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Il disait encore la parabole que voici : «Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint y chercher des fruits et n’en trouva pas. Il dit alors au vigneron “Voilà 3 ans que je viens chercher des fruits sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe–le pourquoi donc use–t–il la terre pour rien ?” L’autre lui répondit “Maître, laisse–le cette année encore, le temps que je creuse tout autour et que je mette du fumier. Peut–être donnera–t–il des fruits à l’avenir sinon tu le couperas ”.
il est écrit au v6, Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Qu’est-ce qu’un figuier fait dans une vigne? Une vigne est un endroit où l’on fait la culture du raisin, et non pas de figuiers. N’aurait-il pas été plus approprié ou du moins plus naturel de dire, ‘Un homme avait un figuier planté dans son verger’?
Ceci n’a rien d’inusité quand on connaît les pratiques agricoles de époque. On sait que chaque type de plante a sa propre manière d’interagir avec le sol. Pour éviter d’en épuiser les ressources, les agriculteurs faisaient pousser sur le même terrain plusieurs variétés de végétaux. Il n’était donc pas rare de trouver des arbres fruitiers dans une vigne ou même au milieu d’une autre culture. L’homme dans la parabole avait décidé de planter un figuier dans sa vigne.
Ajoutons que vigne et figuier sont mentionnés conjointement à plusieurs reprises dans l’AT (1Roi 5.5; Joël1.7; Mich4.4; Zac3.10), ce qui semble indiquer qu’on les cultivait souvent ensemble. Par ex Joël 1.7 Il a dévasté ma vigne; il a mis en morceaux mon figuier, il l’a dépouillé, abattu… Ma vigne … mon figuier. Nous retrouvons la même association vigne/figuier 2 autres fois dans le livre de Joël (Joël1.12, 2.22) où, là aussi, ils ont un sens figuré. Le désastre agricole auquel le prophète fait allusion s’applique à la nation d’Israël. Nous reviendrons sur cette figure un peu plus loin.
Jésus continue en décrivant la déception du propriétaire du figuier. ‘J’attends depuis 3 ans du fruit de ce figuier. Mais je ne trouve rien. Je n’ai plus la patience d’attendre encore.’ Celui-ci donna alors l’ordre au vigneron de l’abattre.
Un arbre fruitier ne donne généralement pas de fruit la 1ère année qui suit sa plantation. De façon réaliste, il faut attendre 3 ans avant que l’arbre puisse produire des fruits. Cela signifie que la 1ère cueillette s’effectue lorsque l’arbre en est à sa 4ème année d’existence. Dans notre parabole, il est raisonnable de penser que l’homme soit venu chercher du fruit sur son figuier après le délai initial de 3 ans. Pendant 3 ans consécutifs, il espérait que l’arbre porterait du fruit. Et pendant 3 ans, il a attendu en vain. On peut présumer qu’à ce stade-ci le figuier avait atteint l’âge de 6 ans.
‘Coupe-le’ ordonna le propriétaire de la vigne au vigneron. Mais ce dernier voulait accorder à l’arbre un peu plus de temps. Il répondit à son maître en réclamant un sursis d’1 an. Seigneur, laisse–le encore cette année (v. 8). 1 an, plus les 6 années précédentes font 7. L’arbre aura 7 ans au terme de cette période de grâce. Dans la perspective biblique, le chiffre 7 a un caractère sacré. Il exprime la perfection, la plénitude. Je me demande s’il n’aurait pas ici une valeur symbolique. Ainsi il pourrait indiquer la parfaite patience de Dieu. Il a attendu 7 années entières. Autrement dit, il a fait preuve d’une patience infinie. Dieu a attendu encore et encore.
Il est à noter que l’ouvrier n’a pas eu à insister trop longtemps pour convaincre le propriétaire de changer d’idée. À la requête d’accorder un sursis, ce dernier n’a pas dit, ‘Non, c’est fini. J’en ai assez!’ Il a plutôt répondu de façon positive en disant, ‘D’accord. L’arbre donnera peut-être des figues l’année prochaine. S’il est encore stérile, tu le couperas.’
Le propriétaire était disposé à lui donner une autre année de grâce, mais pas plus. Au-delà de ce point, il serait irresponsable de garder le figuier dans la vigne. Pourquoi? Parce qu’il épuise le sol sans rien produire. V. 7 : Coupe–le ;pourquoi donc use–t–il la terre pour rien?
Un arbre fruitier qui ne produit rien est une perte pour son propriétaire. Non seulement il n’apporte rien de bon, mais il nuit aussi à la terre. Il gêne la croissance d’autres plantes par l’ombrage qu’il projette sous ses branches et en attirant à lui les sucs du sol. Cette partie du terrain aurait pu être utilisée d’une manière plus productive. L’ordre d’éliminer un arbre stérile n’a donc rien de surprenant. Tout agriculteur aurait agi de la sorte.
Nous devons maintenant discuter des éléments allégoriques de cette histoire, particulièrement ceux qui concernent les deux personnages. Qui est l’homme à qui appartient la vigne? Qui est le vigneron? Dans d’autres paraboles de Jésus, Dieu est représenté sous l’image d’un propriétaire de vigne. Par exemple, dans la parabole des méchants vignerons (Mat21.33-41), il est tout à fait clair que ‘l’homme ayant planté une vigne sur sa propriété’ symbolise Dieu.
Qu’en est-il du vigneron? Là encore, l’analogie n’est pas difficile à deviner. Qui est celui qui, dans les Écritures, intercède pour les hommes et implore la miséricorde de Dieu? Nul autre que Jésus-Christ, bien sûr. Il est le grand prêtre de la Nouvelle Alliance qui plaide la miséricorde divine pour tous les peuples. Et le Père céleste se montre plus que désireux à la dispenser … jusqu’à un certain point.
Le rôle de Jésus comme intercesseur est mis en évidence en Luc 22.31 où le Seigneur dit à Pierre, ‘Simon, Simon, Satan a demandé à vous avoir, mais j’ai prié pour toi.’ ‘J’ai intercédé en ta faveur.’ Jésus a prié spécialement pour Simon Pierre afin que sa foi ne chancelle pas et qu’il soit gardé par la puissance de Dieu. Combien il est rassurant de savoir que nous avons près du trône de la grâce un Sauveur compatissant qui intercède pour nous.
L’image du vigneron décrit Jésus non seulement comme un intercesseur mais aussi comme un serviteur. Le mot ‘vigneron’ dans l’AT, est souvent associé aux gens pauvres. En És 61.5, Jér 52.16, 2Rois 25.12, il est mentionné en même temps que le laboureur. Ces passages montrent que vignerons et laboureurs sont issus de la classe inférieure de la société. Mais des pauvres du pays, le chef des gardes en laissa pour être vignerons et laboureurs (2Rois25.12). Après la destruction de Jérusalem, le peuple hébreu fut déporté à Babylone. Les plus pauvres n’ont pas quitté la région. Ils devaient labourer la terre et s’occuper des vignobles. Un vigneron est habituellement identifié à un serviteur. C’est précisément ce qu’est devenu Jésus en venant sur terre. Il a pris la forme d’un serviteur (Phil2.7). Il s’est dépouillé, prenant la condition de serviteur. Jésus est non seulement un intercesseur, il est aussi un serviteur.
Que peut-on dire du figuier? Que représente-t-il? Dans cette parabole, le figuier symbolise le peuple juif. En fait, cet arbre fruitier est souvent utilisé comme l'emblème d’Israël. Par ex Jér 24 qui décrit une vision concernant deux paniers de figues placés devant le temple. Cette image fait ressortir le contraste entre les justes et les injustes parmi la population. Les exilés sont les ‘bonnes figues.’ Ceux qui sont restés au pays de Juda ou qui se sont réfugiés en Égypte sont comme ‘de mauvaises figues qu’on ne peut manger.’ Cela signifie que la nation dans son ensemble est comme un figuier d’où sont issues les figues, c’est-à-dire les Israélites, qu’ils soient bons ou mauvais.
Par ailleurs, Dieu exprime parfois sa colère contre l’obstination de son peuple à vivre dans le péché en utilisant la métaphore d’un figuier ayant été dépouillé de ses fruits. Nous en avons un exemple en Jérémie 8.13. Je veux en finir avec eux, dit l’Éternel ; il n’y aura plus de raisins à la vigne, plus de figues au figuier, et les feuilles se flétriront ; ce que je leur avais donné leur échappera. Ici encore, la nation d’Israël est comparée à un figuier.
Cet arbre fruitier conserve la même valeur symbolique dans le NT où la stérilité spirituelle d’Israël est décrite par l’image d’un figuier stérile. C’est ce que nous observons dans la parabole du figuier maudit (Matthieu 21.18-22). Cherchant du fruit d’un figuier qu’il regardait mais ne trouvant que des feuilles, Jésus dit à l’arbre, ‘Plus jamais tu ne porteras de fruit!’ Et aussitôt la plante devint tout sec. Il y avait un avertissement pour les Juifs dans cette action. En maudissant le figuier, Jésus prononçait un jugement sur un peuple dont la profession de foi ne portait pas de fruits pour Dieu. Comme dans les passages cités plus tôt, le figuier représente le peuple juif.
Il y a un autre point d’importance à remarquer dans la parabole du figuier stérile. L’ouvrier ne fait pas que demander une année de sursis. Dieu ne fait pas qu’accorder une 2è chance. Il intervient directement dans la croissance de l’arbre. Durant cette année supplémentaire, le vigneron s’engage à donner au figuier des soins très spéciaux. Il fera tout son possible pour bêcher la terre et y ajouter de l’engrais. Dit autrement, Dieu accorde à Israël des privilèges exceptionnels. Il lui donne une part supplémentaire de sa grâce. Toute cette attention et tout cet amour se sont manifestés dans la personne du Messie. Jusqu’à présent, Dieu avait envoyé des prophètes pour parler à la nation. Cela n’a pas suffit. Il envoie maintenant son propre Fils pour réveiller au sein de son peuple les consciences qui pouvaient l’être encore.
Il faut se poser une autre question à propos de ce figuier. Pourquoi Jésus l’a-t-il choisi comme symbole d’Israël dans cette parabole? Car voyez-vous, la Bible emploie à d’autres endroits l’image de la vigne et de l’olivier pour représenter la nation d’Israël. Jésus aurait très bien pu faire la même chose ici. Mais Il a préféré parler d’un figuier. Pourquoi?
Il faut savoir que le figuier est un arbre fruitier extrêmement fertile. Les Juifs l’estimaient comme une des plus riches productions de leur culture. Un figuier en bonne santé portera des fruits pendant presque toute l’année et peut donner jusqu’à trois récoltes. Que ce soit au printemps, en été, à l’automne, ou même en hiver, on peut s’attendre à trouver des figues sur l’arbre.
Dans cette parabole, le choix du figuier comme symbole d’Israël ne relève pas du hasard. Jésus voulait montrer par un contraste que les espérances de Dieu avaient été trompées. Ce qui était censé porter beaucoup de fruits n’a rien produit du tout. Israël n’a pas porté les fruits de la justice. Notez que le figuier avait été planté dans le terrain le plus favorable à sa fertilité, i.e., une vigne. Telle était la condition d’Israël, que Dieu avait favorisé de toutes les manières. Le maître s’attendait donc à obtenir d’abondantes récoltes. Mais il ne trouva rien. La nation juive aurait dû être une lumière, une source de bénédiction pour les peuples du monde. Dans les faits, elle est devenue une nation spirituellement morte qui n’avait aucun fruit spirituel à offrir. Elle est devenue comme un figuier stérile. Face à cet échec, le jugement de Dieu était sur le point de tomber – une année encore.
La situation de la nation est comparable à celle Jean le Baptiste fit allusion quand il déclara que ‘la hache était sur le point de frapper l’arbre.’Déjà même la cognée se trouve à la racine des arbres; tout arbre donc qui ne produit pas de bon fruit va être coupé et jeté au feu (Luc 3.9). La hache est mise à la racine de tout arbre qui ne produit pas de fruit. Par cette image, Jean le Baptiste annonce le début imminent du jugement divin.
Pensez aux gestes que vous feriez si vous deviez abattre un arbre. Tout d’abord, en tenant fermement le manche de la hache dans vos mains, vous appuyez le côté coupant contre le tronc de l’arbre, normalement près de la racine. Puis vous élevez l’outil et avec force, vous le ramenez au même point pour faire une entaille. Vous répétez le même geste plusieurs fois jusqu’à ce que l’arbre tombe – quelques instants plus tard. Le message est clair. Israël est cet arbre que l’on s’apprête à couper. Il lui reste peu de temps pour se tourner vers Dieu et produire les fruits de la repentance.
Le figuier aurait dû produire des fruits. C’est pour cette raison qu’on l’a planté dans la vigne. Mais il est demeuré stérile. Il a eu pourtant beaucoup de temps pour en donner. Le maître a été très patient. Si au terme de six années de croissance il n’a toujours rien produit, les probabilités de trouver des fruits l’année suivante sont quasi nulles. En fait, on peut raisonnablement conclure qu’il n’en produira jamais.
Nous touchons ici à l’aspect surnaturel de la parabole. Car voyez-vous, à moins d’un miracle, aucun figue ne poussera dans les branches de cet arbre. Il faudrait ni plus ni moins un renversement des lois de la nature pour changer sa condition. Il faudrait qu’il se produise une ‘régénération’. Et le vigneron espérait toujours qu’une telle transformation puisse avoir lieu.
Cette parabole laisse entrevoir la possibilité, aussi faible soit-elle, que l’invraisemblable puisse se transformer en réalité. Dans le contexte biblique, on parle d’une transformation complète de l’homme moral en dépit de tous ses péchés. Un tel miracle de régénération, Dieu peut le réaliser lorsqu’il trouve chez une personne un cœur contrit.
Il est très important de comprendre ici que la notion de repentance est directement liée à l’image de porter des fruits. Nous le constatons en lisant les exhortations qui précèdent la parabole. En effet, les versets 6 à 9 de Luc 13 (la parabole) se rapportent aux versets 1 à 5. Toute cette section, Luc 13.1-9, combine deux questions relatives à la repentance avec, à la fin, une parabole servant d’illustration. Le tout est coordonné de telle façon que l’obligation de la repentance correspond à l’absence de fruit dans l’histoire.
Quelles sont ces deux questions? Jésus enseigna la parabole du figuier stérile dans le contexte de deux catastrophes nationales qui venaient de se produire. On voulait connaître son opinion sur ces incidents. Le premier a trait au massacre de certains Galiléens par Pilate à Jérusalem.
Question #1 : Est-ce que ces gens ont péri parce qu’ils étaient de plus grands pécheurs que d’autres? Jésus répondit par la négative. ‘Repentez-vous,’ dit-il à ses auditeurs, ‘sinon vous allez mourir comme eux (v. 3).’ L’autre tragédie concerne l’écroulement de la tour de Siloé qui entraîna la mort de dix-huit personnes.
Question #2 : Est-ce que ces individus sont plus coupables aux yeux de Dieu que tous les autres vivant à Jérusalem? Encore une fois, Jésus affirma que ce n’est pas le cas. ‘Repentez-vous,’ dit-il à nouveau, sinon vous périrez pareillement (v. 5).’
Chacune des réponses de Jésus contient la mention de la repentance. Le Seigneur en réitère l’importance par l’enseignement d’une parabole dont le sens devient maintenant évident. Il s’agit d’un avertissement à tout Israël. Si les Israélites ne se repentaient pas, ils auront à subir le jugement de Dieu. Tous doivent se repentir ou périr.
Mais comment savoir si une personne s’est vraiment repentie? Qu’est-ce qui prouve qu’une personne a sincèrement demandé le pardon pour ses péchés? Vous le constaterez par le changement que cette repentance entraîne sur sa vie. Elle portera des fruits, des actions, qui montrent un renversement radical de sa mentalité.
C’est de cette manière que Jean le Baptiste a prêché la repentance en Luc 3. Tout juste avant de déclarer que la hache est mise à la racine au v. 9, il dit aux Israélites au v. 8, Produisez donc des fruits dignes de la repentance, et ne vous mettez pas à dire en vous–mêmes : Nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham.
Autant pour Jean le Baptiste que pour Jésus, il y a des indices qui témoignent du caractère authentique de la repentance. Une repentance sincère s’observe dans le comportement de l’individu, par les actions qu’il fait, par des ‘fruits convenables à la repentance.’ Ceux qui ne portent pas ces fruits seront condamnés à périr.
Jean 15 est un autre passage qui souligne l’obligation des porter des fruits tout en faisant la même mise en garde. Jésus est la vraie vigne. Toutes les branches en lui, i.e. tous ceux qui professent la foi en Christ, qui ne donnent pas de fruit seront retranchées. Nous lisons au v. 8, Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. Le Seigneur désire être glorifié par nos fruits. Il planta cette vigne dans l’espoir de voir ses branches porter du fruit en abondance. ‘Ainsi, i.e. par le fait de donner beaucoup de fruits, vous prouvez que vous êtes véritablement des disciples du Christ.’ Autrement dit, nous démontrons être ses disciples quand nous produisons des fruits. Il s’agit de la même vérité que Jean le Baptiste souligne dans son injonction de ‘produire des fruits dignes de la repentance.’
L’avertissement donné par Jean le Baptiste concerne la nation d’Israël. Dans notre parabole, l’avertissement de Jésus s’applique de nouveau à Israël, le peuple juif étant assimilé à un figuier sans fruit. Comme le figuier stérile, Israël n’a pas porté des fruits de repentance. Je ne crois pas, cependant, que la mise en garde ne vise que la nation juive. La discussion qui donne lieu à la parabole sur la mort tragique de certaines personnes et surtout les exhortations répétées à la repentance ‘sans quoi vous subirez le même sort’ laissent sous-entendre une application plus large. Il s’agit d’un avertissement pour tous les hommes pécheurs. Il est aussi pour un éveil de tous ceux qui profitent des moyens de la grâce et des privilèges du nouvel Israël.
Résumons les points essentiels de cette parabole. La situation qu’elle dépeint est similaire à celle vécue par un individu en attente de sa condamnation et à qui, contre toute attente, on retarde la punition pour lui donner une autre chance de se sauver.
Lors d’une discussion sur deux malheureux incidents survenus à Jérusalem, Jésus dit aux Juifs qui l’écoutaient – et à nous aussi – que la patience de Dieu se transformera inévitablement en jugement s’ils ne se repentaient pas. Cet avertissement élève notre pensée jusqu’au jugement éternel de Dieu, devant qui tous les hommes seront trouvés coupables et dignes de condamnation à moins qu’ils ne se repentent.
Dans sa grande miséricorde, Dieu a accordé à chacun un sursis, une période de grâce, voulant que personne ne périsse, mais que tous arrivent au repentir (2Pierre 3.9). Il est disposé à faire deux miles avec nous. Il en ferait trois ou même quatre s’il le faut pour sauver un pécheur. Mais sa patience a une limite. Il ne peut pas remettre le jugement indéfiniment. Quand le sursis arrivera à son terme, le jugement sera inévitable.
Se repentir ou périr, telle était l’alternative rigoureuse que Jésus présenta à la nation juive dans son ensemble. Telle est aussi l’alternative qu’il présente aujourd’hui autant à l’humanité pécheresse qu’à ceux dont la profession de foi ne montre pas les fruits d’une réelle conversion.
Source: http://ma-vie-en-bleu.over-blog.com/article-montrer-les-fruits-de-la-repentance-64811733.html