une vision théiste du monde que s’accordait le mieux le big-bang. Puis vint une session sur les origines de la vie à laquelle participaient Dean Kenyon, un biophysicien de l’université d’État de San Francisco, coauteur d’un livre qui avait fait date et qui affirmait que l’émergence de la vie avait été « biochimiquement prédestinée ». Cela semblait être l’explication la plus prometteuse de l’énigme de la première cellule vivante et de la manière dont elle avait pu s’assembler elle-même à partir de la matière sans vie. À la grande surprise de tous, il réfuta publiquement les conclusions de son propre livre, déclarant qu’il était devenu très critique envers toutes les théories naturalistes des origines. À cause de l’immense complexité moléculaire de la cellule et des propriétés porteuses d’information de l’ADN, Kenyon croyait désormais que tout indiquait l’existence d’un Concepteur à l’origine de la vie. Au lieu d’un conflit entre la science et la religion, on entendit des spécialistes du plus haut niveau dire qu’ils étaient théistes et non pas en dépit de la science mais à cause d’elle. Comme le dit Sandage, « de nombreux scientifiques sont maintenant conduits à la foi au moyen de leurs propres travaux scientifiques ». Bien des personnes, malgré leur arrière-plan scientifique, ne sont pas conscientes de la puissance des découvertes scientifiques pour soutenir la foi en Dieu. Des découvertes qui sont en mesure d’indiquer le chemin vers le salut de l’âme, l’espérance et la foi en un Dieu vivant qui a laissé sa signature dans chaque millimètre de sa création.

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Entretien avec Stephen C. Meyer, docteur en biologie moléculaire, spécialiste des questions sur les origines de la vie
Un sérieux plaidoyer en faveur du théisme.

Il est évident que la science nous apprend énormément de choses importantes au sujet du monde naturel. Mais la véritable question est : ces choses pointent-elles vers une réalité qui les dépasse ? La réponse à cette question est oui. La science nous enseigne beaucoup de choses vraies, et certaines de ces choses vraies nous indiquent l’existence de Dieu.

J’ai pour ma part une approche qui est la suivante : les faits scientifiques soutiennent en réalité la croyance théiste. En fait, au cours des cinquante dernières années, dans une gamme étendue de disciplines scientifiques, des faits sont venus à la lumière qui, pris tous ensemble, procure un sérieux plaidoyer en faveur du théisme. Seul le théisme est en mesure de donner une explication de causalité satisfaisante intellectuellement pour tous ces faits. Par exemple, s’il est exact qu’il y a un commencement à l’univers, ce qui est maintenant une chose communément admise parmi les cosmologistes, alors cela implique une cause qui transcende l’univers. Si les lois de la physique sont réglées avec une telle précision pour permettre la vie, comme les physiciens contemporains sont en train de découvrir actuellement, alors il existe peut-être un être qui a conçu ce réglage de précision. S’il y a des informations dans une cellule, comme le montre la biologie cellulaire, cela présuppose une conception intelligente. Il faut des informations biologiques pour que la vie démarre ; les implications vont au-delà du domaine matériel et indique une cause intelligente en amont.

Certaines personnes utilisent cette phrase ancienne de Galilée : « la science vous dit comment va le ciel, la Bible vous dit comment on va au ciel ». Bien que la plupart du temps, la science et la religion soient concernées par des choses différentes, elles ont des territoires qui se chevauchent. Je crois que le témoignage de la science soutient le théisme. Bien qu’il y ait – et qu’il y aura toujours – des points de tensions ou de désaccords non résolu, les développements majeurs de la science au cours des cinq dernières décennies convergent fortement dans la direction du théisme. La science, quand elle est pratiquée correctement, pointe vers Dieu.

Création à partir de rien

Le fait que la plupart des scientifiques croient aujourd’hui que l’énergie, la matière, l’espace et le temps ont un commencement s’oppose fortement au matérialisme. Vous ne pouvez invoquer ni le temps, ni l’espace, ni la matière, ni les lois de la nature pour expliquer les origines de l’univers. La relativité générale souligne le besoin d’une cause qui transcende ce domaine. Et le théisme affirme l’existence d’une telle entité – plus précisément, Dieu. Pour faire court, le naturalisme a de plus en plus de mal en matière de cosmologie ; plus on avance et plus il est difficile de se débarrasser de l’hypothèse de Dieu. Si on les considère ensemble, le big-bang et la relativité générale fournissent une description scientifique de ce que les chrétiens appellent la création à partir de rien. Comme l’a dit le lauréat du prix Nobel, Arno Penzias au sujet du big-bang, « la meilleure information que nous ayons se trouve là où je ne serais pas allé la chercher, dans les cinq premiers livres de Moïse, dans les psaumes et dans la Bible dans son ensemble. »

Le deuxième type d’exemple concernerait « la précision des réglages anthropiques ». Cela signifie que les lois et les paramètres fondamentaux de la physique possèdent des valeurs numériques précises qui auraient pu être différentes. Il n’y a aucune raison fondamentale pour expliquer que ces valeurs aient dû être telles qu’elles sont. Pourtant, toutes ces lois et ces constantes œuvrent et se complètent d’une manière qui est, d’un point de vue mathématique, proprement incroyable, rendant ainsi la vie dans l’univers possible. Prenez le taux d’expansion de l’univers, dont la précision du réglage et de l’ordre de un sur des milliards de milliards de milliards de milliards de milliards. Et bien, si ce réglage était modifié ne serait-ce que légèrement, que soit plus vite ou plus lentement, la vie ne serait plus possible dans l’univers. Comme l’a dit Sir Fred Hoyle, « une interprétation des faits issue du bon sens suggère qu’un intellect supérieur a tripatouillé la physique, la chimie et la biologie, et qu’il est vraiment illusoire de parler de forces aveugles à propos de la nature. »

Eh bien peut-être que si tout a l’air si bien réglé, c’est qu’il existe une personne qui a procédé à ces réglages. Selon le physicien Paul Davies, le sentiment d’une conception intelligente émerge de toutes parts. Et je suis totalement d’accord avec cela. C’est une preuve puissante en faveur d’une conception intelligente.

Richard Dawkins, de Oxford, a déclaré que « le code machine des gènes est étrangement semblable à celui des ordinateurs ». Si vous y réfléchissez, vous vous rendez compte que les ordinateurs tournent grâce à des logiciels qui sont produits par l’intelligence des ingénieurs. Chaque expérience de l’information que nous avons (que ce soit un code d’ordinateur, une inscription hiéroglyphique, un livre ou une peinture rupestre) indique la présence d’une intelligence. La même chose est vraie pour la présence d’informations dans chaque cellule de toute créature vivante. Cela n’est absolument pas un argument dû à l’ignorance. Nous ne penchons pas vers la possibilité d’une conception intelligente uniquement parce que les théories évolutionnistes et naturalistes sont incapables de donner une explication quant à la présence de ces informations. Nous penchons vers la conception intelligente parce que toutes ces théories ont échoué et parce que nous connaissons une autre entité causale, capable de produire de l’information, à savoir l’intelligence. Personnellement, je trouve que c’est un argument très puissant.

Le déisme est une croyance selon laquelle Dieu a créé l’univers sans plus intervenir ensuite. Cependant il ne peut pas expliquer les actes discrets de conception ou de création après que l’univers ait été créé. Le Dieu déiste n’intervient jamais dans la nature, alors que nous voyons les signes évidents d’une conception intelligente dans l’histoire de la vie et dans toute la création. Par exemple, les informations importantes contenues dans la cellule donnent une preuve convaincante d’un acte de création intelligent de la vie, bien après le commencement de l’univers. D’un point de vue d’ensemble, les connaissances actuelles nous donnent une confiance plus élevée à partir de la science, dans l’existence de Dieu. Le poids des arguments est très, très impressionnant – en fait, pour moi, c’est suffisamment concluant pour dire que le théisme fournit la meilleure explication pour tous les sujets scientifiques que nous avons abordés. La science et la foi ne sont pas en conflit. Lorsque le fait scientifique et l’enseignement biblique sont correctement interprétés, ils peuvent se soutenir mutuellement et c’est ce qu’ils font. Je dirai à toutes les personnes qui en doutent de procéder à leur propre enquête.

Pourquoi n’y a-t-il pas alors plus de scientifiques qui croient en Dieu ?

Tout d’abord, je dirais qu’il faut du temps pour que les nouvelles découvertes se répandent et pour que leurs implications soient pleinement considérées. Plusieurs des meilleures preuves en faveur du théisme sont très nouvelles. Les scientifiques qui sont concentrés sur un champ d’étude particulier peuvent ne pas être au courant des découvertes dans les autres champs d’études. De plus, la vision du monde matérialiste a exercé une certaine domination sur la vie intellectuelle de la culture occidentale depuis cent cinquante ans. Elle est même la vision du monde acceptée par défaut en matière de science, de philosophie et de discipline académique en général. C’est un présupposé. Certaines personnes qui s’en sont dissocié ont rencontré une hostilité intense et parfois même une certaine forme de persécution. D’autres ont pu hésiter à explorer ce domaine ou exprimer des propos favorables envers lui. Cet argument rappelle une citation de Sandage, qui déclara un jour à un journaliste que la communauté scientifique est tellement méprisante envers la foi qu’il existe « une véritable répulsion à déclarer publiquement sa foi, tant l’opprobre encouru peut-être sévère ».

Finalement, à l’intérieur de la culture scientifique, il existe un système de croyance qui est, d’un point de vue philosophique, très discutable. Par exemple, certains pensent que la science ne doit autoriser que des explications naturalistes, ce qui exclut de prendre en considération l’hypothèse d’une conception intelligente. Beaucoup de scientifiques mettent des œillères et refusent de reconnaître les faits.

Qu’est que la science vous apporte dans votre foi ?

Dans la Bible, l’apôtre Paul nous parle d’une rébellion intellectuelle envers Dieu qui sommeille dans l’homme depuis la chute. Dans ce contexte, les données scientifiques en faveur de Dieu me permettent de me remettre d’aplomb. Elle m’aide à reconnaître qu’en dépit de ma tendance naturelle au repli sur moi-même, je ne peux pas ignorer ce que Dieu a accompli dans ce monde pour que tout le monde sache qu’il existe et qu’il est vraiment le créateur tout-puissant, et aussi que nous devons mettre notre vie en règle avec lui.

Je vois cela non seulement dans la cosmologie, dans la physique ou dans la biologie, mais aussi dans la révélation historique de la Bible, et particulièrement dans la révélation de Jésus-Christ lui-même. Il est tellement irrésistible ! Einstein le pensait. Napoléon le pensait. Ce Nazaréen avait attiré leur attention et continue à attirer la mienne. Je me souviens avoir pensé que, si le Jésus de la Bible n’avait finalement pas existé, je devrais rendre un culte à la personne qui avait créé ce personnage. Jésus dépasse tellement ce que je peux appréhender !

Les témoignages de Dieu dans la nature me lancent continuellement le défi d’approfondir et d’intensifier ma relation avec lui. Mes études scientifiques ne sont pas séparées de ma vie chrétienne, elles sont parties intégrantes de cette expérience. Je contemple les étoiles ou bien je réfléchis sur la structure et sur les propriétés porteuses d’informations des molécules d’ADN, et ce sont pour moi des occasions pour adorer le créateur qui a amené ces choses à l’existence. Je pense au sourire légèrement ironique de Dieu qui se trouve peut-être sur ses lèvres quand, au cours des dernières années, toutes sortes de découvertes sont venues confirmer la Bible. Je crois qu’il fait en sorte que, dans sa providence, elles soient dévoilées et qu’il se réjouit chaque fois que nous découvrons son empreinte dans l’immensité de l’univers, dans les reliques poussiéreuses de la paléontologie et dans la complexité de la cellule.

Cette exploration des découvertes scientifiques et historiques n’est pas uniquement un exercice cognitif, c’est également pour moi un acte d’adoration. C’est une manière de rendre au Créateur l’honneur et la gloire qui lui sont dues. Faire de la création un simple processus naturel est une forme d’idolâtrie à laquelle nous somme tous enclins. Je ne juge pas mes collègues naturalistes parce qu’ils sont enclins à cela. Je suis constitué comme eux. Nous avons tous une certaine tendance à minimiser Dieu et à penser et à nous comporter comme si finalement nous n’étions pas immergés au sein de sa création et comme si nous n’étions pas nous aussi les produits de sa puissance créative inimaginable. En contemplant ces témoignages, à la fois dans la nature et dans la Bible, je me rappelle sans cesse qui il est, et je me rappelle qui je suis – un être qui a profondément besoin de lui.

Les arguments de la cosmologie : quand tout commence avec un big-bang

Mises à part les nombreuses explications du big-bang en compétition, « quelque chose » a produit le cosmos à partir de rien. C’est cette compréhension (que quelque chose de transcendant soit à l’origine de tout) pour laquelle la science a du mal à utiliser des termes comme « miracle ». Gregg Easterbrooks, journaliste scientifique.

Steven Weinberg, lauréat du prix Nobel, dans son livre les trois premières minutes, explique de quelle façon a eu lieu le commencement. Outre la matière qui consistait en particules élémentaires,  il montre qu’il y avait aussi, et cela est très intéressant, des photons : « l’univers dit-il, était rempli de lumière ». Nous sommes très proches de la création biblique ou Dieu déclare « Que la lumière soit ». « En trois minutes, écrit Bill Bryson, dans son livre intitulé une courte histoire de presque tout, 98 % de toute la matière qui existe ou qui existera jamais a été produite. Nous avons ainsi un univers. C’est un lieu de possibilité parmi les plus merveilleuses et les plaisantes, ainsi qu’un endroit magnifique. Et il ne fallut pas plus de temps pour qu’il soit réalisé que celui qu’il nous faut pour faire un sandwich. »

« Il semble impossible d’obtenir quelque chose en partant de rien, dit-il, mais le fait est qu’il n’y avait rien et qu’il y a maintenant un univers, ce qui constitue une preuve évidente que c’était finalement possible. »

Edward Milne qui fut docteur en médecine et en science naturelle, avait-il raison de dire dans son traité sur la relativité :« Quant à la première cause de l’univers… Elle est laissée à l’appréciation du lecteur, mais notre image est incomplète si nous ne faisons pas mention de Dieu. »

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Entretien avec William Lane Craig, Docteur en philosophie et en théologie  

Tout ce qui a un début possède aussi une cause

Tout ce qui a un début possède aussi une cause. L’univers a un début. Donc, l’univers à une cause. Ensuite, vous pouvez vous livrer à une analyse conceptuelle de ce que signifie être « une cause de l’univers » et vous vous rendrez compte qu’un nombre impressionnant d’attributs divins peuvent être identifiés au cours de cette analyse.

Tout d’abord, l’hypothèse de Dieu est intuitivement évidente dès lors que vous avez saisi le concept du rien absolu. Voyez-vous, l’idée que quelque chose puisse surgir sans cause et à partir de rien et plus que magique. Au moins, quand un prestidigitateur sort un lapin de son chapeau, il y a un prestidigitateur et un chapeau ! Mais dans l’athéisme, l’univers surgit de nulle part, et sans aucune explication. Je pense que lorsque l’on comprend le concept du rien absolu, il devient évident que, si une chose possède un commencement, elle n’a pas pu venir à l’existence à partir de rien et il existe bien une cause qui l’a mené à l’existence. Nous avons des preuves empiriques pour établir la véracité de cette hypothèse. Ce principe se vérifie toujours et il n’est jamais contredit. Nous ne voyons jamais quelque chose qui surgisse de rien. Il n’y a personne pour s’inquiéter parce que, disons, un cheval pourrait apparaître tout seul dans un salon et souiller le tapis ! Nous ne nous soucions pas pour ce genre de choses parce qu’elle n’arrive jamais. Il s’agit donc d’un principe qui est constamment vérifié par la science.

L’hypothèse la plus courante était, depuis les Grecs antiques, que le monde matériel est éternel. Les chrétiens ont refusé ce présupposé sur la base de la révélation biblique, mais la science séculaire a toujours admis l’éternité de l’univers. Tout ce que les chrétiens pouvaient dire se résumait à affirmer que, bien que l’univers paraisse statique, il possède un commencement qui eut lieu quand Dieu le créa. Ainsi, quand au XXe siècle, on découvrit que l’univers n’était pas une entité éternelle et sans changement, ce fut un véritable choc pour la pensée séculaire. Cette découverte était complètement inattendue.

Ce fut un choc énorme ! Jusqu’à cette époque, il était communément admis que l’univers dans son ensemble était statique, un objet existant éternellement. De plus, le big-bang n’a pas été un événement chaotique et désordonné. Au contraire, il semble avoir été réglé minutieusement pour permettre l’existence d’une vie intelligente, avec une complexité et une précision qui défie littéralement la compréhension humaine. En d’autres termes, l’univers que nous voyons aujourd’hui – et même notre propre existence – dépend d’un ensemble de conditions initiales très particulières. Ce phénomène est une indication très forte qui permet de dire que le big-bang n’était pas un accident, mais qu’il a été conçu.

Même Kai Nielsen, qui est athée, a déclaré : « supposez que vous entendiez soudain une forte détonation, un bang, et que vous me demandiez ce qui a causé cette détonation. Si je vous réponds : « rien, c’est arrivé comme cela », vous n’allez pas accepter ma réponse ». Il a raison, bien entendu. Et si une cause est nécessaire pour un petit bang, alors il en faut une aussi pour un plus gros, et donc pour un Big-bang. C’est une conclusion incontournable – et une confirmation stupéfiante de la doctrine millénaire de la création à partir de rien des judéo-chrétiens.

Un agnostique, l’astronome américain Robert Jastrow, fut contraint d’admettre que, même si certains détails diffèrent, l’élément essentiel recueilli par l’astronomie ou raconté dans le récit biblique de la genèse est le même : la chaîne d’événements qui conduit à l’homme, a commencé de manière soudaine et brusque, à un moment précis dans le temps, dans un éclair de lumière et d’énergie ».

Nous pouvons identifier plusieurs qualités. Une cause d’espace et de temps ne peut être qu’un être personnel, sans commencement, en dehors du temps et de l’espace, lui-même sans cause, immatériel, doué du libre arbitre et d’une puissance énorme. C’est un concept qui ressemble bien à Dieu. Tout ce qui a commencé à une cause exceptée la chose qui n’a pas commencé. La seule entité que nous connaissons et qui n’aurait pas de commencement est un esprit éternel, ce qui correspond encore une foi à Dieu. Ainsi Dieu, n’ayant pas de commencement n’a pas de cause, est en dehors du temps et de l’espace même s’il possède la possibilité d’intervenir dans sa création. Après tout, les athées ont longtemps maintenu que l’univers n’avait pas besoin d’une cause parce qu’il est éternel. Comment peuvent-ils en même temps maintenir que l’univers peut-être éternel et sans cause, alors que Dieu ne pourrait pas être en dehors du temps et sans cause ?

Voyez-vous, il ne peut pas y avoir d’explication scientifique pour le premier état de l’univers. Puisqu’il s’agit de l’état premier, il ne peut pas être expliqué en termes de conditions précédentes et de lois naturelles y conduisant. Donc, s’il existe une explication de l’état premier de l’univers, cette explication ne peut être que personnelle – c’est-à-dire, qu’un agent a usé de volonté pour le créer. Ce serait la première raison pour laquelle la cause de l’univers ne peut être que personnelle. La seconde raison est que, puisque la cause de l’univers transcende le temps et l’espace, elle ne peut pas être une réalité physique. Au contraire, elle ne peut être que immatérielle et non pas physique. Il ne peut y avoir que deux genres de choses immatérielles et intemporelles. Le premier serait des objets abstraits, comme les nombres ou les entités mathématiques. Cependant, ces objets immatériels ne peuvent pas causer quoi que ce soit. Le second genre de réalité immatérielle serait une intelligence. Une intelligence peut être une cause, donc il est assez logique de dire que l’univers est le produit d’une intelligence désincarnée qui l’a amené à l’existence.

Il est certainement plausible qu’un tel être existe toujours. Il transcende l’univers et il est donc au-dessus des lois de la nature qu’il a créée. Il est donc peu probable que quoi que ce soit dans les lois de la nature ait pu le faire disparaître. Et bien sûr, les chrétiens croient que ce créateur n’est pas resté muet mais qu’il s’est révélé de manière décisive par la personne, le ministère et la résurrection de Jésus de Nazareth, ce qui montre qu’il est toujours là et toujours à l’oeuvre dans l’histoire. Nous sommes libres de chercher d’autres éléments ailleurs pour prouver que le créateur existe toujours. Examinons s’il répond aux prières, s’il a ressuscité Jésus d’entre les morts, s’il se révèle dans l’accomplissement des prophéties bibliques, et ainsi de suite. Pour moi, la charge des preuves ne repose plus sur ceux qui proclament qu’il existe toujours, mais sur ceux qui prétendent qu’il n’existe plus.

Hawking, célèbre scientifique athée, icône de la science, concède dans un de ses livres les plus récents, qu’il ne prétend pas décrire la réalité, parce qu’il ne sait pas ce qu’est la réalité. Il reconnaît donc lui-même que ses innombrables efforts pour démontrer l’inexistence de Dieu ne correspondent pas à une description réaliste de l’univers ou de son origine.

Ce qui est important à comprendre, c’est la manière dont les choses ont évolué depuis, disons, cent ans. Avant cela, les chrétiens devaient maintenir par leur foi dans la Bible que, en dépit de toutes les apparences, l’univers n’était pas éternel mais qu’il fut créé à partir de rien et à un moment défini. Aujourd’hui, la situation est complètement inversée. La balle n’est plus dans le même camp. Les chrétiens peuvent s’appuyer sur la vérité biblique avec confiance, en sachant qu’elle est en droite ligne avec les grandes lignes de l’astrophysique et de la cosmologie. C’est maintenant celui qui est athée qui se sent aujourd’hui mal à l’aise et marginalisé.

Il y a eu un temps où la culture a été bien plus arrangeante vis-à-vis du christianisme. Mais je pense que l’on peut affirmer qu’il n’y a jamais eu une période dans l’histoire comme celle que nous vivons aujourd’hui, dans laquelle les grandes découvertes scientifiques confirment la foi en Dieu.

 

Les arguments de la physique : le cosmos sur le fil du rasoir

Il est difficile de résister à l’impression donnée par la structure actuelle de l’univers, qui est très sensible aux altérations mineures de données qui ont été, semble-t-il, élaborées avec soin… La concomitance apparemment miraculeuse de ces valeurs numériques demeure la preuve la plus convaincante en faveur d’une conception intelligente de l’univers. Paul Davies, physicien.

Après avoir épousé une chrétienne et se retrouvant pris avec elle dans de fréquents débats sur des sujets spirituels, Patrick Glynn, athée convaincu, titulaire d’un doctorat de l’université d’Harvard, dit que son esprit devint suffisamment ouvert pour avoir envie de savoir s’il existait des preuves rationnelles de l’existence de Dieu. Il n’était pas vraiment préparé à ce qu’il allait découvrir :

« Je fus surpris de constater que, pendant les 20 années pendant lesquelles j’avais choisi l’athéisme philosophique, la littérature pléthorique et systématique qui avait été éditée sur le sujet ne se contentait pas d’émettre des doutes sur mes positions athées, mais les réfutait avec efficacité… Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’il n’existe plus aucune bonne raison pour qu’une personne intelligente adopte l’illusion de l’athéisme ou de l’agnosticisme, et fasse la même erreur intellectuelle que j’ai commise par le passé. »

Sur quelles bases un tel revirement a-t-il pu se produire ? Parmi toutes ses découvertes, celle qui eut la plus grande influence sur lui fut ce que l’on a appelé « le principe anthropique ». Ce principe, dit essentiellement que toutes les constantes en physique qui semblaient arbitraire et sans rapport les unes avec les autres possèdent curieusement une chose en commun – ce sont précisément les valeurs indispensables pour que l’univers soit capable de produire la vie. Dans son livre suivant,Dieu : la preuve, Glynn donne un rôle-clé au réglage absolument incroyable de précision du cosmos, pour parvenir à la conclusion selon laquelle l’univers ne peut être que l’oeuvre d’un maître concepteur. C’est également la même conclusion à laquelle sont parvenus les frères Bogdanov, dans leur livre « le visage de Dieu ». À l’heure actuelle, les données concrètes soutiennent fortement l’hypothèse de Dieu. C’est la solution la plus simple et plus la évidente au puzzle anthropique.

Allister McGrath, théologien érudit qui a étudié la biophysique moléculaire à Oxford résume habilement le défi du principe anthropique en deux questions succinctes : « Est-ce une pure coïncidence que les lois de la nature soient telles que la vie soit possible ? Cela peut-il constituer un indice important pour la nature et la destinée de l’humanité ? »

« Il est assez facile de comprendre pourquoi un si grand nombre de scientifiques ont changé d’avis au cours des dernières 30 années, reconnaissant que l’univers ne pouvait pas raisonnablement s’expliquer en invoquant un accident cosmique, déclare Walter Bradley, coauteur du livre le mystère de l’origine de la vie. Les signes d’un concepteur intelligent deviennent de plus en plus convaincant alors que notre compréhension de notre environnement et de sa constitution augmente. »

Paul Davies, autrefois sceptique et professeur de physique théorique, déclare : « Au travers de mon travail scientifique, je suis venu à croire de plus en plus fortement que l’univers physique est assemblé avec une ingéniosité si surprenante qu’il m’est impossible de l’accepter comme un fait brut, dit-il dans son livre la pensée de Dieu. Je ne peux croire que notre existence dans l’univers puisse être un caprice du destin, un accident de l’histoire, un sommet hasardeux de la grande épopée cosmique. »  Le cosmologue Edward Harrison parvient à la conclusion suivante : « le réglage précis de l’univers établi une preuve a priori d’une conception divine ».

Owen Gingerich, astronome en chef à l’observatoire d’astrophysique Smithsomian Astrophysical Observatory, affirme : « Le bon sens et une interprétation satisfaisante de notre monde suggèrent l’existence d’une intelligence supérieure et de son action dans la conception de l’univers. »

John Leslie, qui dresse un catalogue des nombreux exemples anthropiques dans son livre, univers, publié en 1989, véritable oeuvre de révélation, dit qu’il croit que, si notre univers est le seul – et il n’y a aucune donnée scientifique pour établir l’existence d’autres univers que le nôtre – le réglage de précision est une preuve authentique de… L’existence de Dieu. »

Dans leur livre la nouvelle histoire de la science, Robert Augros et George Stanciu résument les inférences de cet extraordinaire ensemble de coïncidences qui ont rendu la vie possible dans le cosmos. « Un univers dont le but aurait été de produire l’homme implique une pensée directrice pour ce projet. Bien que l’homme ne soit pas au centre physique de l’univers, il semble bien être au centre de sa raison d’être ».

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Entretien avec Robin Collins, docteur en physique et en philosophie.

Sa formation en physique lui donna non seulement l’équipement nécessaire pour comprendre les équations mathématiques souvent complexes de la question (parfois elle lui permit de corriger poliment les erreurs de savants plus célèbres que lui), mais son expérience en philosophie l’aida à formuler des arguments rigoureux à partir des faits. Aujourd’hui, après des années de recherches et d’analyses, il est apparu comme l’une des voix les plus informées et les plus convaincantes au sujet du principe anthropique.

C’est lui qui a dit un jour que les faits concernant les conditions si précisément réglés de l’univers sont considérés « comme l’argument le plus persuasif, et cela de très loin, en faveur de l’existence de Dieu » – une déclaration qui plaçait la barre très haut.

Le constat d’une conception intelligente

Lorsque les scientifiques parlent du réglage précis de l’univers, ils font généralement référence à l’équilibre extraordinaire des lois fondamentales et des paramètres physiques ainsi que des conditions initiales de l’univers. Notre intelligence ne peut tout simplement pas comprendre la précision de certains d’entre eux. Le résultat est un univers qui possède exactement les conditions pour que la vie se maintienne et se développe. Les coïncidences sont simplement trop surprenantes pour n’être que le fruit du hasard – comme Paul Davies l’a déclaré, « l’impression d’une conception intelligente est bouleversante ».

« J’aime utiliser l’analogie des astronautes qui se poseraient sur Mars pour y découvrir une biosphère fermée, une sorte de dôme clos. En consultant le tableau des réglages, ils constatent que tous les cadrans indiquent que les réglages sont parfaitement ajustés pour la vie dans cet environnement. Le taux d’oxygène est parfait ; la température est de 21° ; le taux d’humidité dans l’air et de 50 % ; il existe un système pour régénérer l’air, un autre pour produire de la nourriture, un autre pour générer de l’énergie et encore un pour traiter les déchets. Chaque cadran possède une gamme très étendue de réglages possibles, et l’on peut s’apercevoir que si un des réglages ou un certain nombre d’entre eux étaient modifiés, ne serait-ce que très légèrement, cet environnement serait grandement perturbé et la vie deviendrait impossible.

Quelles conclusions tireriez-vous de ces constatations ? » La réponse serait qu’une personne avait grand soin de concevoir cet environnement et de l’édifier.

Au cours des 30 dernières années, les scientifiques ont découvert que presque tous dans la structure de l’univers est équilibrés sur le fil du rasoir pour permettre à la vie d’exister. Les coïncidences sont trop extraordinaires pour attribuer ceci au hasard ou pour affirmer qu’aucune explication n’est nécessaire. Les réglages sont trop précis pour qu’ils se soient établis de manière aléatoire. Quelqu’un, comme l’a fort bien dit Fred Hoyle, a tripatouillé la physique.

Par exemple, la gravité, possède un réglage incroyablement étroit pour que la vie existe. Pour vous donner une idée, si vous placez une règle graduée en centimètre et faisant la longueur de l’univers, de tous les réglages possibles sur cette règle, d’un bout à l’autre de l’univers, il a fallu qu’elle soit réglée au centimètre près pour rendre notre univers capable de maintenir la vie. La gravité n’est pourtant qu’un seul des paramètres que les scientifiques ont étudiés. Un expert a déclaré qu’il y a plus de 30 paramètres physiques ou cosmologiques distincts qui exigent un réglage précis pour produire un univers capable de maintenir la vie.

Le physicien Steven Weinberg, lauréat du prix Nobel, a exprimé son émerveillement devant la manière dont la constante cosmologique – la densité de l’énergie de l’espace vide – est remarquablement bien ajustée en notre faveur.

Je vous dirai que, selon moi, même si la constante cosmologique était le seul exemple de réglage précis, et qu’il n’y en ait aucune explication naturelle, cela serait suffisant pour établir fortement la réalité d’une conception intelligente de l’univers.

Il existe d’autres exemples de réglages. Par exemple, la différence de masse entre les neutrons et les protons. Augmentez la masse du neutron de un sur sept et la fusion nucléaire dans les étoiles s’arrête. Il n’y aurait plus d’énergie, source pour la vie. Si la force électromagnétique était légèrement plus faible ou plus forte, la vie dans l’univers serait impossible.

Dans un numéro du magazine Discover, nous pouvons lire ce commentaire émerveillé : « l’univers est improbable. Très improbable. Profondément, étonnamment improbable ! ».

Tant que l’on place les choses sur le plan des probabilités, on ne peut pas théoriquement totalement écarter la possibilité – pourtant très éloignée – que cela ait pu se faire par accident. Cependant, si je vous parie mille dollars qu’en jetant une pièce de monnaie en l’air, je vais obtenir « face » cinquante fois de suite, et que je m’exécute, vous n’accepteriez pas ces résultats. Vous savez que les chances d’obtenir un tel résultat sont si improbables – environ une chance sur 1 milliard de milliards de milliards – qu’il est extraordinairement improbable qu’une telle chose se produise. Le fait que je réussisse cependant, contre toute attente, serait en soi une preuve que le jeu a été truqué. La même chose est vraie pour le réglage précis de l’univers – avant de conclure à la validité de la théorie aléatoire, vous concluriez bien avant qu’il existe de fortes chances que l’univers ait été truqué. C’est-à-dire, conçu par quelqu’un.

Je vais vous donner un autre exemple. Admettons que je pars en excursion à la montagne et que j’arrive à un endroit où les rochers forment des lettres et que je puisse lire « bienvenue à la montagne, Robin Collins ». Une des hypothèses serait que ces rochers se sont placés de cette manière suite à un tremblement de terre ou une avalanche. Vous ne pourriez pas complètement écarter cette hypothèse. Mais une hypothèse alternative serait de penser que mon frère, qui a visité la montagne avant moi, a arrangé les pierres de cette manière pour me faire une surprise. De manière assez naturelle, la plupart des gens accepteront la théorie du frère plutôt que celle du hasard. Pour quelle raison ? Parce que la théorie du hasard nous paraîtrait hautement improbable, alors que ce ne serait pas improbable que mon frère soit allé placer ces pierres de cette façon. Il s’agit d’une supposition raisonnable. De la même manière, il est hautement improbable que les réglages si précis de l’univers sont survenus par hasard, alors qu’il n’est pas improbable du tout que ce soit l’oeuvre d’un concepteur intelligent. Il est donc assez raisonnable de préférer la théorie du projet intelligent à la théorie du hasard. Nous raisonnons de cette façon à longueur de journée. Les empreintes de l’accusé sur le revolver ont-elles plus de chances d’être arrivées là à cause d’une formation chimique aléatoire ou parce que l’accusé a touché au revolver ? Les jurés n’hésitent pas un instant à conclure que l’accusé a touché à l’arme car les chances pour lesquelles ses empreintes sont arrivées là par hasard sont infiniment petites. »

La beauté de la physique

En physique, nous voyons un degrés troublant d’harmonie, de symétrie et de proportionnalité. Et nous voyons aussi ce que j’appelle la « découvrabilité ». J’entends par ce mot que les lois de la nature semblent avoir été méticuleusement arrangées pour être découvertes par des êtres possédant notre niveau d’intelligence. Cela ne correspond pas seulement à l’idée d’une conception intelligente, mais cela suggère aussi un but providentiel prévu pour l’humanité – qui est d’apprendre comment notre habitat fonctionne et de développer la science et la technologie. Le réglage de précision pour la simplicité, la beauté et l’élégance est logique sous l’angle de l’hypothèse de Dieu. Pensez à la conception classique de Dieu – il est l’être le plus puissant possible et en même temps pourvu d’une sensibilité esthétique parfaite. Il ne serait pas du tout surprenant que Dieu ait pu créer un monde de grande subtilité et de beauté jusqu’à son niveau le plus fondamental.

En d’autres termes, le réglage précis des paramètres ayant permis la vie est vraiment extraordinaire – beaucoup diraient, concluant – preuve qu’une intelligence a réglé les cadrans. Il ne semble pas y avoir d’autre possibilité raisonnable.

Voyez-vous, toutes choses étant égales, nous tendons à préférer les hypothèses qui sont une extrapolation naturelle de ce que nous connaissons déjà. L’existence d’un concepteur intelligent est une extrapolation naturelle de ce que nous connaissons déjà. Réfléchissez un instant. Nous savons déjà qu’une intelligence produit des appareils techniques qui exigent des réglages précis. Regardez la navette spatiale ou un moteur à combustion interne. Nous voyons des intelligences produire des machines de précision complexe tout le temps.

Ainsi, poser comme principe l’existence d’une super intelligence – ou de Dieu – comme explication du réglage précis de l’univers est tout à fait logique. Ce n’est qu’une extrapolation naturelle de notre expérience et de ce que l’intelligence peut produire.

De plus, nous avons des signes indépendants de l’existence de Dieu, telle que l’expérience personnelle que nous pouvons avoir du créateur, les prophéties et leur accomplissement tout à fait surnaturels que l’on ne retrouvent dans aucun autre livre mis à part la Bible, attestant une fois de plus la vérité de Dieu, plus précisément, du seul Dieu vivant décrit dans la Bible et révélé en Jésus-Christ.

Toutes les autres théories sont insuffisantes

Dieu n’apparaît pas habituellement de manière surnaturelle en disant : « je suis là ! » Dans sa sagesse et son respect de notre libre arbitre, Dieu utilise des prédicateurs pour prononcer le message de la rédemption en Christ, il veut que nous travaillons en collaboration avec lui en nous laissant témoigner et enseigner. Et parfois, il utilise des moyens naturels. Romains 1.20 déclare que la puissance éternelle de Dieu ainsi que sa nature divine se voit fort bien et peuvent être comprise au moyen des choses créées, et c’est pourquoi l’humanité n’a pas d’excuses. Je vois la physique comme la découverte des empreintes de Dieu à un niveau plus profond et plus subtil que ce que les anciens auraient pu rêver. Il a utilisé la physique pour nous permettre de voir les signes de sa présence et de sa puissance créative. Les cieux proclament vraiment la gloire de Dieu, encore plus pour une personne qui a une formation de physicien et dont les yeux sont habitués à voir. Cela a constitué un encouragement extraordinaire pour moi.

Bien sûr, le réglage de précision en lui-même ne peut pas nous montrer si Dieu est une personne ou non. Nous devons le découvrir d’une manière différente. Mais cela nous aide à parvenir à la conclusion de son existence, au fait qu’il a créé le monde et que, de ce fait, l’univers a un but. Il a fait avec beaucoup de soin et de précision de cet univers, un habitat pour la vie intelligente. L’extraordinaire précision du réglage des constantes et des lois de la nature, leur beauté, leur découvrabilité, leur intelligibilité – tout ceci se rejoint pour faire de l’hypothèse de Dieu le choix le plus raisonnable que nous ayons. Toutes les autres théories sont insuffisantes. »

Le fait d’invoquer Dieu peut ne pas strictement être considéré comme faisant parti de la science, mais l’esprit de la science est de suivre les preuves et leurs implications partout où elle nous emmènent. Nous ne devrions donc pas reculer devant l’hypothèse de Dieu si les faits vont dans cette direction.

Alors que nous allons plus loin dans nos découvertes, nous trouvons un Dieu plus subtil, plus ingénieux et plus créatif que ce que nous aurions pu imaginer. Et je crois que Dieu a créé l’univers de cette façon pour nous – pour qu’il soit plein de surprises.

De part et d’autre

Dans toutes les directions vers lesquelles on veut se tourner, il ne semble pas être possible d’échapper à une déduction logique de la conception intelligente. Si notre univers est le seul à exister, ce qui constitue une conclusion logique compte tenu des connaissances, alors le réglage hautement sophistiqué en appelle fortement à l’existence de celui qui l’a conçu. D’un autre côté, si les théories ésotériques des physiciens s’avéraient juste et si notre univers n’était qu’un parmi de nombreux autres, il faudrait quand même qu’il existe un concepteur pour le mécanisme de production des univers. De part et d’autre, le créateur gagne.

Comme Vera Kistiakowski, professeur de physique émérite au Massachussets Institute of Tecnologie et ancienne présidente de l’association des femmes en sciences, le dit : « l’ordre exquis du monde physique démontré par notre compréhension scientifique en appelle au divin ». Ce fut aussi la conclusion qui eut raison de l’athéisme de Patrick Glynn. L’argument anthropique, dit-il…

… offre véritablement une forte indication de l’existence de Dieu donnée par la raison et la science… De manière ironique, l’image de l’univers qui nous a été léguée par la science la plus avancée du XXIe siècle est plus proche dans l’esprit de la vision présentée dans le livre de la Genèse que tout ce que la science a été capable de nous offrir depuis Copernic.

Lee conclu : Après avoir entendu parler du réglage méticuleux des lois de la nature, je me rendais compte maintenant que le fonctionnement quotidien de l’univers est, en soi, un genre de miracle continuel. Les coïncidences qui permettent aux propriétés fondamentales de la matière de produire un environnement habitable sont si improbables, si étrange, si élégamment orchestrée, qu’elles exigent une explication de l’ordre du divin.

Les arguments de l’astronomie : la planète privilégiée

« En examinant toutes les données, la pensée vient à l’esprit immédiatement : il y a une organisation surnaturelle – ou plutôt l’Organisation – à l’origine de tout cela. Serait-il possible que d’un seul coup, par inadvertance, nous trouvions par hasard la preuve scientifique de l’existence d’un être suprême ? Est-ce Dieu qui est intervenu d’une manière si providentielle et qui a crée le cosmos pour que nous en jouissions ? »George Greenstein, astronome.

« L’astronomie nous conduit vers un événement exceptionnel : un univers a été créé à partir de rien, avec un équilibre aussi précis et pourtant indispensable pour permettre les conditions qu’exigeaient le développement de la vie et avec un plan déterminé et sous-jacent – que d’autres qualifieraient de « surnaturelle ». Arno Penzias, lauréat du prix Nobel.

Après avoir étudié les dernières découvertes venant de plusieurs disciplines scientifiques – astronomie, cosmologie, géologie, océanographie, microbiologie – il apparaît que la terre est tout sauf ordinaire, que notre soleil est loin d’être dans la moyenne et que même la position de notre planète dans la galaxie est loin d’être fortuite. L’idée suivant laquelle l’univers serait une grande maison abritant un grand nombre de civilisations développées est maintenant contestées par de nouvelles découvertes scientifiques surprenantes.

En fait, un chercheur réputé a déclaré : « les nouvelles découvertes qui auraient pu permettre de réfuter l’hypothèse de la conception intelligente finissent même par la confirmer ». Encore une fois, nous voyons que la science pointe dans la direction d’un créateur.

Au début du nouveau millénaire, le géologue Peter D Ward et l’astronome Donald Brownlee, tous deux professeurs à l’université de Washington à Seattle, ont publié un livre provocateur qui a connu un franc succès en soulevant cette question dérangeante au sujet de la terre : « pourquoi ne serait-elle pas unique ? La seule planète avec des animaux dans cette galaxie et même de tout l’univers visible… ? »

Leur livre, une terre exceptionnelle, rassemble les découvertes d’une grande diversité de disciplines scientifiques pour bâtir un dossier qui démontre que « non seulement la vie intelligente, mais aussi la vie animale la plus simple, est extrêmement rare dans notre galaxie et dans l’univers ». Ils annoncent la conclusion comme étant « inévitable » : « la terre est vraiment un lieu d’exception ».

Bien qu’ils adoptent sans broncher l’idée d’une vie microbienne plus courante – une vision qu’ils tirent de la manière dont la vie semble s’être développée sans effort sur la terre « dès que les conditions environnementales l’ont permis » – leur conclusion selon laquelle l’existence d’une vie complexe soit « extrêmement rare » est étayée par les données convaincantes qu’ils présentent en dehors de tout a priori théologique.

Don Johanson, directeur de l’institut des origines de l’homme à l’université d’État de l’Arizona, qualifie ce livre de perspicace d’un point de vue scientifique et puissamment raisonné. Il ajoute : « en dépit de nos rêves les plus grands, il se pourrait qu’il n’existe pas d’autre Mozart ou d’autres Monet ». David Levy, célèbre grâce à la comète Shoemaker-levy, commente : « la vie complexe, telle que nous la connaissons sur Terre, pourrait être très rare et très précieuse ». Le Times de Londres a écrit : « s’ils ont raison, il est peut-être temps de revenir sur la direction prise depuis Copernic. »

De plus en plus de scientifiques observent les différentes manières surprenantes et le grand nombre de critères cruciaux réunit ensemble et permettant de maintenir un habitat adapté à l’humanité sur notre planète. Au lieu d’être une planète parmi des milliards, la terre nous apparaît comme un lieu inhabituel, déclare le professeur de sciences Jimmy H Davis et Harry L. Poe. Les données impliquent que la terre puisse bien être la seule planète qui soit au bon endroit, au bon moment. »

Une affirmation audacieuse.

La localisation de la terre, sa taille, sa composition, sa structure, son atmosphère, sa température, ses dynamique interne, ses nombreux cycles interdépendants essentiels à la vie – le cycle du carbone, celui du sulfure, du calcium, du sodium et ainsi de suite – témoignent du degré d’équilibre précis de notre planète.

Dans les premières pages de leur manuel influent, Frank Press, de l’académie nationale des sciences, et Raymond Siever, de l’université d’Harvard, parle de l’originalité de la planète Terre. Il souligne la particularité de l’atmosphère terrestre qui filtre les dangereux ultraviolets tout en oeuvrant, grâce aux océans, pour modérer le climat en conservant et en redistribuant l’énergie solaire. Il remarque que la terre est juste assez grande pour que sa gravité garde l’atmosphère tout en étant assez petite pour ne pas conserver trop de gaz néfastes. Il décrit ensuite l’intérieur de la terre comme…

… « Le coeur d’un moteur gigantesque et pourtant délicatement équilibré, alimentée par la radioactivité… Qu’il fonctionne plus lentement… Les continents n’auraient pas évoluer pour atteindre leur forme présente… Le fer n’aurait jamais fondu et intégré le liquide central et le champ magnétique ne se serait jamais développé… S’il y avait plus d’énergie radioactive, et donc un moteur tournant plus rapidement, la poussière volcanique aurait éclipsé le soleil, l’atmosphère aurait été d’une densité oppressante et la surface aurait été affligée de tremblement de terre quotidiens et d’explosions volcaniques. »

Mais la chance explique-t-elle vraiment les raisons pour lesquelles la terre jouit de la convergence de circonstances extrêmement improbables, qui ont permis à l’être humain de s’épanouir ? En remontant bien plus loin dans le temps, les chrétiens sont parvenus à une conclusion bien différente : la terre fut créée par Dieu pour que l’histoire humaine puisse s’y dérouler. La science moderne (et particulièrement les découvertes des années les plus récentes) semble montrer, de manière assez extraordinaire, que cette vision de l’univers est bien mieux étayée aujourd’hui que dans les temps plus anciens. Voyez pour cela, la conclusion de Michael J Denton, un cadre de l’université de Otago, en Nouvelle-Zélande, spécialiste de la génétique moléculaire humaine, que nous lisons dans son livre la destinée de la nature, publié en 1998 :

« Aucune autre théorie ou concept imaginé par l’homme n’est aussi audacieux que cette grande affirmation… Selon laquelle les cieux étoilés, toutes les espèces vivantes, toutes les caractéristiques de la réalité, existent pour former un lieu de vie pour l’humanité… Mais plus remarquable encore, étant donné cette audace, cette affirmation est loin d’être un vieux mythe préscientifique dépassé. En réalité, aucune observation n’a jamais mis cette affirmation totalement de côté. Et aujourd’hui, quatre siècles après la révolution scientifique, la doctrine refait à nouveau surface. Au cours des dernières décennies du XXe siècle, sa crédibilité a été remise en valeur grâce aux découvertes dans plusieurs domaines de la science fondamentale. »

 

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Entretien avec Guillermo Gonzales, docteur en astronomie et Jay Wesley Richards docteur en théologie

La révolution copernicienne est devenue le symbole du conflit entre la science et la foi. Les superstitions religieuses ont maintenu la terre et l’humanité au centre de l’univers, à la fois sur le plan physique et sur le plan métaphysique, alors que la science a montré qu’il n’en était pas ainsi, du moins sur le plan physique.

Nous découvrons en fait que tout fut mis en place pour que Dieu soit au centre métaphysique – c’est-à-dire à la place la plus importante.

Nous avons découvert que notre emplacement dans l’univers, dans notre galaxie, dans notre système solaire, aussi bien que la taille et la rotation de la terre, la masse de la Lune et du Soleil et ainsi de suite – toute une gamme de facteurs – coopèrent d’une manière étonnante pour que la terre soit une planète hospitalière. Et même au-delà de cela, nous avons aussi découvert que les mêmes facteurs qui ont permis à la vie de se développer sur la terre permettent, d’une manière particulièrement bien adaptée, d’étudier et d’analyser l’univers. Et nous pensons, ajouta Richards, qu’il ne s’agit pas d’une coïncidence. Nous soulevons même la question de savoir si l’univers n’aurait pas été construit pour qu’ils soient étudiés.

Malheureusement, les gens pensent que la vie est facile à créer. Ils pensent qu’il suffit d’avoir assez de liquide, parce qu’ils perçoivent la vie comme un épiphénomène – une substance qui grandit sur un morceau inerte de granit ! En réalité, il faut une interaction très forte entre la géologie de la terre et sa biologie. On ne peut pas penser à la vie comme étant indépendante des processus géophysiques et météorologiques de la planète. Ils travaillent ensemble de manières très proches. Vous devez donc avoir non seulement les bons éléments chimiques mais aussi le bon environnement planétaire qui soit parfaitement réglé en faveur de la vie.

Les gens pensent généralement que, parce qu’il est simple de planter une graine pour qu’elle grandisse, il est aussi facile de créer un environnement favorable à la vie. Mais c’est une erreur. Il y eut un bon exemple pour illustrer cela, lorsqu’il y a quelques années, certaines personnes avaient entrepris de construire une biosphère hermétique en Arizona. Ces gens pensaient qu’il serait assez facile de créer un environnement clos favorable au développement de la vie, mais ils eurent toutes les peines du monde à essayer de le faire fonctionner.

Stupéfait par les interrelations physiques, chimiques et biologiques si bien réglé sur la terre, certains auteurs ont été jusqu’à dire que notre biosphère était un super organisme qui était lui-même pratiquement vivant.

En dépit de ses interrelations vraiment incroyables, rien n’exige que l’on voie la terre comme étant elle-même un organisme vivant, encore moins un dieu ou une déesse, dit Richards.

Ce serait comme déifier une montre à cause de son extraordinaire mécanisme et de ses grandes propriétés, au lieu de regarder, au-delà de la montre, à celui qui l’a conçu.

Vous ne pouvez pas créer une planète habitable n’importe où. Il y a de nombreuses menaces différentes pour la vie d’un endroit à un autre. Sans nul doute, notre type de galaxie optimise les possibilités d’accueillir la vie parce qu’elle pourvoit à des zones de sécurité. Et la terre semble être dans une zone de sécurité, ce qui explique pourquoi la vie a pu s’y développer.

Maintenant, en rassemblant toutes les informations, nous pouvons dire que la région intérieure de la galaxie est beaucoup plus dangereuse à cause des radiations et autres menaces ; la partie extérieure de la galaxie ne sera pas capable de former des planètes du type de la terre parce que les éléments lourds n’y sont pas suffisamment abondants ; et je n’ai même pas encore mentionné la manière dont le disque de notre galaxie aide notre soleil à demeurer dans la bonne orbite circulaire. Une orbite très excentrique pourrait faire en sorte que le soleil croise les bras en spirale et qu’il visite les régions extérieures dangereuses de la galaxie, alors qu’avec une orbite circulaire, il reste dans la zone de sécurité. Tout ceci, collaborent pour créer une zone de sécurité très étroite ou des planètes porteuses de vie peuvent exister.

En termes d’habitabilité, je pense que nous nous trouvons dans le meilleur endroit possible. Cette localisation permet d’avoir suffisamment de composants pour produire une terre, tout en ayant qu’un faible niveau de menace pour la vie. Je ne pourrais pas vraiment trouver un autre exemple de lieu dans la galaxie qui soit aussi favorable à la vie que l’endroit où la terre est située. Parfois, les gens affirment que cela pourrait être n’importe où dans n’importe quelle galaxie. Mais j’ai étudié d’autres régions – en spirale, centre galactique, amas globulaire, extrémités de disques – et quel que soient l’endroit, il est dans de pires conditions pour ce qui est d’abriter la vie. Je ne peux pas trouver de meilleure localisation que la nôtre.

Richards : la propagande du principe de Copernic fut que la longue marche de la science a montré que notre situation est ordinaire et commune. Mais la tendance va dans le sens opposé. Lorsque vous accumulez les dangers découverts dans d’autres localisations de l’univers et que vous les comparez avec le cocon de sécurité dans lequel nous nous trouvons, notre situation apparaît d’autant plus exceptionnelle.

Le rôle majeur de la lune et du soleil et leur disposition miraculeuse

Pour que notre terre puisse subsister, il faut une étoile avec des propriétés très inhabituelle, comme notre soleil – la bonne masse, la bonne lumière, la bonne galaxie, le bon emplacement – pour favoriser le développement d’organismes vivants sur une planète en rotation. Ceci fait de notre soleil, et de notre planète, des corps célestes exceptionnels.

Des découvertes incroyables nous montrent que la Lune stabilise l’inclinaison de l’axe de la terre. Cette inclinaison est responsable de nos saisons. La lune aide aussi la terre d’une manière cruciale en augmentant nos marées. Elle contribue pour 60 % à nos marées ; le soleil contribuant aux 40 % restants. Les marées sont très importantes parce qu’elles font circuler les substances nutritives des continents vers les océans, leur permettant de rester plus riche en nutriments qu’ils ne le seraient autrement. Les scientifiques ont découvert aussi, il y a quelques années, que les marées lunaires favorisaient aussi la circulation à grande échelle des océans. Cela est important car les océans entraînent beaucoup de chaleur, ce qui est nécessaire pour garder clémentes les températures des plus hautes latitudes.

Si la lune était plus massive et au même endroit, les marées seraient beaucoup plus fortes, ce qui engendrerait de sérieuses difficultés. La lune ralentie la rotation de la terre. Les marées tirent sur la terre et la ralentissent un peu, alors que dans le même temps la lune bouge dans son orbite. Nous pouvons en fait très bien mesurer ce phénomène. Si la lune était plus massive, elle ralentirait plus la terre. Cela pourrait devenir problématique par ce que, si les jours devenaient plus longs, nous pourrions avoir de grandes différences de température entre le jour et la nuit.

James Kasting, un professeur de géosciences et de météorologie à l’université d’État de Pennsylvanie, a confirmé que la stabilité climatique de la terre est largement dépendante de l’existence de la lune. Sans lune, dit-il, l’inclinaison de la terre pourrait varier de manière chaotique de zéro à 85° sur une période de plusieurs dizaines de millions d’années avec, en conséquence, des effets dévastateurs.

Pour moi, il était déjà surprenant que la lune soit de la bonne taille et qu’elle soit au bon endroit pour aider à créer un environnement hospitalier pour la terre. Encore une fois, les coïncidences s’accumulaient, ce qui rendait encore plus difficile de croire que seule la chance pouvait être responsable de la situation favorable de notre biosphère.

Mais Kasting fit une observation supplémentaire et très étonnante, ce qui ajoutait à ces circonstances extraordinaires, un fait encore plus improbable. « On croit généralement que la lune s’est formée suite à une collision fortuite avec un corps de la taille de mars au cours des derniers stades de la formation de la terre, a-t-il dit. Et si les collisions conduisant à la formation de Lune sont rares… Les planètes habitables doivent être également rares ».

Analysons une éclipse. Ce qui est vraiment surprenant, c’est que cela soit possible parce que le soleil et 400 fois plus gros que la lune, et qu’il est aussi 400 fois plus loin. C’est cette coïncidence incroyable qui permet cette correspondance parfaite. À cause de cette configuration, et parce que la terre est la planète dotée d’une lune qui soit la plus au centre, les observateurs qui se trouvent sur la terre peuvent voir des détails de la chromosphère du soleil et de sa couronne de manière plus précise que s’il se trouvait sur n’importe quelle autre planète, ce qui rend les éclipses très riches d’un point de vue scientifique.

Ce qui m’a intrigué, c’est que le temps et l’endroit précis ou des éclipses de soleil parfaites apparaissent dans notre univers correspondent aussi au temps et à l’endroit où il y a des observateurs pour les contempler. De plus, les éclipses solaires parfaites ont permis d’importantes découvertes scientifiques qui auraient été difficiles, voire impossibles, là où les éclipses ne se produisent pas.

Des caractéristiques uniques pour la vie sur la terre

La planète doit être d’une taille minimum pour empêcher la chaleur de son intérieur d’être trop vite perdu. C’est extrêmement important. Si la terre était plus petite, comme mars, elle se refroidirait trop vite ; en fait, mars est morte parce qu’elle s’est refroidie trop vite. A contrario, plus la planète est grande, plus la gravité en surface est élevée et moins le relief à la surface est prononcée entre les bassins des océans et les montagnes. Les rochers qui sont à la base des montagnes ne peuvent supporter qu’un certain poids avant de se briser. Plus la gravité en surface d’une planète est élevée, plus la pression pèse sur les montagnes, et la surface de la planète a tendance à être lisse. Si la terre était lisse, l’eau occuperait une profondeur de 2 km. Ce serait alors un monde aquatique et un monde aquatique est un monde mort. Dans un monde aquatique, beaucoup de minéraux indispensables à la vie couleraient au fond. C’est le problème principal. De plus, la concentration de sel dans un monde aquatique serait trop élevée. La vie ne peut tolérer qu’un certain niveau de salinité.

Les scientifiques découvrent que l’importance des plaques tectoniques est difficile à exagérer. Ward et Browlee, ont écrit dans leur livre, une terre exceptionnelle, que les plaques tectoniques sont indispensables pour la vie sur la planète ». Ils ajoutent que de toutes les planètes et les lunes de notre système solaire, seule la terre possède des plaques tectoniques. En fait, pour tout corps céleste, des océans d’eau sont une condition pour avoir des plaques tectoniques dans le but de lubrifier et de faciliter le mouvement des plaques. Les plaques tectoniques aident non seulement au développement des continents et des montagnes, qui empêchent que nous ayons un monde aquatique, mais elle régule aussi le cycle du dioxyde de carbone de la terre. Ceci est critique pour réguler l’environnement en équilibrant les gaz à effet de serre et pour conserver la température de la planète à un niveau acceptable pour la vie.

Richards : le plus mystérieux, c’est que les conditions qui nous donnent une planète habitable fond de la terre un endroit merveilleux pour les mesures et les recherches scientifiques. Nous disons donc qu’il existe une corrélation entre habitabilité et mesurabilité. Non seulement, la configuration spécifique de la terre, du soleil et de la lune permet des éclipses parfaites, mais elle est aussi vitale pour maintenir la vie sur terre. Nous avons déjà vu combien la taille et l’emplacement de la lune stabilise notre inclinaison et augmente nos marées, et combien la taille du soleil et la distance qui nous sépare de lui, rendre la vie possible sur terre. En fait, nous croyons que les conditions qui nous permettent de faire des découvertes scientifiques sur terre sont réglées de manière si précise qu’il faudrait un grand niveau de foi pour attribuer leur existence au hasard.

Gonzales : nous n’habitons pas seulement un endroit de la voie lactée qui est, de manière fortuite, optimal pour la vie ; cet endroit se trouve être aussi la meilleure plate-forme globale pour que les astronomes et les cosmologistes puissent faire toutes sortes de découvertes. Notre emplacement éloigné du centre de la galaxie et sur un niveau plat du disque nous donne un point de vue particulièrement privilégié pour observer les étoiles à la fois proches et distantes. Nous sommes aussi dans une excellente position pour détecter le rayonnement cosmique naturel, ce qui est d’une importance cruciale pour nous aider à comprendre que notre univers a eu un commencement dans le big-bang. Il n’y a aucun autre moyen d’obtenir ces données. Et si nous étions à un autre endroit dans la galaxie, notre capacité à détecter ce rayonnement naturel serait beaucoup moins grand.

Richards : découvrir que nous avons un univers où les lieux où se trouvent des observateurs sont aussi les endroits où l’on peut le mieux faire ces observations, c’est assez surprenant ! Je vois cette conception intelligente non seulement dans la rareté de la vie dans l’univers, mais aussi dans ce modèle précis qui réunit habitabilité et mesurabilité.

Après avoir été diplômé d’Harvard et de l’université de Chicago, O’Keefe devint un astronome renommé et un pionnier en matière de recherche spatiale. Eurgène Shoemaker l’appelait « le parrain de  l’astrogéologie ». Il fut récompensé par de nombreux honneurs, y compris par la plus grande distinction accordée par le Goaddard space flight center. On lui doit de nombreuses découvertes déterminantes dans ses recherches scientifiques à la NASA. Ce furent ses découvertes en astronomie qui soutinrent sa propre foi en Dieu. Il tenta de faire une estimation de la probabilité des conditions pour que la vie existe ailleurs. Il parvint à la conclusion que, si ses calculs étaient exacts, en vertu des probabilités mathématiques, « seule une planète dans l’univers est susceptible de porter une vie intelligente. Nous en connaissons une – la terre – mais il n’est pas certain qu’il y en ait beaucoup d’autres, et peut-être qu’il y en a aucune autre ». Il fera cette déclaration suivante : « nous sommes, d’un point de vue astronomique, un groupe de créatures chéries, dorlotées et choyées ; l’affirmation darwinienne selon laquelle nous nous serions fait tout seuls est aussi ridicule et charmante que sont les efforts courageux d’un bébé pour se mettre sur ses pieds tout en refusant de tenir la main de sa mère. Si l’univers n’avait pas été fait avec la plus grande des précisions, nous n’aurions aussi bien pu ne jamais exister. Ces circonstances indiquent, selon mes observations, que l’univers a été créé pour que l’homme puisse y vivre. » Et pour que l’humanité puisse l’explorer.

Lee commente : Des plaques géantes qui équilibrent les gaz à effet de serre, des isotopes radioactifs qui agissent comme une fournaise souterraine pour favoriser la vie, une dynamo interne qui génère un champ magnétique qui dévie les dangers cosmiques, un circuit fermé d’une grande précision qui unit météorologie et biologie – j’avais besoin de m’arrêter pour m’émerveiller devant les processus complexes et entremêlés qui orchestrent l’environnement de notre planète. Et ce n’est pourtant qu’un aperçu car il y a encore bien d’autres phénomènes d’une précision extraordinaire.

En plaçant en parallèle toutes ces découvertes autour de notre emplacement privilégié dans l’univers, je reste sans voix pour exprimer mon émerveillement. Suggérer que tout cela ne soit que le fruit du hasard devint pour moi complètement absurde : les signes de la conception intelligente sont tellement évidents, depuis les confins de la voie lactée jusqu’au noyau interne de notre planète.

Les découvertes de Gonzales et de Richards montrant que le cosmos fut conçu pour la découverte ajoutent une nouvelle dimension convaincante à l’existence d’un créateur. Et franchement, leur observation sont logiques. Si Dieu a si précisément, si soigneusement, si tendrement, et si étonnamment construit un habitat si extraordinaire pour ses créatures, il serait alors aussi logique qu’il ait voulu qu’elles puissent l’explorer, le mesurer, l’apprécier et être inspiré par lui – pour finalement, et de manière beaucoup plus importante encore, le découvrir, lui, le créateur, au travers de son oeuvre.

Les arguments cumulés en faveur d’un créateur

Le biologiste Jonathan Wells avait dit que « comme tout autre théorie scientifique, l’évolution darwinienne devrait être continuellement comparée avec les faits. Si elle ne correspond plus aux faits, elle doit être réévaluée ou abandonnée – sinon ce n’est plus de la science mais un mythe ».

En contemplant la doctrine du darwinisme qui soutient encore l’athéisme de beaucoup de personnes, il ne faut pas très longtemps pour s’apercevoir qu’elle est simplement trop farfelue pour être crédible. Il bien faut se rendre compte que pour admettre le darwinisme et son hypothèse sous-jacente du naturalisme, il faut croire que :

- Rien produit tout.

- L’absence de vie produit la vie.

- Le hasard produit un réglage minutieux.

- Le chaos produit de l’information.

- L’absence de conscience produit la conscience.

- L’absence de raison produit la raison.

Sur cette base, il faut admettre que le darwinisme exige un pas de foi aveugle qu’une personne sensée ne devrait pas faire. Dit simplement, les principaux piliers de la théorie de l’évolution sont tombés en décomposition, une fois soumis à un examen précis. La somme de foi nécessaire pour maintenir sa croyance dans les affirmations principales et controversées du darwinisme vont bien au-delà de ce que l’on peut estimer de raisonnable compte tenu des faits scientifiques. De plus, le naturalisme n’a aucune explication crédible pour expliquer comment l’univers a commencé. Cet échec des idées naturalistes et darwinistes ouvre la porte pour considérer une autre hypothèse – selon laquelle l’univers et la vie qu’il contient sont le produit d’un concepteur intelligent. (Voir les 2 dernières vidéo à ce sujet : La science moderne face à al théorie de l’évolution et les origines de l’homme ou encore la vidéo Dieu et la science. )

L’hypothèse de la conception intelligente

« Une grande question fondamentale telle que croire ou pas en Dieu ne se règle pas sur un unique argument, a déclaré le physicien et théologien John Polkinghorne. C’est une question trop compliquée pour être traitée aussi simplement. Ce qu’il faut faire, c’est considérer un grand nombre de questions différentes pour voir si, oui ou non, les réponses obtenues s’adaptent dans une image globale et logique. »

Tous ceux qui ont ouvert leur esprit à la possibilité de considérer des explications allant au-delà du naturalisme, ont découvert que l’hypothèse de la conception intelligente est celles qui explique le mieux les faits scientifiques. La puissance explicative de l’hypothèse de la conception intelligente surpasse celle de toutes les autres théories. Voyons ensemble quelques-uns des faits apportés par la science et abordée dans la vidéo.

L’argument de la conscience

Beaucoup de scientifiques parviennent à la conclusion que les lois de la chimie et de la physique ne peuvent expliquer notre expérience de la conscience. Le professeur J. P. Moreland, pour définir la conscience, montre comment notre introspection, nos sensations, nos pensées, nos émotions, nos désirs, nos croyances et notre libre arbitre font de nous des êtres vivants et conscients. L’âme contient notre personnalité et anime notre corps.

Selon un chercheur qui a montré que la conscience continuait après que le cerveau d’une personne ait cessé de fonctionner, les découvertes scientifiques actuelles « soutiennent l’hypothèse selon laquelle « l’esprit », la « conscience » ou « l’âme » est une entité distincte du cerveau. » Si vous ne le croyez pas, cette vidéo vous en convaincra : Expériences de morts imminentes.

Comme le dit Moreland, Docteur en philosophie et en théologie, « il est impossible d’obtenir quelque chose à partir de rien ». Si l’univers a commencé avec de la matière sans vie et sans conscience, « comment parvenez-vous à obtenir quelque chose de totalement différent – des créatures conscientes, vivantes, douées de la faculté de penser, de ressentir et de croire – à partir de matériaux n’ayant pas ces qualités ? » Mais si tout a commencé avec l’esprit de Dieu, dit-il, « nous n’avons plus de problèmes pour expliquer l’origine de notre esprit. »

Le philosophe darwiniste Michael Ruse, admet que « personne, et sûrement pas un darwinien, ne semble avoir la réponse au problème de la conscience ». John C. Eccles, éminent neurophysiologiste et prix Nobel, parvient à la conclusion suivante : « Je suis contraint de croire qu’il y a ce que nous pourrions appeler une origine surnaturelle à mon esprit, doué de la conscience du moi, ou à ma personnalité ou encore mon âme. »

Lorsque l’on cumule aux arguments de la conscience, les arguments de la cosmologie, de la physique, de l’astronomie, de la biochimie, de la biologie, de l’histoire, de l’archéologie et de la théologie, le verdict devient de plus en plus clair face à un tel plaidoyer.
L’identité du concepteur

Mais qu’est-ce, ou qui est, ce maître concepteur ? Comme ce jeu pour enfant où il faut relier les points numérotés pour former un dessin, la science, l’histoire, l’archéologie, la théologie et l’expérience se relient entre eux pour former un dessin assez clair du concepteur.

Comme Craig l’avait expliqué au cours de notre entretien, l’argument de la cosmologie démontre que la cause de l’univers doit venir d’un être sans commencement, sans cause d’existence, intemporel, immatériel, personnel, doué du libre arbitre et d’une puissance extraordinaire. Dans le domaine de la physique, Collins a établi que le créateur est intelligent et a continué à s’impliquer dans la création après le big-bang.

L’argument de l’astronomie, montrant que le créateur fut incroyablement précis quand il créa un lieu d’habitation pour les créatures qu’il avait conçues, implique logiquement qu’il se soucie d’elles et veut en prendre soin. Aussi, Gonzalez et Richards ont présenté l’argument selon lequel le créateur avait au moins un but pour ses créatures – explorer le monde qu’il a conçu, et ainsi le découvrir, lui aussi, par ce moyen.

La biochimie et l’existence des informations biologiques affirment non seulement l’activité du créateur après le big-bang, mais elle montre aussi son extraordinaire créativité. L’argument de la conscience, selon Moreland, permet d’établir que le créateur est rationnel, nous donne une base pour comprendre son omniprésence et suggère la crédibilité de la vie après la mort.

Ceci ne dépeint pas l’image du Dieu du déisme, qui aurait formé l’univers puis l’aurait abandonné à son propre sort, sans intervenir. Comme Meyer l’a expliqué dans mon premier entretien, il y a abondance de signes qui montrent l’activité continuelle du créateur après l’acte de création initiale, ce qui rend le déisme irréaliste.

Le panthéisme, idée selon laquelle l’univers coexiste avec le créateur, ne tient pas devant les faits, parce qu’il est incapable d’expliquer comment l’univers est parvenu à l’existence. Si le Dieu du panthéisme n’existait pas avant l’univers physique, il n’a pas été capable de mener cet univers à l’existence.

Craig a aussi expliqué comment le principe du rasoir d’Ockham élimine les dieux multiples du polythéisme, nous laissant avec un créateur unique. De plus, la nature personnelle du créateur réfute l’idée d’une force impersonnelle comme le prône les religions du nouvel âge.

À l’inverse, le portrait du créateur qui apparaît d’après les données scientifiques est incroyablement cohérent avec la description de Dieu transmise par la Bible.

La question de savoir si ces qualités ne pourraient pas aussi correspondre aux divinités des autres religions a été soulevées, mais il faut ajouter à ces caractéristiques, les différents point découvert en étudiant l’histoire ancienne et l’archéologie.

Comme décrit dans le livre Jésus : la parole est à la défense - dont un résumé présent dans le témoignage de Lee sur le site – les données convaincantes établissent la fiabilité du nouveau testament, démontre l’accomplissement d’anciennes prophéties dans la vie de Jésus de Nazareth et soutiennent la résurrection de Jésus comme étant un fait réel et constaté dans la réalité physique et temporelle. En effet, sa résurrection est un fait surnaturel sans précédent, qui authentifie l’affirmation de Jésus lui-même selon laquelle il est le Fils unique de Dieu. De plus, nul autre livre que la Bible ne contient des prophéties aussi précises et extraordinaire qui se sont pourtant accomplit à la lettre, formant ainsi un sceau divin attestant de l’authenticité et la fiabilités des écritures.

L’étendue, la variété, la profondeur et la puissance de persuasion saisissante des données issues à la fois de la science et de l’histoire ont confirmé la crédibilité du christianisme au point ou tous doutes ne peuvent que s’évanouir après un examen minutieux.

Commentaire de Lee Strobel : « Au contraire du darwinisme, pour lequel ma foi aurait dû aller à contre-courant de ce qui apparaissait comme évident, le fait de placer ma confiance dans le Dieu de la Bible fut, ni plus ni moins, la décision la plus rationnelle que je pouvais prendre. J’ai simplement laissé le courant des faits m’emmener jusqu’à la conclusion la plus logique. » Et comme tous ceux qui ont pris cette décision et cet engagement, sa vie en fut positivement bouleversée!

En ce qui concerne Polkinghorn, qui fut un physicien mathématicien reconnu à Cambridge avant d’embrasser une carrière de ministre de l’Évangile, le raisonnement qu’il utilisait en science l’a aidé à tirer des conclusions radicales au sujet de Dieu qui transformèrent sa vie :

« Dans le monde microscopique, je crois en des choses que je n’ai jamais pu voir comme des quarks, parce qu’ils expliquent des faits scientifiques directs. En ce qui concerne la réalité invisible de Dieu, son existence explique un grand nombre d’aspects de notre connaissance et de notre expérience : l’ordre et la fécondité du monde physique ; le riche caractère de la réalité ; l’expérience humaine presque universelle de culte et d’espérance ; le phénomène de Jésus-Christ (y compris sa résurrection). Je pense que des processus similaires de réflexion sont applicables dans les deux cas. Je ne crois pas changer de manière de penser quand je base de la science et la religion… Dans leur quête pour la vérité, la science et la foi sont, d’un point de vue intellectuel, des proches parents. »

Il ajouta cependant une distinction importante :

« La connaissance religieuse est plus exigeante que la connaissance scientifique. Elle requiert une attention aussi scrupuleuse pour la vérité, mais elle exige aussi en réponse un engagement en fonction de ce que l’on a découvert. »

Selon McGrath, le mot hébreu pour « vérité » suggère une chose sur laquelle on peut s’appuyer. La vérité, c’est donc plus que simplement le fait d’avoir raison.

« Il s’agit de fiabilité. C’est un concept relationnel, qui nous dirige vers quelqu’un qui est totalement digne de confiance. Il ne nous demande pas de connaître un nouveau fait mais de rentrer dans une relation avec celui qui est capable de nous soutenir et de nous consoler. »

Les faits de la science et de l’histoire ne peuvent nous entraîner que jusqu’à un certain point. La vérité exige, à un moment ou un autre, une réponse. Lorsque nous décidons de ne pas seulement considérer le concept abstrait de l’existence d’un créateur intelligent, mais de l’accepter comme mon Créateur – faisant ainsi de lui mon Dieu – que je peux rencontrer, avec qui je peux être chaque jour en relation et avec qui je passerai l’éternité, comme il me l’a promis, cela change tout.

Le fait de trouver le but pour lequel Dieu vous a fait – quel qu’il soit – et le poursuivre pleinement, constitue simplement la meilleure manière de vivre ! »

Il faut oser chercher. Dire cela évoque le risque que la recherche de Dieu implique. Effectivement, à un moment précis, la vérité que vous découvrez exige de vous une réponse. Elle peut tout changer. Mais c’est cela l’honnêteté et la sincérité. Que choisirez-vous ?

Finalement, notre vie, notre attitude, notre philosophie, notre vision du monde, nos priorités et nos relations vont être bouleversées dans le bon sens.

Si, d’un point de vue spirituel, vous êtes en recherche ou si vous êtes sceptiques, j’espère que vous prendrez la décision de chercher vous-même la réponse. En fait, l’approche en trois questions fournit une bonne ligne directrice :

- Premièrement existe-t-il un Dieu qui a écrit l’univers ?

- Deuxièmement, Dieu s’est-il révélé à l’humanité au moyen de la Bible ou de tout autre écrit sacré ?

- Troisièmement, Jésus est-il le fils de Dieu – réunissant divin et humain en une même personne – et peut-il nous venir en aide comme il le prétend ?

Vous découvrirez alors que l’univers est gouverné non seulement par des lois physiques, mais aussi par des lois spirituelles. Les lois physiques indiquent un créateur, les lois spirituelles montrent comment le connaître personnellement, à la fois pour le présent et aussi pour l’éternité.

Après tout, il n’est pas seulement le créateur au sens large ; il est votre créateur. Vous avez été conçu pour être en relation avec lui, d’une manière vivante, dynamique et intime. Si vous le recherchez de manière intense et sincère, il a fait la promesse de révéler les indices dont vous aurez besoin pour le trouver. Vous avez même peut-être ressenti, en lisant cet article ou à d’autres moments dans votre vie, que Dieu vous cherchait d’une manière douce et subtile bien que très réel.

Vous avez été aussi conçu pour la découverte – et la plus grande découverte de toute votre vie vous attend. Alors, j’espère que vous rechercherez la connaissance scientifique, mais que vous ne vous arrêterez pas là. Ne laissez pas son attrait devenir la destination finale de votre quête ; permettez-lui plutôt de vous guider au-delà d’elle-même, vers les implications extraordinaires qu’elle peut vous offrir, pour votre vie et votre éternité. Voici la suggestion : prenez un moment pour laisser les mots qui suivent pénétrer au fond de vous-même. Laissez ces paroles, exprimées si élégamment par Alister McGrath, vous donner un élan vers l’aventure de votre vie :

Beaucoup ont éprouvé à la vue merveilleuse du ciel scintillant d’étoiles, un sentiment d’émerveillement, une impression de transcendance chargée d’un sens spirituel. Pourtant, ce n’est pas l’éclat éloigné des étoiles qui créent ce sentiment d’appartenance ; il ne fait que révéler ce qui est déjà présent en nous. Il n’est qu’un catalyseur de notre perception spirituelle, nous révélant le vide qui est en nous et nous poussant à nous demander comment ce vide pourrait être comblé.

Notre véritable origine et notre destinée trouvent-t-elles leur source au-delà de ces étoiles ? N’existe-t-il pas une contrée d’où nous sommes tous originaires ? Ne sommes-nous pas des exilés aspirant secrètement à retrouver notre terre natale ? L’accumulation des mécontentements et des désillusions de notre existence présente ne nous indique-t-elle pas une autre réalité dans laquelle se trouve notre véritable destinée et qui ne peut faire entendre sa voix en nous que d’une manière presque imperceptible ?

Supposez que notre destination ne soit pas seulement ici, mais qu’une contrée meilleure soit à notre portée ? Nous n’avons pas vraiment le sentiment d’être d’ici. Nous avons dû perdre notre chemin. Cela ne rendrait-il pas notre existence à la fois étrange et merveilleuse ? Étrange, parce que notre véritable destinée n’est pas ici. Merveilleuse, parce qu’elle peut nous mener là où nous pouvons découvrir une véritable espérance.

La beauté d’un ciel nocturne ou la majesté d’un coucher de soleil nous pousse à regarder vers nos origines et vers l’ultime satisfaction que notre coeur recherche éperdument. Mais si nous prenons les signes indicateurs pour notre destination finale, nos espérances et nos aspirations ne seront que des buts inférieurs qui ne pourront jamais nous permettre d’atteindre le sens de notre existence auquel nous aspirons si fortement.

 

Conclusion

Jésus a affirmé être le Fils de Dieu, celui qui est « le Chemin, la Vérité et la Vie », celui qui ne fait qu’un avec Dieu, celui qui est son empreinte, son incarnation, donnant un accès complet à Dieu. Jésus est la révélation ultime et totale de Dieu, Dieu se faisant homme et partageant notre condition humaine pour sauver l’humanité. Magnifique mystère de la croix révélé à travers la Bible ! Par le biais des différents témoignages de ce site et des différents montage vidéo concernant « la bonne nouvelle », nous souhaitons à chacun une merveilleuse aventure en découvrant vraiment qui est Jésus à travers son message, son enseignement mais surtout à travers le véritable but de sa mission sur terre qui est toujours de sauver quiconque place sa foi en lui. Le salut accessible à tous, sans exceptions. Il suffit de vouloir se détourner du mal et de se tourner de tout son coeur vers le seul Dieu vivant qui nous a donné un puissant sauveur : Jésus! Il ne laissera pas sans réponse celui qui le cherche dans l’humilité avec un coeur intègre et sa puissance surnaturelle transformatrice se manifestera dans vos coeurs!

« Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Actes 4.12

Note importante : jusqu’à la 47ème minute, ce montage vidéo est essentiellement composé d’une sélection des morceaux les plus pertinents du documentaire scientifique intitulé « The Signs », disponible librement sur internet. Bien que ne partageant pas la même foi que les auteurs de ce film (grande divergence concernant la révélation de Dieu et de son message au travers du Messie Yéshua(Jésus-Christ), il est évident que nous partageons la même approche scientifique consistant à rendre public les dernières découvertes scientifiques menant inévitablement à l’existence d’un Dieu unique et tout puissant. Il est aussi important de signaler qu’une partie non négligeable du documentaire « The Signs » est en vérité composée de travaux et commentaires de quelques uns des plus grands apologistes bibliques. Savoir que Dieu existe est un premier pas important. Mais le véritable pas décisif pour chacun est celui de la foi. Mais qu’est ce que la foi et en quel Dieu ? La foi implique un engagement, une fidélité, une confiance. Yéshua (Jésus) lui même dira : « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui. » Jean 14.21. A travers ce site, nous sommes heureux de donner à chacun un grand nombre de pistes, d’indices et de ressources pour aider toute personne à franchir ce premier pas de foi libérateur vers le Dieu vivant par son Fils Yéshua(Jésus). Nous croyons fermement pour avoir expérimenté la vérité de la parole de Dieu dans la Bible, que Dieu s’est révélé définitivement et totalement au travers d’une seul personne qui est Yéshua Le Messie(Jésus-Christ) et dont l »histoire, les enseignements et sa mission sur terre sont pleinement révélés de la genèse à l’apocalypse, notamment dans les textes de la nouvelle alliance. Aucun autre livre ne contient la révélation du plan de Salut que Dieu a fourni à l’humanité toute entière. Vous trouverez sur ce site un grand nombre d’éléments venant attester de l’aspect surnaturel de la Bible et donnant aux plus sceptiques matière à s’appuyer avec confiance sur la parole inspirée de Dieu.

« Ta parole est une lampe à mes pieds est une lumière sur mon sentier ». Psaume 119.105

Source: http://www.rencontrerdieu.com/fiabilite-de-la-bible/dieu-et-la-science/la-science-revele-lempreinte-de-dieu-un-serieux-plaidoyer-en-faveur-du-dieu-createur-2056

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L
Non, la croix de Jésus n'avait pas la forme d'un "T".En effet, comment les soldats romains auraient-ils pu accrocher l'écriteau sur lequel était écrit: "Jesus Christ le Roi des Juifs."On lit qu'ils ont cloué cet écriteau au dessus de sa tête....donc, la croix de Jésus n'avait pas la forme d'un "T".fraternellement. 
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J
Super vidéo, Caleb ! Grand merci de l'avoir postée sur ton blog.<br /> La ressemblance entre la forme de la molécule "laminine" et la croix est un peu facile et pas tout à fait correcte, puisque la croix avait plutôt la forme d'un T. Mais bon, c'est un détail et la vidéo est vraiment très bien faite et instructive.<br /> Bien à toi<br /> Jacquy
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