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Blog de confession chrétienne évangélique traitant de sujets relatifs au salut, à Israel, la fin des temps,les prophéties bibliques, la sanctification, doctrine chrétienne

Lois, statuts, ordonnances, préceptes, commandements, ordres : Quelle différence ? Que dit l'Écriture ?

Je vous présente cet excellent article de Thomas qui nous éclaire sur la signification et la réalité que nous devons mettre derrière le mot Loi  et commandements. Cet article est très utile pour notre compréhension.

Lois, statuts, ordonnances, préceptes, commandements, ordres : Quelle différence ? Que dit l'Écriture ?

« J’élèverai mes mains vers tes commandements que j’aime, et je m’entretiendrai de tes statuts. »(Psaumes 119.48)

torah statut ordonnance loi precpete difference modCette étude aborde un sujet absolument fondamental pour la bonne compréhension de la Parole du Dieu vivant : comprendre le sens et la différence qu’il y a entre les lois, les statuts, les ordonnances, les préceptes, les commandements et les ordres. La conclusion de cette étude permettra de discerner d’une manière limpide et irréfutable ceux et celles qui ont l’amour de la vérité ou qui ne l’ont pas comme il est dit :

« Et vous verrez de nouveau la différence Entre le juste et le méchant, Entre celui qui sert Dieu Et celui qui ne le sert pas. » (Malachie 3:18)

Commençons par une simple question : sauriez-vous expliquer précisément la différence entre chacun des termes marqués en rouge dans les deux versets suivant :

« Observe les commandements de l’Éternel, ton Dieu, en marchant dans ses voies, et en gardant ses lois, ses ordonnances, ses jugements et ses préceptes, selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse, afin que tu réussisses dans tout ce que tu feras et partout où tu te tourneras…» (1 Roi 2,3)

Et : « Parce qu’Abraham a obéi à ma voix, et qu’il a observé mes ordres, mes commandements, mes statuts et mes lois. » (Genèse 26.5)

En dehors des véritables docteurs de la Torah tels que Paul ou Zénas (Tite 3.13) et en dehors de ceux qui ont accès à la compréhension du texte hébreu, rares sont ceux qui peuvent donner une explication biblique conforme à la saine doctrine sur ce sujet. En effet, nos traductions françaises sont malheureusement très imprécises et ne permettent pas de dégager un enseignement clair et solide : dans bien des cas, les termes français changent et sont aléatoirement choisis pour décrire tantôt les mêmes mots hébreux, tantôt des mots hébreux différents. Pour bien comprendre, voici quelques exemples avec, entre parenthèse, le mot hébreu original :

« Le salut est loin des méchants, Car ils ne recherchent pas tes statuts (Hok) » (Psaumes 119:155) ; « Tu observeras cette ordonnance (Hok) » (Exode 13.10). Ici, les mots « statuts » et « ordonnance » sont indifféremment utilisés pour décrire le même mot hébreu « Hok ».

Inversement, le même terme français est parfois utilisé pour décrire des termes hébreux différents, par exemple : « Tu observeras cette ordonnance (Hok) » (Exode 13.10) ; « observez mes ordonnances (Mishpat) »(Lévitique 25.18). Ici, le même mot « ordonnance » fait référence à deux mots hébreux différents : « Hok » et « Mishpat ».

Dernier exemple : « Si tu observes toutes ses lois (Hok), je ne te frapperai d’aucune des maladies ». Cette fois-ci, nous avons un nouveau mot français qui est « loi » pour traduire le mot hébreu « Hok » qui était auparavant traduit par « statuts » ou « ordonnances »

Avec ces quelques exemples parmi des dizaines d’autres, il apparaît qu’il est impossible de se fier aux traductions françaises pour comprendre le message profond que Dieu veut nous donner.

La Torah est le livre de Dieu donné à son Peuple pour qu’il marche dans la sanctification et qu’ils apprennent à connaitre le Créateur. Ce livre divin est écrit dans la langue sainte de l’hébreu. Dans le texte original, chaque mot hébreu est soigneusement sélectionné afin d’enseigner une notion et un message particulier. Les traductions françaises voilent et masquent complètement les multiples enseignements profonds que seul le texte hébreu peut transmettre et ainsi, toute traduction sème inévitablement une confusion qui rend impossible la véritable compréhension de bien des messages clés de la Sainte Torah de Dieu. Le peuple juif « à qui les oracles de Dieu ont été confiés » (Romains 3) ont su garder la compréhension source qui est capitale pour ne pas dévier dans toutes sortes de fausses religions et de fausses doctrines pernicieuses comme il est dit :

« Tu as dans la Torah la règle de la science et de la vérité » (Romains 2.20)

Dans la Torah; chaque mot hébreu possède une signification précise et quiconque donnerait un enseignement au sujet des Lois, statuts, ordonnances, préceptes et commandements, en se basant uniquement sur le texte français sans comprendre ce que signifie les mots hébreux associés, ne pourra que se tromper « par de faux raisonnements ». Malheureusement, dès les premiers siècles de notre ère, en se coupant de ses racines juives, les fausses doctrines et l’apostasie ont infiltré la religion naissante appelée « christianisme » mais gloire soit rendu à Dieu qui restaure toute chose !

Ici, il convient donc de se tenir humble et d’aller consulter le texte source et les explications des sages d’Israël. En hébreu, pour parler des lois, statuts, commandements etc, il y a globalement 6 termes : Mishpat, Hok, Edout, Mishmeret, Mitsva et Torah. Nous allons analyser ici chacun des mots hébreux en proposant la meilleur traduction française possible et surtout, nous allons découvrir la signification et le sens de chacun de ces mots, ce qui permettra désormais d’être au clair lorsque nous les rencontrerons dans le texte.

 

Torah : livre de la Loi de Dieu donnée à Moïse, de Genèse à Deutéronome.

Ce que l’on appelle couramment la « loi de Dieu » ou encore « instructions, enseignements de Dieu », «torah_scroll_rouleau_siane doctrinedoctrine » est défini par un terme hébreu couramment utilisé dans le monde juif. Ce terme est « Torah » souvent traduit par « loi ». La Torah regroupe généralement les 5 premiers livres écrits par Moïse (inspiré de Dieu) appelés aussi « Pentateuque » : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, et Deutéronome. On parle alors plus précisément de « La Torah de Moshé » (ou loi de Moïse). On retrouve également beaucoup d’enseignements issus de la Torah, dans les livres prophétiques et les autres écrits dans lesquels nous pouvons contempler les bénédictions attachées à la vie de quiconque l’observe mais aussi les dramatiques conséquences à ses manquements.

Par exemple, si vous regardez le psaume 119 dans le texte original, vous y trouverez le mot Torah des dizaines de fois. David, rempli de l’Esprit Saint, dira par exemple :

« Mon Dieu, j’ai pris plaisir à faire Ta volonté, et Ta loi (TORAH) est au-dedans de mes entrailles. »(Psaumes 40 : 9)

« Donne-moi l’intelligence, pour que je garde Ta loi (TORAH) Et que je l’observe de tout mon coeur ! »(Psaumes 119 : 34)

« Ta justice est une justice éternelle, et Ta loi (TORAH) est la vérité. » (Psaumes 119 : 142)

La TORAH, d’après le lexique du théologien STRONG, signifie donc « Loi, instruction, commandements de Dieu ». On comprend pourquoi David, dans les psaumes, relie d’une manière étroite la volonté de Dieu à la mise en pratique de la Torah. Effectivement, les bonnes œuvres auxquelles Dieu prend plaisir, sont décrites en détail dans la Torah. En grec, le mot Torah est traduit par didaskalia ou nomos, qui signifient : loi, instructions, enseignements, doctrines.

Lorsque Yeshoua (Jésus) ou l’apôtre Paul parlent de la doctrine ou de la saine doctrine, ils font en vérité référence à la Torah et donc à la Loi de Dieu. En Matthieu 5 : 17-19, Yeshoua affirme par exemple d’une manière claire et précise qu’il n’est pas venu abolir un seul iota des commandements présents dans la Torah et encourage ses disciples non seulement à observer la Loi de Moïse mais aussi à enseigner à l’observer.

Dans son combat contre satan dans le désert, Yéshoua le chassera en répliquant à ses 3 tentations par 3 commandements de la loi de Moïse (Torah). La Torah est l’épée de Dieu, tranchante et efficace pour détruire le malin.

Mais la Torah n’est pas simplement un livre composé de lois et d’interdictions ; c’est infiniment plus. Comme le dit Paul, la Torah, avec toutes les lois qu’elle renferme, ses instruction et ses récits, est spirituelle (Romains 7.14). En plus de contenir de puissantes prophéties sur le Messie, sur Israël, sur l’histoire humaine et sur la fin des temps, la Torah contient toute la profondeur des voies de Dieu, toute Sa science et Sa sagesse au travers d’enseignements merveilleusement profonds que seul le texte hébreu peut nous donner, d’où l’importance de consulter les enseignements des sages d’Israël à ce sujet car ils nous révèlent la profondeur de la saine doctrine en accord avec l’Evangile de Yéshoua.

On peut donc dire de la Torah qu’elle est effectivement la saine doctrine, le manuel et le guide du Dieu tout puissant offert à ses enfants pour qu’ils marchent dans la sanctification et apprennent à connaitre le seul vrai Dieu, en discernant ce qui lui plait et ce qui lui déplaît.

Pour plus d’information sur la définition du mot Torah, rendez-vous à la rubrique glossaire : http://www.rencontrerdieu.com/plus/glossaire-des-termes-hebreux/

Désormais, lorsque vous verrez le mot « loi » faisant référence à la Torah, vous comprendrez beaucoup mieux ce que le texte cherche à enseigner et fuirez toute interprétation qui enseignerait faussement que la Loi (Torah) serait abolie, ce qui est un enseignement grave, dangereux et proche du blasphème contre l’Esprit Saint comme il est dit :

« Il est temps que l’Éternel agisse; ils ont aboli ta loi (Torah). »

Mitsva : Commandements, lois

Dans la Torah, le mot mitsva (commandement) est un terme généraliste qui englobe tous les autres types de commandements. Par exemple, on dit que la Torah regroupent 613 mitsvot (commandements) : cela regroupe en réalité toutes les ordonnances, tous les préceptes, statuts, lois, etc,.

mitsva commandement torah loi dieuLe mot mitsva vient du verbe « létsavot » signifiant « ordonner », « donner ordre ». En général, dans nos traductions française, le mot hébreu « mitsva » est le seul mot qui est régulièrement bien traduit par le mot « commandement ». Ce n’est pas sans raison qu’il s’agit du seul terme bien traduit que l’on retrouve dans des endroits clé des textes de la nouvelle alliance comme pour bien nous signifier que toutes les mitsvot de Dieu (commandements), c’est à dire tous les préceptes, statuts, ordonnances et lois de Dieu sont aussi pour les croyants en Yéshoua qui se disent « chrétiens » :

« Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. » (Matthieu 5.19)

« C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Yéshoua. » (Apocalypse 14:12)

Sur le verset suivant de la Torah :  « Parce que l’homme qui les pratique (les commandements) obtient, par eux, la vie », Rachi fait un commentaire intéressant : « Il s’agit de la vie dans le monde futur. Si tu disais qu’il s’agit du monde présent, ne mourra-t-il pas finalement ? ».

Effectivement, en harmonie avec ce commentaire de Rachi, on se rappelle de la réponse du Messie Yéshoua apportée à cette personne qui lui demandait comment hériter la vie éternelle, c’est à dire la vie dans le monde futur :

« Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. » (Matthieu 19.17) comme il est dit : « Vous garderez mes lois et mes statuts car l’homme qui les pratique obtient, par eux, la vie » (Lévitiques 18.3-5).

On voit à quel point Yéshoua n’annule et ne retranche rien, il ne fait que citer Lévitiques 18.3-5 et reste parfaitement fidèle à tout l’enseignement de son Père dans la Torah.

Mishmeret : ordre, garde

Ce mot vient de la racine Shamar qui signifie Tenir, garder, préserver, protéger. Par exemple, en apocalypse 14.12, lesabraham voix dieu hashem ordre dessin saints sont appelés « Shomer Mitsvot » car ils « gardent les commandements de Dieu »

Par exemple, on dit d’une personne qu’elle est « Shomer Shabbat » car elle garde, observe et protège ce commandement en veillant à ce qu’il ne soit transgressé ni par lui ni par ces proches. Une personne qui n’est pas « Shomer Shabbat » ne prendra pas garde à ce commandement, le négligera, le profanera aisément et sera indifférent face à la profanation des autres.

Mais aussi, ce terme peut faire allusion aux commandements de Dieu non explicités dans la Torah et spécifique à une situation. Par exemple, en Genèse 26.5, il est écrit « qu’Abraham a observé les ordres (Mishmereth) » de l’Eternel. De quels ordres s’agit-il ? Entre autres, il s’agit du sacrifice d’Isaac demandé par Dieu : ce n’est pas un commandement écrit dans la loi de Moïse valable en tout temps pour tout le peuple, il s’agit d’un ordre de Dieu donné dans une situation précise à une personne précise à un moment précis.

En nombres 9, nous voyons également un ordre (mishmereth) de Dieu : « Quand la nuée restait longtemps sur le tabernacle, les enfants d’Israël obéissaient à l’ordre (Mishmereth) de l’Eternel, et ne partaient point (…) A la voix de l’Éternel ils faisaient halte, à sa voix ils décampaient, gardant ainsi l’ordre (Mishmereth) de l’Éternel, d’après l’ordre divin transmis par Moïse. »

Nous voyons clairement ici qu’il s’agit d’obéir à la voix de Dieu. Parfois, au travers d’une réponse à une prière, de rencontres particulières et de confirmations que Dieu donne au travers des circonstances, nous comprenons dans notre esprit que Dieu nous demandera d’aller à tel ou tel endroit : il s’agira alors d’un « mishmeret » de Dieu.

 

Edouyot, Edah : Préceptes, témoignages

Comme le dit le Rav Mordehai BITTON, « Les ‘Edouyot sont des lois qui rappellent des événements. ». Le chapitre 4 et 6 de Deutéronome font références à des edouyot : « Voici les préceptes (‘Edah), les lois et les ordonnances que Moïse prescrivit aux enfants d’Israël, après leur sortie d’Egypte. » (Deutéronome 4.45 et 4.17)

Les edouyot sont des lois qui possèdent en elle même le rappel d’un événement, d’un témoignage (par exemple, le commandement qui nous demande de « se souvenir de la sortie d’Egypte » etc). L’hébreu utilise ce mot pour aussi désigner par exemple les tables de la Loi (tables du témoignage) ainsi que les rouleaux de la Tora, ces mêmes rouleaux que le roi devait toujours avoir avec lui partout où il allait et qu’il devait constamment lire.

 

Analysons maintenant les 2 derniers termes qui regroupent le plus de commandements de la Torah : Les ordonnances (Mishpatim en hébreu) et les statuts ou décrets (Hok, Houka ou Houkim en hébreu).

 

Mishpat : ordonnances morales, justes, compréhensible par la logique humaine.

Le mot hébreu « Mishpat » (mishpatim au pluriel), idéalement traduit par « ordonnance », fait référence à tous les commandements civils et moraux en lien avec son prochain et la communauté. Ce sont généralement des ordonnances accessibles et compréhensibles par la logique humaine.

Le Rav Mordehai BITTON explique que « les Michpatim sont des lois grandement compréhensibles pour l’esprit humain. »

Par exemple, En Exode 21 : 1, il est écrit : « Voici les ordonnances (Mishpat) que tu leur présenteras. ». Effectivement, en analysant les ordonnances contenues dans ce chapitre, nous voyons bien qu’il s’agit d’ordonnances morales et civiles.

Ne pas tuer, ne pas maudire, ne pas médire sur qui que ce soit, ne pas avoir de la haine dans son coeur envers qui que ce soit, honorer son père et sa mère, aimer son prochain etc : autant de Mishpatim que Dieu nous ordonne d’observer.

Les mishpatim (ordonnances) sont des commandements très importants car ils font partis du coeur de la Torah de Dieu. Le Messie Yéshoua, lors de sa première venue, a beaucoup insisté sur l’importance de garder les mishpatims, c’est d’ailleurs un des reproches qu’il fera à cette classe de pharisiens corrompus de son époque qui délaissaient les mishpatim : « vous laissez ce qui est plus important dans la loi (Torah), la justice, la miséricorde et la fidélité : c’est là ce qu’il fallait pratiquer,sans négliger les autres choses. » (Matthieu 23.23) ; Notez bien ce que dit le Maître : « SANS NÉGLIGER LES AUTRES CHOSES » : ici, les « autres choses » font référence aux autres commandements étudiés dans cette étude, ceux qui ne sont pas des mishpatim.

Rachi, ce célèbre commentateur de la Torah reconnu dans le monde juif et chrétien, fait un intéressant commentaire en s’appuyant sur le sens profond de l’hébreu  :

« Mes ordonnances (Mishpatim) : Ce sont les articles mentionnés dans la Torah relatifs à la justice qui, s’ils n’avaient pas été énoncés par elle, auraient dû l’être par les hommes eux-mêmes (il s’agit notamment des lois logiques, compréhensibles, morales). »

Désormais, pour savoir à quel type de commandements nous avons affaire, il suffit de regarder le mot hébreu afin de savoir si oui ou non il est question des mishpatim, c’est à dire des commandements moraux et civils. Regardons désormais le dernier type de commandement : Les statuts, décrets ou « Hok » en hébreu (Houkim au pluriel)

 

Hok : Statuts, décrets : lois peu compréhensibles par la logique humaine

Amour-de-dieu-commandement hok houkimDans le monde chrétien, c’est ici un des commandements les plus méconnus bien qu’il soit un des plus utilisés dans la Bible. Cette mécompréhension est à l’origine de beaucoup de faux enseignements et de fausses doctrines.

Comme le dit le Rav Mordehai BITTON, le mot hébreu « Hok »(Houkim au pluriel), idéalement traduit par « statuts » ou « décrets », fait référence à tous ces commandements « qui sont peu ou pas du tout compréhensibles pour la logique humaine. »

Dans la pensée juive, il s’agit de cette catégorie de lois n’ayant que peu d’explications précises, ce sont des décrets du Roi qui ne se discutent pas, qui sont fixés et gravés ainsi que la racine du mot hébreu l’enseigne. Par exemple, l’interdiction de consommer du sang et certaines viandes comme le porc font partie des Houkim.

A l’observation des Houkim (statuts) est associée de nombreuses promesses, par exemple, celle de la santé physique, morale et spirituelle : « Si tu écoutes attentivement la voix de l’Eternel, ton Dieu (…) si tu observes toutes ses lois (Houkim), je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Egyptiens; car je suis l’Eternel, qui te guérit. » (Exode 15.25-26)

Au féminin, ce terme apparaît sous la forme suivante : houka, qui veut dire : loi, décret, mode de vie, coutume, habitude (Lévitique 18,3, 1Rois 3,3)

Lorsque nous parlons de Hok, c’est à dire de statuts ou de décrets, il s’agit donc de toutes ces lois qui ne concernent que le peuple de Dieu dans son train de vie et dont la teneur spirituelle vaut pour l’ensemble du Peuple de Dieu. Ex : l’interdiction de porter des vêtements tissés avec deux fils d’espèce différente symbolise le fait qu’il est interdit d’adorer des dieux étrangers aux côtés du Dieu Vivant. Cela symbolise aussi l’interdiction de tout mélange avec la saine doctrine mais également, l’observation concrète et réel de ce commandement apporte des bénédictions spirituelles tout aussi concrète ici-bas et/ou dans le monde à venir, d’où l’importance de ne pas mépriser l’observation concrète, physique et matériel du plus petit Hok comme il est dit : « Celui qui est fidèle dans lesmoindres choses l’est aussi dans les grandes » (Luc 16:10) et encore : « Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. » (Matthieu 25 : 21)

Sur le site torah-box, nous pouvons lire : « Le choix de ce terme « ‘Houkim » n’est bien sûr pas anodin, et il révèle une tendance naturelle qui peut naître dans le cœur de l’homme lorsqu’il cohabite avec d’autres individus. En effet, cette cohabitation amène l’homme à intégrer dans sa vie des paramètres qui à l’origine lui étaient étrangers, et qui pouvaient même le choquer. Toutefois, la force de l’habitude, de la routine et du quotidien ont vite fait d’émousser sa sensibilité et de banaliser ce qui ne l’est pas. Aussi peut-il en venir, D.ieu préserve, à intégrer en lui-même des comportements et des valeurs qui, à l’origine, lui sont étrangers. Parfois, il les intègre si profondément qu’il ne les questionne même plus, il les applique sans se poser de questions. A cet égard, ils peuvent devenir pour lui des ‘Houkim, des principes qui échappent à la raison.

Ceci a une résonnance toute particulière à notre époque, et notamment pour ceux qui habitent en France. Il est difficile de sortir dehors sans être surpris par des images impudiques, ou bien par des comportements ou des publicités inouïes. Il est même parfois difficile de s’en émouvoir sans craindre de passer pour un fanatique tant ces mœurs ne semblent plus étonner quiconque. »

Ainsi, les nations elle-mêmes ont des houkim (statuts) qu’elles suivent mais qui en réalité échappent à la compréhension de la plupart, par exemple : les relations avant le mariage, certaines fêtes et coutumes etc. On remarquera que la plus part des houkim des nations vont directement s’opposer aux houkim de la Torah.

Ce n’est pas sans raison que le seul vrai Dieu dira à son peuple et à tous ceux qui le craignent : « N’imitez pas la voie des nations » (Jérémie 10.20) et encore : «  vous ne suivrez point leurs usages. » (Lévitique 18.3), comme le confirme le Messie : « Je leur ai donné ta parole; et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde » (Jean 17:14). Jacques reprendra sévèrement ceux qui pensent que l’on peut faire du compromis avec ce monde, c’est à dire servir Dieu et suivre en même temps les lois et l’esprit de ce monde : « Adultères que vous êtes! ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. » (Jacques 4:4)

Comme l’enseigne le Rav David Benichou, les houkim de la Torah ont ceci d’excellent et d’important :

Les houkim révèlent ceux qui ont réellement l’intention de servir Dieu car les mishpatim (ordonnances) ont une logique et sont compréhensibles tandis que si une personne obéit à des Houkim (statuts, décrets) peu compréhensibles, il montre par là qu’il veut vraiment obéir à Dieu.

Ainsi, on comprend toujours mieux pourquoi David est appelé aujourd’hui encore « Un homme selon le coeur de Dieu » car voici ce qu’il dit des Houkim de Dieu : « J’incline mon coeur à pratiquer tes statuts (Houkim), Toujours, jusqu’à la fin. » (Psaumes 119:112)

Les houkim révèlent la profondeur de la personne, son état d’Esprit car il va de soit qu’une personne qui n’obéit qu’à des choses logiques et compréhensibles en mettant de côté les commandements inaccessibles à la logique humaine, démontre un état d’esprit différent de celui qui obéit à son père quoiqu’il en coûte. Celui qui est véritablement conduit par l’Esprit doit apprendre à faire mourir ses raisonnements humains et charnels pour suivre l’Esprit de Dieu qui désire le voir observer Ses houkim, à l’instar de David et du Messie Yéshoua qui observaient tous deux l’ensemble des houkim de Dieu.

En Jérémie 35, on se rappelle des fils de Jonadab qui obéissaient aux houkim de leur père même s’ils ne comprenaient pas tout. Voici le verdict de Dieu à leur sujet et qui vient comme une remontrance faite à ceux de son peuple qui méprisent ou négligent ses houkim :

« Ne recevrez-vous pas instruction, pour obéir à mes paroles ? dit l’Eternel. On a observé les paroles de Jonadab (…) Ils ont obéi à l’ordre de leur père. Et moi, je vous ai parlé, je vous ai parlé dès le matin, et vous ne m’avez pas écouté. Je vous ai envoyé tous mes serviteurs, les prophètes, je les ai envoyés dès le matin, pour vous dire : Revenez chacun de votre mauvaise voie, amendez vos actions, n’allez pas après d’autres dieux pour les servir, et vous resterez dans le pays que j’ai donné à vous et à vos pères. Mais vous n’avez pas prêté l’oreille, vous ne m’avez pas écouté. Oui, les fils de Jonadab, fils de Récab, observent l’ordre que leur a donné leur père, et ce peuple ne m’écoute pas ! » (Jérémie 35)

Le peuple de Dieu n’est-il pas exactement dans la même situation encore aujourd’hui ? Dieu n’a de cesse de parler et d’avertir au travers de ses serviteurs : « Je vous ai parlé, je vous ai parlé dès le matin, et vous ne m’avez pas écouté ».  Ici encore, au travers de cet article, il parle, il parle…

Le peuple de Dieu est appelé à vivre dans une complète sanctification dans ce monde sans toute fois faire parti du monde, une sanctification qui touche à tous les domaines de la vie, mais que constate-on ? Le monde suit des fêtes païennes telles que Noël, etc, et une grande partie de l’église officielle aussi ! Le monde mange tout et n’importe quoi et n’importe comment, du sang de porc (boudin  noir) etc, et une grande partie de l’église officielle aussi ! Le monde travaille, achète et fait des oeuvres serviles le samedi, jour de shabbat, et une grande partie de l’église officielle aussi ! Le monde s’habille n’importe comment, d’une manière impudique, se fait des tatouages et autres piercing et une grande partie de l’église aussi, etc, etc !

Ainsi, les erreurs antiques d’Israël se répètent à nouveau mais nul ne veut le voir :

« Ils suivirent les coutumes (HOK) des nations que l’Eternel avait chassées devant les enfants d’Israël. Les enfants d’Israël firent en secret contre l’Eternel, leur Dieu, des choses qui ne sont pas bien … ils firent des choses mauvaises, par lesquelles ils irritèrent l’Eternel. »

Et pourtant, comme aujourd’hui encore, « L’Eternel fit avertir Israël et Juda par tous ses prophètes, par tous les voyants, et leur dit : Revenez de vos mauvaises voies, et observez mes commandements et mes ordonnances (HOK), en suivant entièrement la loi (Torah) que j’ai prescrite à vos pères et que je vous ai envoyée par mes serviteurs les prophètes. » (2 Rois 17)

Vous laisserez-vous avertir ? Regardez donc le fruit glorieux de l’obéissance des fils de Jonadab :

« Ainsi parle l’Eternel des armées, le Dieu d’Israël : Parce que vous avez obéi aux ordres de Jonadab, votre père, parce que vous avez observé tous ses commandements et fait tout ce qu’il vous a prescrit; à cause de cela, ainsi parle l’Eternel des armées, le Dieu d’Israël : Jonadab, fils de Récab, ne manquera jamais de descendants qui se tiennent en ma présence. » (Jérémie 35)

torah observation loi etude hok 550Rachi, au sujet des houkim dira une chose capitale qui détruit définitivement tous les faux enseignements qui tenteraient de faire croire que certains commandements de Dieu seraient abolis pour les croyants en Yéshoua :

« Houkim (statuts) : Les articles qui sont un décret du Roi, contre lesquels le penchant au mal et les nations du monde soulèvent des objections : « Pourquoi devons-nous les observer ? Par exemple, la défense de manger du porc, de revêtir du lin et de la laine, les fêtes de Dieu, la purification par l’eau d’expiation dans le procédé de la vache rousse. C’est pourquoi il est dit : « C’est Moi l’Eternel qui vous l’ai ordonné, vous n’avez pas le droit de dispense ». »

Dans le Targoum Onkelos, le mot « hok » est traduit par guezeira (un décret). Comme nous l’avons dit, le mot « hok » vient d’une racine qui veut dire : inciser et graver (‘hakak). Il est utilisé pour des prescriptions divines qui demandent une foi entière car elles ne semblent pas logiques et dépassent le niveau de compréhension de l’être humain.

Le Hok est « l’insertion d’une réalité spirituelle dans le réel » et qui démontre une foi vraie et totale dans le Dieu d’Israël.

Regardons quelques Houkim :

– Les lois concernant les fêtes de l’Eternel selon le calendrier prescrit par les sages, sont des Houkim. Par exemple, il est écrit au sujet de la fête de Pessah (Pâque) : « Tu observeras cette ordonnance (Hok) au temps fixé d’année en année. » (Exode 13.10).

– Les règles relatives à la vache rousse (para adouma) dont les cendres entrent dans la composition de l’eau lustrale servant à purifier ceux qui sont devenus impurs suite au contact avec un cadavre ; paradoxalement, celui qui effectue cette purification devient lui-même rituellement impur ;

– La mitsva du lévirat qui veut que, lorsqu’un homme mourrait sans enfant, un de ses frères devait épouser sa veuve (yiboum). Cela peut ne pas sembler logique car, en dehors de ce cas précis, la loi interdit d’épouser sa belle-sœur ;

– La loi du bouc émissaire de Kippour: envoyé vers ‘Azazel au désert : alors qu’il rendait impur celui qui le conduisait, il purifiait tous les autres ;

– Les prescriptions relatives à l’interdiction de profiter d’un tissu mixte en laine et lin (cha’atnez). Elles défient la logique car la Torah autorise ailleurs ce mélange ; ou pour certains vêtements des Kohanim (sacrificateurs) pour leur service au Bet hamikdach (temple).

On peut rapprocher de la catégorie du ‘hok :

– Il est interdit de semer des espèces mélangées comme du blé dans une vigne mais il est permis de semer ces graines séparément (en des lieux différents);

– Les lois de cacherout en général, et notamment celles concernant la consommation du mélange viande et lait.

– Egalement, les fêtes ou le shabbat font aussi parti des houkim.

Bien que pour toutes ces choses, il existe des explications spirituelles puissantes et satisfaisantes pour avoir un bon début de compréhension, les houkim resteront toujours bien au delà de la logique humaine bien que Dieu, selon le degrés d’intimité que nous avons avec Lui, peut très bien nous révéler plus en profondeur certains Houkim.

Selon le midrach (voir glossaire), l’explication du ‘Hok de la vache rousse était connue de Moché et de Rabbi ‘Akiba. Le roi Shlomo (Salomon) comprenait le sens de tous les Houkim de la Torah, mais cependant, l’un d’eux est resté pour lui sans explication: celui de la vache rousse justement. Or, la sagesse de Shlomo est proverbiale. Même l’observance de Shlomo ne doit rien à sa science, à sa sagesse. Ce n’est pas parce qu’il aurait compris tous les tenants et aboutissants des lois qu’il avait foi en Dieu. Son incapacité à comprendre le ‘Hok de la vache rousse, transcendait toute son observance des autres lois divines : il les observait toutes (intelligibles ou non à l’intellect humain) du fait de sa foi en Dieu Bien que l’on puisse trouver des raisons à certains et non à quelques autres, chaque commandement « ne peut être compris que dans sa relation à l’ensemble de la Torah », comme on l’a indiqué le Roi David: מִשְׁפְּטֵי-יְהוָה אֱמֶת; צָדְקוּ יַחְדָּו. « Les commandements de Dieu sont vérité. Ils sont justes ensemble » (Ps. 19, 10). Et le Ben Ich ‘Haï זצ »ל enseigne : « L’homme acquiert un grand mérite en observant ces interdits car, étant apparemment incompréhensibles, le Satan et les non-juifs s’en moquent et ridiculisent les Juifs qui les observent »

Enfin, Dieu dira clairement qu’une des actions de son Esprit consiste à nous conduire à observer ses houkims : « Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances (Hok), et que vous observiez et pratiquiez mes lois (Mishpat) » (Ezechiel 36.27).

Nous avons ici la preuve définitive et irréfutable que tous ceux qui se réclament de Dieu devraient apprendre, étudier et observer les houkim de Dieu.

Malgré l’évidence, pour ceux qui pensent encore que les houkim seraient abolies, conformément aux paroles du Messie Yéshoua, Jérémie leur répond :

« Si ces lois (HOK) viennent à cesser devant moi, dit l’Eternel, La race d’Israël aussi cessera pour toujours d’être une nation devant moi. » (Jérémie 31.36)

N’avez-vous pas vu qu’Israël n’a pas cessé pour toujours d’être une nation ?

Conclusion

Nous voyons clairement au travers de cette étude, qu’il se dégage principalement deux grandes catégories de commandements : les commandements civils et moraux accessibles et compréhensibles facilement par la logique : ce sont les Mishpatim. Et il y a les commandements qui sont des statuts, des décrets du Roi, peu compréhensibles par la logique humaine mais d’une grande valeur spirituelle devant Dieu : ce sont les houkim au sujet desquels Dieu dira :« Tu méprises tous ceux qui s’écartent de tes statuts (Hok) » (Psaumes 119:118)

Le Dieu des cieux est clair envers tous ceux qui se réclament de Lui et sa volonté apparaît ici clairement dans ces nombreux versets que nous vous invitons à méditer comme étant la Parole Du Dieu tout puissant, Parole de Vérité que nous ferions bien de ne pas mépriser ni négliger :

« Tu descendis sur la montagne de Sinaï, tu leur parlas du haut des cieux, et tu leur donnas des ordonnances (Mishpat) justes, des lois (Torah) de vérité, des préceptes (Hok) et des commandements excellents (Mitsva). Tu leur fis connaître ton saint shabbat, et tu leur prescrivis par Moïse, ton serviteur, des commandements (Mitsva), des préceptes (Hok) et une loi (Torah). » (Néhémie 9.13-14)

teshouva juif chretien repentance israel« Depuis le temps de vos pères, vous vous êtes écartés de mes ordonnances (Hok), Vous ne les avez point observées. Revenez à moi, Et je reviendrai à vous, dit l’Eternel des armées. Et vous dites : En quoi devons-nous revenir ? » (Malachie 3.7)

« Vous saurez que je suis l’Eternel, Dont vous n’avez pas suivi les ordonnances (Hok) Et pratiqué les lois; Mais vous avez agi selon les lois (Hok) des nations qui vous entourent. » (Ezechiel 11.12)

« Vous observerez toutes mes lois (Houka) et toutes mes ordonnances (Mishpat), et vous les mettrez en pratique. Je suis l’Eternel. » (Levitique 19.37)

« Mettez mes lois (Houka) en pratique, observez mes ordonnances (Mishpat) et mettez-les en pratique; et vous habiterez en sécurité dans le pays. » (Levitique 25.18)

Pour finir, le dernier livre des prophètes se termine par une injonction puissante qui correspond précisément à ce que l’Esprit de Dieu crie aux oreilles de son peuple en ces tous derniers temps de la fin :

« Souvenez-vous de la loi (Torah) de Moïse, mon serviteur, Auquel j’ai prescrit en Horeb, pour tout Israël, Des préceptes (Hok) et des ordonnances (Mishpatim). » (Malachie 7)

Prière pour tous ceux qui désirent suivre Dieu et se repentir de leur erreur : Père, pardonnes-nous pour nos transgressions et nos nombreuses fautes. Nous nous réjouissons en ta bonté car en Yéshoua, nous voyons à quel point tu ne nous traite pas selon nos iniquités car son sang précieux nous purifie de tout péché. Aides-nous à observer ta Parole d’un même coeur sans rien retrancher. Par ton Esprit, dispose nos coeurs à l’observation de Ta Torah merveilleuse qui est la saine doctrine, enseignes-nous tes voies ô Dieu, afin que notre robe soit pure et blanche et que nous ne soyons pas trouvés sales ou nus lorsque tu reviendras très prochainement pour juger ce monde rebelle, faux, mensonger et pervers. Dieu des cieux, au nom de ton Fils et Messie Yéshoua, aides-nous s’il te plait à dire d’un même coeur avec David : « Toutes ses ordonnances (Mishpat) ont été devant moi, Et je ne me suis point écarté de ses lois » (Hok).

Amen vé amen.

Une étude de Thomas.

Sources utilisés pour cet article :

http://www.torah-box.com/paracha/vayikra-levitique/ahare-mot/le-moussar-de-rachi-la-quete-de-la-saintete_6238.html

http://www.kehilatshofar.com/france/613-LoiDecCom.php

http://editionsbakish.com/node/297

Note : Mise à part les citations et autres extraits de sources externes reprises sur le site rencontrerdieu.com, nous ne cautionnons pas forcément tous les propos et les enseignements des personnes et/ou des références et autres sites web citées dans les articles et les vidéos du site rencontrerdieu.com

 

Source: http://www.rencontrerdieu.com/project/lois-statuts-ordonnances-preceptes-commandements-ordres-quelle-difference-que-dit-lecriture/

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