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Les sons du Shofar
La personne qui sonne le shofar fait entendre 4 types de sons distincts :
• Tekia : un son long continu. C’est le son du couronnement. Dans le jardin d'Éden, le premier acte d'Adam fut de proclamer Dieu, Roi. Aujourd'hui c'est le Shofar qui nous annonce, à nous et au monde entier, que Dieu est notre Roi.
A Yom Teruah, nous redéfinissons nos priorités, puis nous retournons à la réalité: c'est Dieu qui dirige le monde, qui fait l'Histoire, déplace les montagnes, mais aussi qui s'occupe de chaque être humain personnellement et individuellement
• Téroua : neuf sons courts, à succession rapide.
À Yom Teruah nous devons nous réveiller, et analyser notre vie objectivement et avec honnêteté. Qui sommes-nous? Où allons-nous? Le son de la Téroua ressemble à la sonnerie d'un réveille-matin, nous extirpant d'une torpeur spirituelle. Le Shofar apporte clarté, vivacité et concentration. Au sujet de Yom Teruah, la Torah nous dit : « Ce sera un jour de terou‘a (sonnerie du chofar) pour vous… »
• Shevarim : trois sons de durée moyenne, qui ressemblent à des gémissements Les trois sons de durée moyenne, qui ressemblent à des gémissements et que nous appelons Chévarim, sont les sanglots du cœur du juif qui aspire à se connecter, à grandir et à accomplir.
Au moment où le son du Shofar retentit, c'est du fond de notre âme que nous nous tournons vers Dieu. Et c'est lorsque notre âme se tient devant Dieu, sans aucune barrière, que nous pouvons vraiment nous laisser aller.
• Tékia guédola : son majeur, long et continu
A Yom Teruah, jour du jugement, il est une alarme pour les consciences.
A Kippour, le Shofar qui retentit marque la fin du jeûne. il n’est pas alarme. Il évoque le shofar du Jubilé qui, tous les cinquante ans, annonçait la libération des esclaves, le renoncement aux dettes et le retour des terres à leurs premiers propriétaires.
Le Shofar est le plus fort des symboles de la fête de Yom Teruah. Mais n'est-il qu'un symbole? Mais que signifie-t-il exactement? Le Shofar ne cache-t-il pas un enseignement profond?
Pourquoi faire sonner le Shofar ?
Il y a beaucoup d’usages du Shofar dans les Écritures (Jéricho, procession de l'arche sous la direction de David …) et nous sommes tous appelés à appliquer ses injonctions à nos vies - sur un plan spirituel et symbolique. Encore, en faut-il saisir le sens et les raisons...
Il servait à l’origine à rassembler après la bataille, à avertir d’un danger et appeler à l’aide ou encore à avertir de quelque chose de nouveau.
On a aussi l’habitude de sonner du shofar pour commémorer un événement exceptionnel (le jour où les troupes israéliennes ont libéré Jérusalem, par exemple). Depuis 1949, la prestation de serment de tout nouveau président de l’Etat d’Israël s’accompagne d’une sonnerie symbolique du shofar.
Le Shofar est sonné les deux jours de Yom Teruah, sauf si le premier jour tombe un shabbat. La sonnerie du shofar qui symbolise une plainte ou un cri, marque l’apogée des cérémonies.
Bien que souvent employé dans le contexte des fêtes religieuses, le "Shofar" reste lié, dans la pensée juive, à la venue du Messie et cela est effectivement en relation avec de nombreux passages bibliques et prophétiques.
12 raisons symboliques pour faire sonner le Chofar
1. Yom Teruah marque le commencement de la création du monde et le jour où Dieu devint son roi.
Lors du couronnement d’un nouveau roi, l’on sonnait de la trompette, et, comme Dieu en ce jour est célébré comme Créateur et donc Roi de l’univers, en son honneur l’on sonne du shofar : « Avec les trompettes et au son du cor, poussez des cris de joie devant le roi, l’Éternel ! » (Ps. 98 : 6). Quand nous entendons le son du Shofar, nous nous souvenons que Yeshoua est le Roi des Rois et le Seigneur des Seigneurs et que nous sommes Ses sujets obéissants.
La sonnerie du Shofar est demandée le jour de Yom Teruah, le jour du son du Shofar.
2. Yom Teruah marque le premier des 10 jours du repentir.
C’est pour cela que l’on fait sonner le Shofar pour annoncer et avertir que cette période a commencé. Yom Teruah est le 1er des 10 jours de repentance. Quand nous entendons le son du Shofar, nous nous souvenons que nous avons besoin de repentance. Le Shofar annonce l’approche d’un danger et nous sommes en danger grave sans la repentance ! (Joël 2)
« Sonnez du Shofar en Sion ! Lancez une clameur sur Ma Montagne sainte... Consacrez un jeûne, proclamez une assemblée solennelle !
Il avertit des jugements sur le péché (Ésaïe 58)
Il a un rôle de sentinelle (Ézéchiel 33, 3-4)
3. Le son du Shofar nous rappelle la révélation sur le mont Sinaï.
Le shofar évoque la révélation du Sinaï, quand la Torah fut reçue au son de la trompette : « Le troisième jour au matin, il y eut des tonnerres, des éclairs, et une épaisse nuée sur la montagne ; le son de la trompette retentit fortement [...] » (Ex. 19 : 16-19), de même il avertit chacun de la mettre en pratique.
Yom Teruah évoque le don de la Torah au peuple, sur le Mont Sinaï. Le Seigneur a choisi de Se révéler aux descendants d’Abraham en leur donnant la Torah au Sinaï. Ce privilège s’accompagnait d’une grande responsabilité. Le son du shofar à Yom Teruah nous rappelle que, lorsque Moïse a lu les paroles de la Torah, le peuple s’est engagé, non seulement à écouter Dieu, mais aussi à Lui obéir. Quand nous entendons le son du Shofar, nous nous souvenons que le son du Shofar a accompagné la révélation du don de la Loi sur le Mont Sinaï et que toute l’Écriture est divinement inspirée.
4. Il sert à rappeler les avertissements de nos prophètes.
Quand nous entendons le son du Shofar, nous nous souvenons de ce que les prophètes ont ordonné : (Jérémie 6, 17) « ...d’écouter le son du Shofar » Les prophètes sont comme des Shofars avertissant du danger !
La nation d’Israël a été jugée pour avoir ignoré les prophètes et il y a un très grave danger à ignorer Messiah Yeshoua, le plus grand des prophètes d’Israël.
Yom Teruah nous remémore les paroles des prophètes. Le shofar est un appel à être attentif aux paroles des prophètes. Le prophète est comme une sentinelle. Sa responsabilité devant le Seigneur est de recevoir une parole pour le peuple, et de la dire ; alors que celui qui entend est responsable de l’écoute. Le son du shofar évoque cette parole prophétique dont parle le prophète Ezéchiel. Ez 33/2-7 : «Si le peuple du pays prend dans son sein un homme et l’établit comme sentinelle et si cet homme voir venir l’épée sur le pays, sonne de la trompette et avertit le peuple ; et si celui qui entend le son du shofar ne se laisse pas avertir, son sang retombera sur sa tête... si la sentinelle voit venir l’épée et ne sonne pas du shofar, si le peuple n’est pas averti et que l’épée vienne enlever à quelqu’un la vie, celui-là mourra dans son iniquité, mais je redemanderai son sang à la sentinelle. »
Lourde responsabilité du prophète, car il parle de la part de Dieu ! De même, l’Eternel nous a établis comme sentinelles pour sonner du shofar sur la Maison d’Israël, et aussi pour sonner du shofar pour les nations. Nous devons écouter la Parole qui sort de Sa bouche et avertir de Sa part.
5. Il sert à nous rappeler la destruction du Temple et la guerre.
Quand Titus détruisit le Temple, il détruisit en même temps le cœur du judaïsme biblique. Le peuple fut dispersé parmi les nations, mais sa prière est toujours restée : « l’année prochaine à Yerushalaïm. ».Es 27 : « en ce jour-là, vous serez ramassés depuis le fleuve jusqu’au torrent d’Egypte, et vous serez ramassés un à un, enfants d’Israël. En ce jour-là, on sonnera de la grande trompette, et viendront ceux qui étaient exilés... » Le son du shofar rappelle aux Juifs de prier le Tout-Puissant pour qu’Il aide à rebâtir le Temple. Et je jour vient où l’Eternel replacera Son Temple sur ce Mont. Jérémie 4/19 « Mes entrailles, mes entrailles. Je souffre au-dedans de mon cœur. Je ne puis me taire car tu entends, mon âme, le son du shofar, ou le cri de guerre. ».
Nous nous souvenons que c’est l’annonce de la bataille parce que nous sommes en guerre ! Le peuple est rassemblé pour la bataille. (Juges 3, 27)
Nous sommes dans la bataille qui fait rage pour les âmes de l’humanité. Satan et ses anges combattent pour que les gens partagent sa destinée. Messiah Yeshoua combat pour le peuple afin qu’il partage Son Éternité ! (Sophonie 1, 14-16)
6. Quand nous entendons le son du Shofar, nous nous souvenons de l’Alliance que Dieu a faite avec Abraham, Isaac et Jacob.
Le Shofar est fait d’une corne d’animal qui nous rappelle l’acte d’Abraham prêt à sacrifier Isaac. « Donne-moi ton fils » Dieu demande la chose la plus sacrée pour lui, ce qui est le meilleur, une partie de lui. Le son du Shofar nous parle de la foi d’Abraham, dont la Foi est le modèle pour nous. A cause de cet acte de foi, Dieu a promis de bénir le peuple d’Israël et de leur donner la victoire sur tous leurs ennemis.
Nous devons être disposés à offrir nos vies pour la sanctification du nom de Dieu et nous prions pour que cela nous serve à rappeler ce qui est bien. Et l’Eternel nous a donné le meilleur de Lui-même. Il ne nous a donné ni un ange, ni une créature, mais une partie de Lui, qui est le vrai don pour l’humanité. Nous aussi devons donner volontairement notre vie au Seigneur, comme un acte d’obéissance, comme un sacrifice vivant. Et le son du shofar nous rappelle de nous donner nous aussi, volontairement, comme sacrifice vivant pour Dieu Lui-même. C’est le prix de notre consécration.
7. Il réveille en nous une sensation de frisson et de peur en nous approchant de Dieu, avec humilité, comme l’exprime le verset 8 du chapitre 3 de Amos : « Est-ce possible que le Shofar sonne dans la ville et que le peuple ne tremble pas ? ».
Yom Teruah est un appel à craindre le Seigneur. « La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse. Et le son du shofar nous rappelle la grandeur de Dieu, et notre humble position devant Lui. Il nous appelle à être humbles, et à nous abaisser.
8. Il sert à nous rappeler la proximité du jour du grand jugement.
Yom Teruah évoque aussi le Jour du Jugement. Car Dieu est juste. En Son temps, fixé à l’avance, Il jugera les méchants et récompensera les justes. Le son du shofar, à Yom Teruah, nous rappelle qu’au grand Jour de l’Eternel, nous rendrons compte de la façon dont nous aurons mené notre vie, et de tous nos actes. Et tous passeront par le tribunal du Mashiah, les justes et les injustes. C’est pourquoi je dois avoir la crainte.
9. Il sert à nous rappeler la future convocation de tous les exilés du peuple d’Israël et à réveiller notre désir ardent que cela se produise.
Es 27/12 et 13 : «En ce temps-là, l’Eternel secouera des fruits, depuis le cours du fleuve jusqu’au torrent d’Egypte, et vous serez ramassés un à un, enfants d’Israël ! En ce jour, on sonnera de la grande trompette, et alors reviendront ceux qui étaient exilés... et ils adoreront l’Eternel, sur la montagne sainte, à Yerushalaïm. » Yom Teruah évoque le rassemblement des Juifs en Israël. Le son du shofar nous rappelle cet ultime rassemblement et la restauration du peuple d’Israël dans sa terre. Es 27/12 et 13 : «En ce jour-là, on sonnera du shofar, et reviendront ceux qui étaient exilés... et ils adoreront l’Eternel sur Sa montagne sainte, à Yerushalaïm ». Le retour des exilés est aussi associé avec la sonnerie du shofar : « [...] Et vous serez ramassés un à un, enfants d’Israël ! En ce jour, on sonnera de la grande trompette [...] » (Es. 27 : 13).
10. Il sert à nous rappeler la résurrection des morts.
Le shofar raffermit notre espérance en la résurrection des morts et est le héraut du Messie « Vous tous habitants du monde, habitants de la terre, voyez la bannière qui se dresse sur les montagnes, écoutez la trompette qui sonne ! » (Es. 18 : 3). Quand nous entendons le son du Shofar, nous nous souvenons que notre résurrection prendra place au Retour du Messie quand le Shofar sonnera.
L’Éternel sonne le Shofar car Il vient. (Zacharie 9, 14-16)
(1 Corinthiens 15, 52) & (1 Thessaloniciens 4, 16)
11. Quand nous entendons le son du Shofar, nous nous rappelons la Fin de toute Guerre.
12. Quand nous entendons le son du Shofar, c’est la proclamation de l’Année du Jubilé, c’est-à-dire de la libération des esclaves.