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Blog de confession chrétienne évangélique traitant de sujets relatifs au salut, à Israel, la fin des temps,les prophéties bibliques, la sanctification, doctrine chrétienne

Noël : bonne ou mauvaise tradition ?

 

Sans vouloir jouer le rabat-joie, je publie à la suite de mon commentaire un article qui vous aidera simplement à avoir une réflexion honnête. Celà vous permettra d'avoir une bonne attitude sur ce temps de fête.

 

Tout le monde sait historiquement que le 25 décembre, date de ce jour de Noël, n'est pas celle de de la naissance de Jésus.

Au quatrième siècle, l’empereur Constantin, a fait coïncider la fête païenne du solstice d’hiver avec la naissance de Jésus . "Sol Invictus"(soleil invaincu).

Noël vient du latin "Natalis (dies)" : C'est le jour natal... mais pas celui de Jésus, celui du solstice d'hiver. Noël reste donc d'abord et avant tout la fête du Soleil. Les Romains fêtaient déjà les Saturnales... et ces fêtes du solstice d'hiver se retrouvent sur toute la planète .

Le fondement de cette fête de Noël instituée par Constantin est issu sans l'ombre d'un doute du paganisme.

Nous sommes sensés fêter la venue du Fils de Dieu parmi les hommes. Reconnaissons que nous sommes bien loin de la finalité de Noël et de fêter l' avènement de la venue de Jésus.

Cette fête chrétienne s'est paganisée à cause de tout ce qui s'y passe autour.

Il y a aujourd'hui une telle imbrication entre le christianisme et le paganisme, qu'il nous est bien difficile de savoir si cette fête païenne est devenue chrétienne ou si cette la fête chrétienne s'est paganisée.

 

Le problème n'est pas le sapin, les repas, la crèche, les jouets, l'enfant Jésus, les bougies, et le Père Noël, mais mais bien la manipulation doctrinale dont le chrétienté a été victime depuis le troisième siècle.

 

La venue du Fils de Dieu parmi les hommes (les siens) est la plus grande preuve d'amour de Dieu notre Père. Dieu s'est incarné en son Fils par son Esprit qu'il a mis en cette Homme nouveau venu du ciel. Par l'entremise encore de l'empereur Constantin, les évêques ont échafaudé la plus dangereuse invention doctrinale du « Dieu fait homme » issue directement du paganisme. Nous connaissons l'aboutissement qui a conduit au dogme Nicéen. Cela est bien plus plus dangereux que la crèche, le sapin et le Père Noël.

 

En cette période de fêtes, je vous invite à vous centrer sur ce que Dieu nous présente dans sa Parole, car les coutumes des peuples ne sont que vanité. Toute tradition qui nous éloigne de la vérité n'est pas bonne.

 

Jérémie 10:2 Ainsi parle l’Éternel : N’imitez pas la conduite des nations, Et ne soyez pas terrifiés par les signes du ciel, Parce que les nations en ont la terreur. 3 Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe l’arbre dans la forêt ; La main de l’ouvrier le travaille avec la hache ; 4 On l’embellit avec de l’argent et de l’or, On le fixe avec des clous, au marteau, Pour qu’il ne vacille pas.

 

La frénésie de Noël ne semble pas s'être atténuée avec la crise. La fièvre acheteuse ne baisse pas bien au contraire. Les boutiques sont prises d'assaut, car Noël rime pour la majorité des gens avec cadeaux et foie gras . Les yeux s’enflamment par toutes sortes de tentations festives autour de l'évènement majeur de la naissance de Jésus : le Christ, le messie.

Ce que nous fêtons est totalement décalé. Nous essayons de connecter ce qui n'est pas connectable : La venue du sauveur et la  « fiesta ». Alors pour ne pas déranger nos consciences, nous rebondissons de façon incroyable. Le milieu « évangélique » fait comme le monde ! Il fête Noël en faisant un geste pour les déshérités, les isolés, les exclus, les sans famille. Ainsi acquittés par une générosité bien orchestrée il se rassemble dans l'église pour fêter Noël tranquillement et faire un bon repas. Ça ce n'est pas le vrai Noël !

 

Chaque année la polémique s'installe parmi les chrétiens, les esprits chagrins critiquent la joie de ceux et celles qui sacrifient à la tradition tel que le monde ou la chrétienté pratique.

 

Pouvons-nous imaginer que célébrer l’avènement de Jésus le 25 décembre de chaque année saurait honorer Notre Seigneur ? Je ne le pense pas.

Un disciple de Jésus fête Noël tous les jours. Comment ?

En vivant dans une totale union avec Jésus. C'est une vie qui l'honore par l' obéissance et les actions de grâce quotidiennes.

 

Les sapins, les guirlandes, les crèches, les cadeaux le foie gras et tout ce qui va avec … ne doivent plus être attachés à la venue de Jésus pour nous chrétiens.

Si nous nous déconnectons de toutes ces choses de la personne de Jésus, il n'y aura plus jamais pour nous de dilemme avec Noël.

 

En agissant ainsi personne sera en scandale à personne, chacun d'entre-nous fera des cadeaux, en recevra et fera un repas de fête sans raccrocher cela à la venue de Jésus.

 

Arrêtons les excès en tout genre, en commençant par les vaines discussions sur les sapins, la crèche, vivons ces moments sans culpabilité dans la paix en famille !

Alors je vous propose de surfer librement sur la tradition des hommes et de Noël en ayant le courage de fêter dignement Sa venue tous les jours de notre vie.

 

Déconnectons-nous de l' événement de Noël qui est en fait la fête du soltice d'hiver et non de la véritable naissance de Jésus.

 

Voyez plutôt la discussion à propos de Noël devenu un mélange de tradition chrétienne et de tradition païenne, c'est édifiant :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:No%C3%ABl#D.C3.A9finition_du_mot_.22No.C3.ABl.22

 

Ce temps de fête familiale peut de passer de toute connotation religieuse, c'est le prix de la vérité pour ne plus nous compromettre et ne pas trahir Jésus.

 

Ainsi vous pourrez passer ces fêtes en famille sans soucis. Vous aurez toute l'année pour éduquer vos enfants et leurs parler de l'amour de Jésus.

 

Je vous souhaite simplement de bonnes fêtes de fin d'année.

 

Rendons notre hommage à Dieu et à son Fils, car Jésus est né et nous a été donné pour nous racheter et nous faire naître à la vie d'en-haut !    

Nicolas 

 

 

Bonne lecture de cet article sur Noël pour remettre nos pendules à l'heure de Dieu et de réfléchir.

 

Fête, cadeaux, lumière ... c'est cela "Noël" pour le plus grand nombre. Certains y trouvent l'occasion de manifester leur affection par ce qu'ils offrent, les autres et particulièrement les enfants se réjouissent à juste raison d'être l'objet de cette attention, d'autre encore font ripailles,  et puis il y dans l'ombre ceux qui tirent les ficelles et les bénéfices d'un événement au départ religieux qui est devenu la fête d'un business commercial énorme. Pour ces derniers, Noël c'est le marché organisé, la priorité du chiffre d'affaire, une grande supercherie à intérêt commercial, dont le monde s'est accaparé pour en faire ce qu'elle était à l'origine : une fête païenne. Voir en bas de page le lien sur  "Fêtes païennes du mois de décembre"

Le plus grave, c'est de faire entrer les enfants dans un mensonge énorme : le père Noël.

Noël : bonne ou mauvaise tradition ?

Le plus triste, c'est que  ce personnage imaginaire a une origine religieuse "chrétienne" basée elle aussi sur un autre mensonge et l'idolâtrie : la légende de Saint-Nicolas.

 

Voici quelques lignes tirées de "Le Père Noël sur Internet - perenoel.com"

Il est fêté tous les 6 décembre, dans l'est (Lorraine et Alsace), le nord de la France, la Belgique, l'Allemagne, la Hollande, l'Autriche, les Pays Bas. Il fait le tour des villes pour récompenser les enfants sages.

Depuis le XIIe siècle, on raconte que Saint Nicolas, déguisé, va de maison en maison dans la nuit du 5 au 6 décembre pour demander aux enfants s'ils ont été obéissants. 

Après la Réforme protestante survenue au XVIe siècle, la fête de Saint Nicolas fut abolie dans certains pays européens

Après plusieurs décennies, la société chrétienne trouva plus approprié que cette "fête des enfants" soit davantage rapprochée de celle de "l'enfant Jésus". Ainsi, dans les familles chrétiennes, saint Nicolas fit désormais sa tournée la nuit du 24 décembre.

Dans l'Est de la France, le culte de Saint Nicolas et le pèlerinage à Saint-Nicolas-du-Port étaient très populaires dès le Moyen Âge. Au XVIe siècle, les réformistes, pour détourner cette ferveur populaire, privilégièrent l'image du Christkindel, de "l'Enfant Jésus".

En 1809, l'écrivain Washington Irving parle pour la première fois des déplacements aériens de Saint-Nicolas pour la traditionnelle distribution des cadeaux. 


En 1821, un pasteur américain, Clément Clarke Moore, écrivit un conte de NOËL pour ses enfants dans lequel un personnage sympathique apparaît, le Père Noël, dans son traîneau tiré par huit rennes.

Il le fit dodu, jovial et souriant, remplaça la mitre du Saint Nicolas par un bonnet, sa crosse par un sucre d'orge et le débarrassa du Père Fouettard. L'âne fut remplacé par 8 rennes fringants. 

C'est à la presse américaine que revient "le mérite" d'avoir réuni en un seul et même être les diverses personnifications dispensatrices de cadeaux. 

C'est en 1931, que le père Noël prit finalement une toute nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola.

Coca Cola souhaitait ainsi inciter les consommateurs à boire du Coca Cola en plein hiver.
Ainsi, pendant près de 35 ans, Coca-Cola diffusa ce portrait du père Noël dans la presse écrite et, ensuite, à la télévision partout dans le monde. L'idée que les enfants se font aujourd'hui du père Noël est fortement imprégnée de cette image.

Très édifiant !

 

Il vous est né un Sauveur

Si vous êtes un chrétien né de nouveau, vous êtes affranchi des traditions religieuses et païennes. Noël doit être pour vous accompagné d'un autre message :

Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux.

Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur.

Mais l’ange leur dit : Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie: c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Luc 2:8...

 

Pour la majorité des gens, selon un récent sondage, Noël est une fête familiale, sans signification spirituelle, encore moins évangélique ! De nombreux enfants ignorent la personne de Jésus et n'associent "Noël" qu'aux cadeaux, aux lumières et à la fête !  Le monde ferme les oreilles à l'appel de Jésus : Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.

Peu entendent le  message essentiel de l'Evangile, Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Jean 3:16

Ils sont indifférents au plus grand des dons : Le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. Romains 6:23 

Noël peut être pour les vrais chrétiens la fête du souvenir qui permet de proclamer qui est réellement Jésus : La véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Jean 1:9

Notre témoignage doit être en opposition avec la mentalité païenne des fêtards de Noël !

Ne suivez pas les coutumes du monde où nous vivons, mais laissez Dieu vous transformer en vous donnant une intelligence nouvelle. Ainsi, vous pourrez savoir ce qu’il veut : ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait. Romains 12:2

Certes, ce n'est pas facile d'aller à l'encontre des traditions mensongères et d'habituer nos enfants à affronter le poids des coutumes païennes et idolâtres, mais nous devons les élever  avec le souci de les conduire dans la vérité. Dieu nous exhorte à instruire nos enfants de sa Parole :

Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre; Et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. Proverbes 22:6 

Et vous, les parents, ne poussez pas vos enfants à la révolte. Mais pour les élever, corrigez–les et donnez–leur des conseils qui viennent du Seigneur. Ephésiens 6:4

L'apôtre Paul rappelait à Timothée la façon dont sa mère et sa grand-mère l'avaient instruit et montré l'exemple :Dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. 2 Timothée 3:15 (2 Timothée 1:5)

 

Le but de la Parole écrite et inspirée de Dieu, c'est d'instruire dans la vérité, afin de donner la sagesse qui conduit au salut par la foi en Jésus-Christ.

 

Le don de Dieu

Nous avons l'habitude de certains mots comme celui de "cadeau". Or je crains qu'une nouvelle forme de vocabulaire, se voulant moderne,  banalise et enlève de la valeur à des choses sacrées. Nous oublions  le sens du sacré par rapport à ce qui est profane. Le mot profane désigne l'opposé au domaine sacré concernant les choses de Dieu. Je crois qu'il est préférable de parler de "don" lorsqu'il s'agit des choses que Dieu accorde. D'ailleurs, nous savons faire la différence de valeur entre "un don" et "un cadeau" dans les choses courantes de la vie, alors appliquons le aussi pour les "dons" de Dieu.

Soyons conscients chaque jour et non seulement à Noël ou lorsque nous prenons la Sainte Cène, de la valeur inestimable du don que Dieu nous a fait en son Fils Jésus et de celui de Jésus lui-même par l'offrande de sa vie pour nous sauver.

Sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache,  prédestiné avant la fondation du monde. 1 Pierre 1:18-20

 

Un don d'amour

En principe on fait des cadeaux à ceux que l'on aime et il existe de nombreuses occasions de manifester notre amour ou notre affection ou encore notre reconnaissance : anniversaires, fêtes d'évènements, remerciements, etc.

Dieu lui même nous accorde ses dons parce qu'il nous aime.

Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné son Fils unique Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Romains 5:8

Si nous voulons profiter de Noël pour faire des cadeaux à nos enfants, cela doit s'accompagner d'une instruction, afin qu'ils sachent que ce que nous leur offrons est l'expression de notre amour pour eux. Nous pouvons, à cette occasion,  leur faire comprendre, en fonction de leur âge, que notre amour pour eux est le reflet de l'amour bien plus grand de Dieu et que cet amour s'est manifesté par le don de Jésus, en qui il faut croire  pour recevoir la vie éternelle.

La fête de Noël peut être pour les vrais chrétiens (disciples de Christ) une occasion parmi beaucoup d'autres de mettre en évidence l'amour de Dieu, du Seigneur Jésus-Christ et aussi le notre.

 

Un sauveur nous est né

 

Il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Luc 2:11

Nous savons que Jésus n'est pas né un 25 décembre, cette date a été fixée par un évêque de Rome, pour l'église Catholique, en remplacement de la fête du solstice d'Hiver, une fête païenne.

 

D'abord, un peu d'histoire :L'Histoire

 

Les Églises primitives ne connaissaient qu'une seule fête : la Pâque.

"Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité." 1 Corinthiens 5:7.

Les disciples de Christ commémoraient la mort et la résurrection du Seigneur, selon ses instructions : Luc 22.15/20.

Dès le début de l'Église, les chrétiens de Jérusalem pratiquaient la cène, fraction du pain, chaque jour dans les maisons : Actes 2:42,46. Les chrétiens d'origine juive continuaient de célébrer le sabbat et les fêtes d'Israël.

Les disciples de Christ, convertis d'origine païenne, les gentils, se réunissaient en général le premier jour de la semaine, appelé le jour du Seigneur, le jour "dominical', le dimanche, (dimanche de dominici = seigneur). Ils prenaient un repas en commun (l’agape), le repas du Seigneur, au cours duquel ils rompaient le pain et partageait la coupe, c'est à dire qu'ils prenaient la Cène : Actes 20:7 et 1 Corinthiens 11:23,34.

Dans le calendrier julien, en 46 av. J.-C. Jules César avait adopté le projet de calendrier que lui proposa Sosigène d'Alexandrie. L'équinoxe de printemps y est fixée au 25 mars et le solstice d'hiver au 25 décembre. Décembre, dans la Rome antique, voyait se pratiquer un certain nombre de fêtes :

D'abord, des fêtes consacrées au culte de Saturne : les Saturnales.

Ensuite, aux Saturnales succède la fête des Sigillaires (sceaux) au cours de laquelle les enfants se voient remettre de petits cadeaux. 

Enfin, le culte le plus célébré dans l'empire est certainement celui de Mithra, d'origine indo-iranienne (où Mithra était le dieu du Soleil) et importé en Italie par les soldats romains. On y fêtait la naissance du dieu soleil, natalis solis invicti, qui renaissait alors que les jours s'allongeaient à nouveau.

Le christianisme prenant de l'ampleur, ces fêtes païennes de décembre, sont de moins en moins acceptées par le clergé romain.

En 325, les évêques réunis en concile à Nicée, à l'initiative de l'empereur Constantin le Grand, réaffirment l'essence divine du Christ. Il n'en faut pas plus pour célébrer, sinon la naissance de Jésus dont on ignore la date, du moins le Seigneur venant au monde. La Bible le désignant comme étant la Lumière du monde, la date fut toute trouvée : celle du solstice d'hiver. La fête païenne du solstice d'hiver qu'on appelait aussi "Naissance (Natale) du soleil" va devenir Natale du Sauveur. Et Natale va devenir Noël en français.

La première mention véritable du 25 décembre comme date de naissance de Jésus se trouve dans le calendrier de Philocalus, apparemment publié à Rome, en 345 ".

En 354, le pape Liberius désigne officiellement la fête des "Brumalia" du solstice d'hiver comme celle de la naissance du Christ.

 

En 440, l'Église déclara que la célébration de la naissance du Christ était définitivement fixée au 25 décembre ; cette année-là, le pape Sixte III célébra la première messe de minuit. "

 

Ce n'est qu'au XIIe siècle, que Noël est devenue la grande fête de tout l'Occident chrétien.

Si Noël est devenu incontournable pour les églises chrétiennes de toutes dénominations, ne soyons pas des insensés, ne fêtons pas Noël comme des païens.

 

Au milieu de cette débauche de lumière, d'étoiles, de pommes et de paillettes d'or et d'argent, devant une profusion de cadeaux, de promesses de repas succulents et abondants, de jouets, d'excitation des grands et petits, nous l'avons compris : c'est Noël pour un monde riche, païen, indifférent au véritable sens de ce qui devrait être une fête spirituelle.

 

Oui, il manque l'essentiel, qui d'ailleurs si Il était présent dans les esprits, apporterait à l'évènement beaucoup plus de modestie, de modération et de véritable joie. Jésus, venu au monde parmi les pauvres, n'a-t-il pas dit qu'Il est venu pour annoncer aux pauvres une bonne nouvelle Luc 4:18 ?. Lisons le récit de la naissance du Sauveur dans l'Évangile :"En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre. Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinus était gouverneur de Syrie. Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléhem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David, afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie. Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur. Mais l’ange leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie: c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant: Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée!" Luc 2:1-14.

 

Nous pourrions commenter ligne par ligne ce merveilleux récit de la naissance de Jésus : "En ce temps là parut un édit de César Auguste, l'empereur romain..."

Qui osera affirmer qu'à certains moments de l'histoire des hommes, Dieu ne tient pas dans sa main le cœur des puissants et des rois, pour changer le cours de l'histoire ?

"Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva..."

 

Non seulement le cœur des hommes peut être dirigé pour l'accomplissement des desseins du Dieu souverain, mais aussi les temps sont dans sa main.

 

Ce que je veux principalement retenir de ce passage de l'Évangile de Luc, c'est le message que l'ange du Seigneur apporta aux bergers effrayés : "Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie: c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur."

 

Une bonne nouvelle

L'annonce de la naissance de Jésus est une bonne nouvelle dans ce sens qu'elle le présente comme le Sauveur : il vous est né "un Sauveur".

Les bergers n'ont certainement pas compris l'importance et la portée de l'évènement qui se déroulait sous leurs yeux étonnés, devant ce petit bébé emmailloté et couché dans une crèche.

Que représentait pour ces gens la naissance du Sauveur ? Certainement la venue du Messie qui viendrait pour rendre sa splendeur au royaume d'Israël.

Aujourd'hui nous savons que la venue au monde du Fils de Dieu concerne tous les êtres humains et les englobent chacun dans le plan de Dieu pour leur salut, non pas la délivrance d'un quelconque pouvoir politique pesant, mais la rédemption de nos âmes par le sacrifice de Celui qui aux yeux des bergers n'était encore qu'un bébé. Déjà l'ombre de la croix se profilait sur l'étable de Bethléem où naissait le Sauveur.

 

Oui, en ce temps là, lorsque César Auguste ordonna le recensement de son empire, au temps fixé par Dieu, est né mon Sauveur, non seulement le mien, mais celui de tous les humains, donc aussi le vôtre, vous qui me lisez. C'est le message de l'Évangile, bonne nouvelle, et c'est le sujet d'une grande joie. C'est la joie d'être sauvé qui dépasse de loin toutes les joies passagères du monde. C'est une joie pour l'éternité. Et ce bonheur est accessible au plus pauvre des hommes.

 

La Parole de Dieu nous exhorte à nous réjouir, mais pas de n'importe quelle joie : "Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous." Philippiens 4:4.

Le bergers de Bethléem, après avoir vu le petit enfant, racontèrent ce qui leur avait été dit à son sujet.

"Tous ceux qui les entendirent furent dans l’étonnement de ce que leur disaient les bergers.
Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur. Et les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé."

 

Que cette fête de Noël revête pour nous sa véritable signification, afin que notre joie et notre témoignage glorifient le Seigneur Jésus-Christ, notre Sauveur.

Il vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur

Nous trouvons dans cette proclamation de l'ange aux bergers de Bethléem trois noms significatifs donnés à Jésus.

Yechoua = Jésus... qui veut dire "l’Éternel est salut" ou pour simplifier : Le sauveur… car il sauve.

"Elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés." Matthieu 1:21.

MachiaH = messie... Christ = oint. Celui que Dieu envoie à son peuple pour le conduire.

Adonaï = Seigneur, en hébreux : ‘adon: mot ancien signifiant le droit de propriété, d’où l’exercice d’un pouvoir absolu.

 

Voici ma question au milieu de ces foules agitées et bruyantes :

Aujourd’hui, qui est pour moi Jésus-Christ le Seigneur ?

Pour beaucoup Noël n’est qu’une belle histoire, un joli conte.

Pour un grand nombre c’est la fête aux cadeaux, les festins, les vacances…

Pour quelques personnes religieuses c’est la célébration d’un événement historique : la naissance de Jésus !

Mais l’enfant a grandi, il est devenu un homme, comme tous les hommes, ensuite il a agit comme prédicateur-prophète, puissant et merveilleux, puis le fils de l’homme a souffert, est mort sur une croix pour expier nos péchés. Enfin, il est ressuscité et il est monté au ciel. Combien ont la conscience de la valeur des souffrances et de la croix de Christ, concernant le pardon de leurs propres péchés et le salut de leur âme ?

Enfin d’autres gardent l'image du Christ crucifié. De plus lorsqu'ils croient à la résurrection et l’ascension du Seigneur, ils n'ont pas la conscience de sa présence aujourd'hui, ici bas, avec ceux qui le suivent, au milieu de ceux qui s'assemblent en son Nom.

 

Notre Saveur est vivant

Physiquement, avec son corps ressuscité, Jésus est au ciel, à la droite de son Père et il intercède en notre faveur. Mais Notre Seigneur est aussi présent, vivant avec nous et en nous par son Esprit ! Il dit lui-même : "Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde." Matthieu 28:20.

 

Il est éternellement vivant pour nous sauver parfaitement : "Mais lui, parce qu’il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n’est pas transmissible. C’est pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur." Hébreux 7:25.

 

Il est toujours présent par son Esprit en nous et au milieu de nous pour y accomplir les mêmes œuvres qu’autrefois. N’est-il pas toujours le même ? Hébreux 13:8.

Nous avons un Sauveur et Seigneur qui pardonne nos péchés et nous enlève tout sentiment de culpabilité, la mauvaise conscience. C’est l’œuvre du Saint-Esprit qui se produit dans notre cœur, lorsque nous confessons nos péchés. Il nous donne la vie éternelle, nous faisant naître d’en haut, par l'Esprit de Dieu, qui développe en nous jour après jour la nature divine.

Jésus nous secourt lorsque nous sommes tentés : "car, ayant été tenté lui-même dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés." Hébreux 2:18.

Il nous délivre du pouvoir du malin et nous défend contre ses accusations. Il est notre avocat auprès du Père : 2 Jean 2:1.

Il nous guérit de nos maladies, lorsque nous l’invoquons. Celui qui a le pouvoir de pardonner nos péchés a aussi le pouvoir de guérir notre corps.

Il baptise du Saint-Esprit : Jean 1:33.

Il a promis de revenir, afin de nous prendre avec Lui, là où il est, pour toujours : Jean 14:1-3. Il nous est né…Il est né pour nous un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur…

 

Le Christ, l’oint de Dieu, est venu avec l'Esprit de Dieu, comme il l'a proclamé : "L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur." Luc 4:18.

 

Véritable Lumière de Dieu, il éclaire et conduit tous ceux qui sont dans les ténèbres et qui le reçoivent.

"Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue. Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu." Jean 1:9-13.

 

Il est le Christ, le Seigneur, Adonaï, celui qui veut régner souverainement dans nos cœurs et qui va revenir pour établir le royaume de Dieu sur la terre. Est-il cela pour moi ? ..

"Notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses." Philippiens 3:20-21.

 

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