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L’expression "Nédihim" en hébreu signifie qu’ils seront restés groupés et non pas dispersés comme les gens de la tribu de Juda qui sont désignés par le même prophète comme "Nefoutsim".
Plusieurs textes du livre du prophète Jérémie, Jér. 3, Jér. 10 v. 5 et Jér. 31, montrent que des représentants des 10 tribus perdues doivent être présents dans le pays promis au moment de la venue du Messie.
C’est pourquoi le rabbin Avihaïl n’a pas pour intention de ramener l’ensemble des 10 tribus dans le pays, mais simplement des représentants de chacune des tribus pour rendre possible alors la venue du Messie.
Le psaume 60 déclare : « A moi Galaad, à moi Manassé ». Cela signifie que la tribu de Manassé qui a été la première à être exilée devait être aussi la première à revenir, ce qui fut le cas.
On a souvent posé au rabbin la question : « Mais qu’en est-il des falashas qui sont des descendants de la tribu de Dan et qui ont été les premiers à revenir ? »
Ce dernier nous répond : "A l’inverse de la tribu de Manassé, selon une vieille tradition, les membres de la tribu de Dan se sont exilés volontairement, ils n’ont pas été déportés de force.
Selon ce que disent les sages, c’est parce qu’ils n’ont pas voulu prendre part à la guerre civile qui a suivi la mort de Salomon et qui a opposé les tribus du Nord et les tribus du Sud, que les fils de Dan se sont exilés au-delà des fleuves de l’Ethiopie".
Il existe une autre tradition selon laquelle, après avoir été dispersés et exilés dans la région de Halar sur les fleuves de Gozan et de Habor (2 Rois 17.6) à peu près 250 000 exilés se sont retrouvés dans toute cette région située au nord de l’Irak actuel.
Des sources assyriennes anciennes nous disent que le roi d’Assyrie avait peur d’une révolte de ces gens, qui aurait entraîné aussi une révolte des populations au milieu desquelles ils vivaient.
UNE DEUXIEME DEPORTATION
Pour éviter ce risque, le roi d’Assyrie les a soumis à une deuxième déportation au Nord-Est de cette région située près d’un affluent de l'Amoudaria, qui serait précisément le fleuve de Gozan dont il est question dans le 1er livre des Rois chapitre 17 et cette région est devenue “Jazan”. Donc, ils ont été à partir de là, exilés à 1 000 kilomètres au Nord-Est du fleuve de Gozan, dans une région montagneuse à peu près vide d’habitants, qui est devenue aujourd’hui l’Afghanistan dans laquelle on retrouve la racine "Jazan" dans leur langue, c’est-à-dire Gozan. Il semble bien qu’à la base de la population afghane actuelle se trouvent les 10 tribus perdues.
En effet, la plupart des Israélites qui ont été dispersés dans ces lieux ont trouvé une région quasiment vide d’habitants, de sorte que les 10 tribus ont été à la base de la population afghane actuelle.
De là, ils ont été amenés dans le Turkestan chinois, selon ce qui est écrit dans Esaïe 43, où il nous est dit qu’ils seront ramenés du pays de Sin, de Sinim, ce qui signifie en hébreu la Chine. Puis, d’autres sont allés en Birmanie, en Inde, au Cachemire.
Il semble que depuis l’Afghanistan, les 10 tribus se soient dispersées en deux branches. Une branche a suivi une route nord par la passe de Peshawar, dont le nom aussi vient de l’expression "Hamor" – Peshawar signifie passe de Hamor –. Ils sont allés au Cachemire dans le nord de l’Inde, le Turkestan chinois. Une autre branche a pris la direction du Sud, suivant l’ancienne route de la soie en direction du nord de la Birmanie où la tribu des "Karens" a été la dépositaire de toutes ces traditions, puis ils sont arrivés en Corée.
LE JAPON A-T-IL ETE CREE PAR LES 10 TRIBUS PERDUES ?
Là, le rabbin Avihaïl évoque des découvertes surprenantes qui ont été confirmées ces temps derniers par des chercheurs japonais totalement indépendants, qui ne sont ni juifs, ni chrétiens.
On sait que l’archipel japonais a été peuplé par des populations qui sont venues de la Corée, mais ce qui est révolutionnaire dans les recherches faites aujourd’hui, c’est qu’il semble que comme pour l’Afghanistan, la base de la population japonaise était en fait des descendants des 10 tribus perdues.
On a découvert que 60% de la population japonaise avait des coutumes juives et des signes de la religion israélite. Exemple : les temples ont un Lieu Saint et un lieu Très Saint. On y trouve une arche qui est portée en procession et qui ressemble à l’arche d’alliance. Chaque temple a un grand prêtre. On y offre de l’encens matin et soir comme dans le Temple.
Un grand nombre de Japonais sont circoncis le 8ème jour comme les "Patanes" de l’Afghanistan et de la tribu de Manassé.
Cette circoncision est accomplie avec des couteaux de pierre comme cela est décrit dans le livre de Josué au moment de la circoncision de Guilgal.
Pour ce qui concerne les "Patanes", membres de la tribu de Manassé, ils n’ont pas de brebis à sacrifier. A la place, ils sacrifient des bovins.
Pour revenir aux Japonais, ils appliquent aussi les rites de purification et d’impureté, notamment l’isolation de la femme pendant le temps de son impureté menstruelle. L’offrande d’un jeune enfant est faite à Pâques, mais on lui substitue au dernier moment un agneau, un peu à la manière du sacrifice d’Isaac. De nos jours, cette coutume est abandonnée car cela traumatisait l’enfant qui était ainsi promis à un sacrifice qui n’avait pas lieu...
Aujourd’hui, on a retrouvé une 2ème tribu importante, la tribu d’Ephraïm dont les premiers membres sont en train, semble-t-il, de revenir en Israël. Cette tribu qui comprendrait 7 millions et demi de membres, est située aux frontières entre l’Afghanistan et le Pakistan.
Cette zone est actuellement inaccessible du fait de la guerre, de telle sorte que les membres de l’organisation "Amishav" ne peuvent s’y rendre. Toutefois, la plupart des membres de cette tribu s’enfuient dans les pays d’Occident, Amérique du Nord, Etats-Unis, Canada, Europe Occidentale et notamment, beaucoup viennent en France. C’est la raison pour laquelle le rabbin Avihaïl se proposait de venir dans notre pays afin d’y rencontrer les membres de la tribu d’Ephraïm pour les inciter à revenir dans le pays promis.
Dans cette même région, on a retrouvé des membres de la tribu de Ruben, puis des membres de la tribu d’Aser, de Nephtali et en Perse, c’est-à-dire en Iran, des membres de la tribu de Siméon. Ces différentes tribus possèdent une “mezuza” sur les portes de leur maison. Leur saga est écrite en hébreu. Ils allument des bougies le vendredi soir, font des ablutions rituelles, sacrifient l’agneau de Pessah et enfin, ont l’espoir de revenir un jour dans le pays promis.
LES EPHRAIMITES A HEBRON ?
Enfin, on a trouvé aussi des descendants des 10 tribus dans la région de Hébron. En effet, nous lisons dans la Bible que tous les habitants israélites des 10 tribus n’ont pas tous été déportés en Mésopotamie.
Bon nombre sont restés sur place. Lorsque les Assyriens ont transformé Samarie en province assyrienne, nombre d’entre eux se sont rendus dans le sud, dans la tribu de Juda, pour continuer à mener une vie conforme à la législation biblique. On a retrouvé récemment des descendants des 10 tribus qui étaient venus s’installer en Juda, dans cette région. Un certain nombre d’entre eux ont adopté le judaïsme officiel, c’est-à-dire celui de la tribu de Juda. D’autres sont passés à l’Islam, mais se souviennent de leur origine. Certains d’entre eux sont revenus au judaïsme, d’autres aussi ont entrepris ce processus.
ET LE NOUVEAU TESTAMENT ?
Il est clair que le Nouveau Testament aussi croit au retour des 10 tribus perdues.
Ainsi, en Luc 22, il est écrit : « Vous êtes ceux qui avez participé avec moi à mes épreuves afin que vous mangiez et que vous buviez dans mon Royaume et que vous soyez assis sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël ».
Ainsi, les douze apôtres ont été choisis par Jésus pour devenir les chefs des douze tribus au temps de la fin et c’est la raison pour laquelle ils devaient être douze, de sorte que lorsque l’un d’entre eux, Judas, a disparu, il a fallu en élire un douzième pour le remplacer.
Nous retrouvons dans la nouvelle Jérusalem, les douze apôtres qui sont associés aux douze tribus. Les douze portes de la nouvelle Jérusalem sont des perles qui portent le nom des douze tribus et les fondements de ces portes portent les noms des douze apôtres de l’Agneau, c’est-à-dire que nous retrouvons cette association entre les 12 apôtres et les 12 patriarches, ancêtres des 12 tribus d’Israël.
Enfin, le chapitre 7 du livre de l’Apocalypse nous montre 144 000 rachetés des 12 tribus d’Israël.
Il est donc évident que le Nouveau Testament a fait sienne cette tradition selon laquelle lors de la venue du Messie, les douze tribus seront rassemblées.
Les théologiens et exégètes chrétiens avaient peine à croire que les 10 tribus perdues puissent réapparaître un jour. Aujourd’hui, c’est chose faite. La quasi totalité des 10 tribus a été retrouvée. Trois de ces tribus sont déjà revenues dans le pays, ou sont en cours de retour à savoir, la tribu de Dan, la tribu de Manassé et la tribu d’Ephraïm. Ainsi que le précisait le rabbin Avihaïl, il n’est pas question de ramener l’ensemble des 10 tribus dans le pays promis, ce sera la tâche du Messie, selon ce qui est écrit en Zacharie 10 verset 10 : « Je les ramènerai de tous les pays où je les ai dispersés et l’espace ne leur suffira plus ». Mais le but, c’est de faire en sorte qu’il y ait des représentants des 10 tribus perdues dans le pays promis lorsque le Messie viendra.
Il est intéressant de constater qu’en 1948 au moment de la proclamation de l’Etat d’Israël, les membres du Conseil provisoire se sont interrogés sur le nom qu’il convenait de donner au nouvel Etat. Il y eut trois propositions : "Etat juif", "Juda" et "Etat d’Israël". La plupart des membres de ce Conseil étaient des laïcs et curieusement, ils ont été conduits à choisir l’expression "Etat d’Israël" et non pas Etat de Juda, qui aurait limité les citoyens du nouvel Etat seulement aux descendants de la tribu de Juda, c’est-à-dire les Juifs actuels. Mais l’expression Etat d’Israël laissait ouverte la porte à des exilés des 10 tribus, alors même que les membres du Conseil ignoraient à cette époque que les 10 tribus existaient bien quelque part à l’est de l’Irak actuel et qu’on devait les retrouver simplement des dizaines et des dizaines d’années plus tard... On est obligés de voir dans ce phénomène une nouvelle manifestation de l’extraordinaire direction de l’Esprit de Dieu qui préside depuis plus d’un siècle maintenant à la saga et à l’épopée de la résurrection d’Israël et la résurrection du "Pays promis", conformément aux Écritures et conformément aux prophéties.
Sources : www.lespoir.fr et www.maranatha77.com/