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Blog de confession chrétienne évangélique traitant de sujets relatifs au salut, à Israel, la fin des temps,les prophéties bibliques, la sanctification, doctrine chrétienne

Peut-on manger de toute chair animale?

On dit aux gens de faire attention à la qualité ou la quantité des aliments qu’ils mangent. C’est durant leur enfance qu’ils ont développé leurs habitudes alimentaires — mauvaises, la plupart du temps. Tels des bébés, la plupart des gens mettent n’importe quoi dans leur bouche; puis s’étonnent ensuite de manquer d’énergie et de vitalité. Il en résulte que plusieurs dépensent beaucoup de temps et d’argent pour soigner une maladie.

Considérant la manière de manger, comme des bébés devenus grands, de la plupart des gens, M. Armstrong, dans son tiré à part intitulé Toute chair animale est-elle bonne à manger ?, a écrit:

« Nous devrions parfois nous demander si nous agissons mieux qu’un bébé. La plupart des adultes semblent également croire que tout ce qu’ils peuvent avaler doit être bon comme nourriture. La seule différence en la matière est que le bébé met dans sa bouche ce qu’il peut attraper et ce qui lui paraît bon, alors que nous, les adultes, nous voulons manger ce qui semble être bon au goût.

« Votre estomac est votre “réservoir”, de même que le réservoir de votre automobile est son “estomac”. Oseriez-vous y verser n’importe quoi ? Assurément pas. Vous savez bien qu’une voiture n’a pas été construite pour consommer et “digérer” de l’huile, de l’eau, du lait, ou du pétrole brut.

« Nous sommes très prudent quant à la manière d’alimenter notre automobile, nous semblons pourtant être totalement indifférents au sujet de ce que nous-mêmes et nos enfants absorbons comme nourriture…

« …Savez-vous qu’il existe plusieurs sortes de poison ? Le cyanure de potassium, par exemple, peut vous faire mourir très vite. D’autres poisons causent la mort en quelques heures ou en quelques jours. Mais il existe aussi certains poisons que le monde prend comme nourriture et qui causent la mort après un usage constant de dix, trente, ou cinquante années.

« La seule différence entre de tels poisons que nous appelons “nourriture” et le cyanure de potassium, est le nombre relatif de minutes, d’heures, de jours et d’années que cela leur prend pour accomplir leur effet. »

Le roi David comprenait que son corps était un merveilleux ouvrage du génie créatif de Dieu, quand il a dit: « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse » (Ps. 139:14). Vous êtes également « une créature merveilleuse ». Puisque c’est Dieu qui vous a fait, vous devriez vous tourner vers Sa parole afin de connaître quelle chair animale est bonne à consumer par votre estomac — votre « réservoir d’essence ». Vous allez voir que la viande que vous ingurgitez n’est pas sans gravité. Cela est beaucoup plus important que vous ne le croyez.

Comme pour tous les sujets bibliques, tout sur les viandes ne se trouve pas en un seul endroit. Dieu veut que nous examinions les Écritures (Actes 17:11), pour en obtenir une vue d’ensemble. Nous devons considérer ce que la Bible déclare concernant la consommation de toute chair animale.

 

Les animaux dans l’arche de Noé

Peut-on manger de toute chair animale?

Tous les enfants qui ont appris leur catéchèse ont entendu parler de l’arche de Noé. Vous vous rappelez peut-être que dans l’arche il y avait des animaux purs et des animaux impurs. Noé devait prendre, en plus de sa famille, sept couples des animaux purs et une paire de ceux qui sont impurs (Gen. 7:2). Qu’entend la Bible par les termes « pur » et « impur » ? S’agit-il d’une propriété ou d’une qualité inhérente chez certains animaux, ou est-il question de leur propreté physique — de leur hygiène ?

Noé comprenait les instructions, qu’il y avait une nette distinction entre les deux. Il n’avait pas choisi de faire lui-même cette distinction. Dieu la lui avait révélée d’avance, soit par une révélation, soit par le biais d’un de Ses fidèles serviteurs des temps passés. L’arrière-grand-père de Noé, Énoch, avait marché « avec Dieu trois cents ans » (Gen 5:22; Héb. 11:5, 13); il devait donc être au courant de la distinction qui existe entre les animaux purs et les animaux impurs.

Seulement huit personnes entrèrent dans l’arche, avec tous les animaux. Il fut dit à Noé de s’approvisionner d’aliments de toutes sortes afin qu’ils leur servent de nourriture, à lui et sa famille, ainsi qu’à tous les animaux qui se trouvaient à bord (Gen. 6:21). Une année et dix jours après leur entrée dans l’arche, ils en sortirent. Remarquez: « Noé bâtit un autel à l’Éternel; il prit de toutes les bêtes pures et de tous les oiseaux purs, et il offrit des holocaustes sur l’autel. L’Éternel sentit une odeur agréable… » (Gen. 8:20-21).

Cet événement révèle un aspect de la séparation des animaux par Dieu en deux catégories distinctes. Les animaux qui devaient être offerts en sacrifice, ceux qui étaient « favorables au Seigneur », étaient choisis exclusivement parmi ceux qui étaient purs. Dans Genèse 4, nous voyons qu’Abel fit à Dieu une offrande des premiers-nés de son troupeau et que Dieu porta un regard « favorable » sur son offrande. On peut donc en déduire que les brebis et les agneaux étaient considérés comme des animaux purs.

 

Les humains autorisés à manger de la viande

Dès qu’ils furent sortis de l’arche, Dieu bénit Noé et ses fils, et fit que l’homme fusse « un sujet de crainte et d’effroi » pour tous les animaux, les oiseaux et les poissons (Gen. 9:1-2). Ensuite, en parlant de tout le règne animal, Dieu dit à Noé: « Ils sont livrés entre vos mains. Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture: je vous donne tout cela comme l’herbe verte. Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang » (versets 2-4).

C’est là la première fois que la Bible rapporte que Dieu permit aux êtres humains de manger de la chair animale. Cette directive comprend l’interdiction de toute consommation du sang. Rien n’indique que Dieu ait permis ou autorisé de manger de la chair animale avant. Et rien n’indique qu’aucun être humain n’en avait jamais mangé avant non plus. On ne nous dit pas non plus si Dieu avait donné à Noé ou à ses descendants d’autres ordres spécifiques concernant la consommation de la viande.

Certains se demandent si des êtres humains auraient mangé de la viande avant le Déluge. Puisque nous savons que « toute Écriture est inspirée de Dieu » (II Tim. 3:16), les brèches dans ce qui a été enregistré dans la Bible l’ont sans doute été pour notre apprentissage. Les spéculations peuvent parfois être utiles quand on examine des récits historiques fiables qui sont cohérents avec les Écritures. Toutefois, la juste doctrine biblique n’est jamais basée sur la spéculation.

La Bible ne dit pas si les serviteurs de Dieu ont oui ou non mangé de la viande avant le Déluge. Des arguments peuvent être présentés pour appuyer les deux possibilités, mais ils sont peu concluants. Nous devrions surtout nous soucier de ce que Dieu dit qu’Il exige !

 

Dieu a mangé du veau

Genèse 18 décrit le moment lorsque trois « hommes » visitèrent Abraham. L’un d’eux était le Seigneur Lui-même — comme un ange du Seigneur — et les deux autres étaient des anges (versets 1-2; 19:1). Abraham leur servit du pain, du beurre, du lait et un veau tendre (18:5, 8).

C’est le premier récit enregistré de quelqu’un qui a mangé de la chair animale, et aucun d’eux n’était humain. Pour cette occasion spéciale, Dieu apparut sous une forme humaine. Bien qu’Il n’eut pas besoin de manger, Il fut heureux d’accepter cette hospitalité. Songez-y ! Abraham devait sûrement bien connaître ce que c’était que de préparer correctement de la viande, car il savait comment l’abattre et l’apprêter rapidement pour des invités imprévus (v. 7).

 

Le récit de la Genèse

Quand Isaac fut âgé (Gen. 27:1) et que ses yeux furent affaiblis, Il envoya son fils aîné, Ésaü, chasser du gibier, pour qu’il lui prépare « un mets comme j’aime ». Son fils cadet, Jacob, alla prendre deux chevreaux; sa mère apprêta ensuite « un mets comme il [son père, Isaac] aime ». Cela prouve qu’Isaac mangeait régulièrement un certain type de viande; et c’est aussi le premier récit enregistré d’un être humain qui ait agi ainsi.

Le reste de la Genèse ne dit rien de plus sur la consommation d’animaux. Comme on peut le voir, depuis l’époque d’Abraham la chair et le lait de certains animaux faisaient occasionnellement partie d’un repas. Comme pour Noé, il est clair que les animaux qui furent mangés étaient de la même catégorie que ceux qui étaient offert en sacrifice.

 

Le livre de l’Exode

Après la Pâque, Dieu sépara la nation d’Israël des Égyptiens (Ex. 11:7). Il les délivra de l’esclavage et les conduisit à travers la mer Rouge, et jusque dans le désert. Une fois rendu, Israël murmura aussitôt contre Moïse, car ils avaient soif et faim; ils avaient la nostalgie des « pots de viande » qu’ils avaient appréciés en Égypte. Alors Dieu leur promit de la viande le soir et du pain le matin. La viande qu’Il leur envoya était des cailles et le pain était de la manne (16:12-18).

C’est la première mention que la Bible fait de l’utilisation des oiseaux en tant que nourriture. Dans Genèse 15:9, Abraham avait reçu l’ordre de prendre une tourterelle et une colombe pour les offrir à Dieu, mais la Bible ne rapporte aucune autre occasion où des oiseaux furent mangés antérieurement au récit donné dans Exode.

 

L’Alliance de Dieu avec Israël au mont Sinaï

Dieu mit les enfants d’Israël à part des autres nations par une Alliance. Cette Alliance faisait d’eux un royaume de sacrificateurs et une nation sainte (Ex. 19:6). Toute la nation entendit la voix de Dieu, quand Il leur donna les Dix Commandements. Plus tard, par l’intermédiaire de Moïse, Il leur donna plusieurs autres lois. Certaines d’entre ces lois se rapportaient aux soins et aux sacrifices des animaux (Ex. 20, 22).

 

Le Lévitique, le Deutéronome, et les viandes impures

Dans les livres du Lévitique et du Deutéronome, Dieu révèle Ses lois relatives aux viandes pures et impures. Il ordonne à Ses serviteurs de ne manger aucune viande impure.

Dans chacun de ces deux livres il y a un chapitre sur les « aliments » et dans lequel Dieu explique une distinction fondamentale à propos de la chair animale. Cette distinction est la même que celle que Noé avait comprise quant aux animaux qu’il avait fait monter dans l’arche.

Lévitique 11 et Deutéronome 14 identifient quelles sont les espèces de quadrupèdes, de poissons, et d’insectes que l’on peut manger. Les instructions divines sont emphatiques et ne laissent aucune place à l’interprétation personnelle. La Bible rapporte souvent que Dieu dit, en parlant de certaines espèces d’animaux: « Vous les regarderez comme impurs ». Ailleurs, Il dit: « Vous ne mangerez pas de leur chair ». Ou encore: « Vous les aurez en abomination ». Finalement, souvent Il donne cet ordre: « Vous ne toucherez pas leurs corps morts ».

Prenez le temps de bien lire ces deux chapitres ! Remarquez le nombre de fois que Dieu Se répète, afin d’en démontrer l’importance. On ne peut pas se méprendre sur la clarté de Ses instructions.

Ces chapitres donnent des exemples de chacune de ces trois espèces. On y donne vingt exemples (vingt-et-un dans le Deutéronome 14) d’oiseaux, mais seulement de ceux-là que l’on ne doit pas manger (versets 13-19). Les reptiles (versets 29-30), les vermines (versets 41-42) ainsi que toute autre chose qui rampe et que l’on ne doit pas manger — à l’exception de certains insectes qui « sautent » (versets 21-22). Plusieurs espèces de poissons sont purs; mais plusieurs autres espèces de poissons et de créatures marines ne le sont pas. Genèse 1:31 explique que tout ce que Dieu avait fait « était très bon » — mais pas forcément en tant que nourriture !

Ésaïe 66:3-4 montre que les gens mélangeaient parfois des viandes pures et impures pour offrir des sacrifices à Dieu. À travers la Bible, nous voyons que parmi les créatures que Dieu appelle impures, jamais Il n’accepta qu’aucune d’entre elles ne Lui fût offerte en sacrifice.

Ésaïe 65:2-5 et 66:17 montrent ce que Dieu ressent vraiment pour ceux qui rejettent Ses instructions de ne pas manger de la viande de porc et d’autres choses abominables. La plupart d’entre vous sont familiers avec le vieux dicton « se comporter en pharisien ». Cela vient directement d’Ésaïe 65:5, et c’est une phrase que les gens, qui mangent des mets impurs, y compris la chair de porc, se servent pour justifier leurs actions.

Dieu est direct ! Il considère ce genre d’attitude, et de pratiques, comme néfastes, telle de la « fumée » qui entre dans Ses « narines », tous les jours; Il déclare que ces choses « ne cesse[nt] de m’irriter en face ».

Une liste complète des animaux purs et des animaux impurs se trouve à la fin de cet article. Toutefois, une brève description des oiseaux, des créatures marines et des animaux terrestres est cruciale afin de comprendre les distinctions qui existent entre les animaux qui sont purs et ceux qui sont impurs.

 

Les oiseaux

La Bible ne fournit aucun moyen d’identifier les oiseaux purs, comme elle le fait pour les autres animaux. En comparant attentivement tous les oiseaux impurs avec ceux que l’on nous présente comme étant purs, il est clair que tous ceux qui sont purs possèdent six particularités distinctes qui, dans tous les cas, ne s’appliquent pas aux oiseaux impurs. On peut se servir de ces particularités pour déterminer le statut des oiseaux qui ne sont pas mentionnés dans la Bible.

Voici les six particularités des oiseaux purs:

(1) ils doivent avoir un jabot;

(2) ils doivent posséder un gésier pourvu d’un revêtement intérieur qui puisse aisément être détaché;

(3) ils doivent avoir un orteil allongé à l’avant, en plus d’un orteil postérieur;

(4) leurs orteils doivent être disposées de telle sorte qu’il y ait trois antérieures qui se trouvent d’un côté du perchoir, et d’une autre, postérieure, de l’autre;

(5) il ne doit pas s’agir d’oiseaux de proie;

(6) ils attrapent dans les airs la nourriture qui leur est jetée, mais ils l’amènent au sol, et la découpe avant de l’ingurgiter — tandis que les oiseaux impurs mangent leur nourriture dans les airs, ou la maintiennent au sol avec une patte et l’avale au fur et à mesure qu’ils la déchirent avec le bec.

 

Les poissons et les animaux marins

Lévitique 11 et Deutéronome 14 expliquent que seuls les poissons ayant à la fois des écailles et des nageoires sont propres à la consommation. Ce qui élimine tous les types de crustacés, y compris le crabe, l’écrevisse, la crevette, le homard, la palourde, l’huître, et les autres moules, l’anguille, le calmar, et la pieuvre. Plusieurs de ces créatures n’ont pas de nageoires et doivent rester au fond pour se nourrir.

Certains animaux marins ont des nageoires mais pas d’écailles. Les requins, les poissons-chats, les baleines et plusieurs autres en sont des exemples.

 

Les animaux terrestres

Comme pour les animaux marins, deux critères de base servent à déterminer ce qui distingue les animaux terrestres purs de ceux qui sont impurs.

Les animaux purs « de tout animal qui a la corne fendue…et qui rumine ». La Bible dit qu’ils ont « le pied fourchu ». Le porc a le pied fourchu, mais il ne rumine pas. Le cheval rumine mais n’a pas le pied fourchu.

 

Maladie et souillure

Nous avons vu que Dieu a qualifié certains animaux d’abominables ou de détestables. Il avait une raison pour cela !

Considérez la nature des souris et des rats. Ils marquent leur chemin vers une source de nourriture avec des gouttelettes d’urine lesquelles sont porteur d’un agent pathogène mortel connu sous le nom de toxoplasmose. Celui-ci ne se reproduit que chez les félins. Il roupille dans le corps de plusieurs mammifères — notamment les rongeurs — jusqu’à ce qu’ils soient consommés par les humains. Cet agent pathogène peut tuer, rendre aveugle ou causer, chez l’enfant qui n’est pas encore né, un dommage au cerveau qui entraîne la paralysie.

On estime que 65% à 80% de la population mondiale le contractent vers la cinquantaine. Dieu savait cela et interdit de garder un vase d’aliments ayant été touché par une souris, une taupe, ou quoique ce soit qui rampe. Les Israélites devaient briser tout vase ayant ainsi été touché et jeter tout son contenu (Lév. 11:33-34). Pourtant, d’après les statistiques, aujourd’hui on tolère systématiquement de petites quantités de déchets que les souris laissent échapper dans nos aliments.

Les lapins sont porteurs d’une maladie moins commune appelée tularémie. Ceux qui mangent ou manipulent du lapin, sont susceptibles de contracter cette maladie, qui est parfois fatale.

Les palourdes (ou clams) se tiennent souvent près des embouchures des rivières, où elles ingèrent les eaux d’égout qui y passent. Ceux qui mangent de telles clams se trouvent à absorber plusieurs types de toxines concentrées, entraînent souvent, la mort de ceux qui en consomment.

Les lois de Dieu fonctionnent. L’humanité pourrait éviter de telles maladies, si elle suivait Ses instructions et tenait compte de Ses avertissements !

 

Les charognards

La plupart des animaux identifiés comme étant impurs sont en fait des charognards. Dieu les a créés en tant qu’« éboueurs » — une sorte d’« équipe de nettoyeurs de l’environnement ». Les charognards sont capables d’ingérer et de traiter d’énormes quantités de poisons et de déchets et ce, dans de courtes périodes de temps.

Certains charognards, comme le poisson-chat, le crabe et le homard, se nourrissent sur le fond des eaux. D’autres, comme le vautour et le corbeau, mangent la chair avariée des corps morts. Cela aide à la décomposition des bactéries et des matières organiques, afin qu’elles ne restent pas toxiques ou dangereuses pour l’environnement.

Le porc peut manger des serpents à sonnettes. Il a souvent été utilisé pour nettoyer des espaces où on avait planifié construire un terrain de golf. Tout ce qu’un porc ingurgite devient graisse dans environ six heures. Pour la vache, cela nécessite vingt-quatre heures ou plus. Le cochon (porc châtré ou castré) possède des vaisseaux situés au-dessus de leurs sabots et spécialement conçus pour la suppuration et régulariser l’évacuation des poisons de son corps. Le cochon transporte certains virus et certaines maladies, y compris des trichines (vers parasites), lesquelles, si elles sont ingérées par les humains, peuvent causer une maladie douloureuse et parfois fatale, connue sous le nom de trichinose. De plus, la chair de porc contient un taux de cholestérol tellement élevé, que c’est l’une des choses que le médecin demande à ses patients qui ont une maladie coronarienne, d’éviter dans leur alimentation.

L’humanité mal avisée a domestiqué le cochon pour s’en nourrir, en les mettant dans des porcheries et en les forçant littéralement à se vautrer dans leurs propres souillures. Cela peut causer l’obturation de leurs vaisseaux de suppuration. Ainsi, en mangeant du porc, les gens ingèrent une quantité de poison plus grande encore que celle que le porc lui-même peut porter et pour laquelle Dieu l’a créé !

Même si plusieurs charognards sont loin d’être beaux, selon leur espèce, ces créatures témoignent d’une parfaite planification et du génie créatif de Dieu !

 

Qu’en est-il du sang et du gras ?

Dieu interdit formellement de manger du sang de quelque espèce (Lév. 17:10-14). Cette interdiction est soulignée toute au long de la Bible (Actes 15:20, 29; 21:25). Dieu dit que la vie est dans le sang. Il permet au corps d’éliminer toutes sortes de toxines, de virus, et de bactéries.

Dieu interdit aussi de manger du gras (Lév. 3:17; 7:23). Les animaux et les humains stockent des poisons et des virus dans leur gras. Lorsque les gens mangent du gras, ils ingèrent des poisons additionnels. (Le gras des volailles pures n’est pas expressément défendu. Le gras ou l’huile des poissons purs n’est pas mentionné.)

Nous devrions être conscient d’un aspect. Même si la Bible utilise parfois l’expression manger la graisse (Gen. 45:18; Néh. 8:10), elle ne le fait que dans un sens figuratif. Cela signifie apprécier le meilleur d’une bonne chose. Ces déclarations ne vont pas à l’encontre de l’instruction divine ailleurs dans la Bible.

 

Le Christ permit-Il la consommation de toute chair ?

Plusieurs critiques de la Bible citent Marc 7:1-15 pour faire croire que le Christ permet de manger de toute chair animale. Mais, a-t-Il aboli l’interdiction de manger des viandes impures ? A-t-Il jamais dit qu’Il avait purifié « tous les aliments » ?

Les Juifs du temps du Christ connaissaient bien les règles diététiques de l’ancien Israël. Forts de leur orgueil, les pharisiens avaient critiqué les disciples du Christ parce qu’ils avaient mangé du pain sans s’être d’abord lavés les mains (v. 2). La réponse du Christ fut de les réprimander sévèrement pour avoir rejeté le Gouvernement de Dieu (versets 6-13). Puis le Christ dit à la foule d’écouter ce qu’Il avait à dire (v. 14). Il leur dit que ce n’est pas ce qui entre dans l’homme qui le souille, mais plutôt ce qui sort de lui (versets 15-23).

Plusieurs lisent le verset 19 et en concluent que l’on peut manger de toutes sortes d’aliments, parce que le Christ les aurait toutes « purifiées ». La plupart des gens ne portent pas attention à ce verset lorsqu’ils le lisent, pas plus qu’ils ne lisent plus loin comme ils le devraient — manquant ainsi tout le point de l’instruction du Christ ! Même les disciples du Christ ne comprirent pas Son instruction tout de suite (versets 17, 18). Le récit de Matthieu montre que Pierre Lui en avait demandé l’explication (Matth. 15:15).

Il est clair que le Christ insistait sur le fait que ce sont les choses mauvaises qui sortent des gens — du dedans, qui viennent de leur bouche et de leur cœur — qui les souillent. Il a expliqué que le fait de manger les mains sales ne souille spirituellement personne (Matth. 15:20; Marc 7:20-23). Tout ce récit fut écrit afin d’évoquer la futilité de l’attention exagérée que les pharisiens portaient au lavement des mains avant les repas !

Alors qu’Il expliquait en privé la parabole à Ses disciples, le Christ donna une nette description de l’élimination normale, par le corps humain, de toute impureté qu’il aurait ingérée accidentellement. Il a dit que ce genre d’impuretés étaient « [jetées] dans les lieux secrets » — l’égout. Il n’y a jamais eu, dans l’Ancien Testament, un ordre qui interdise de manger des aliments les mains sales. Le Christ profita de cette occasion pour condamner une tradition d’homme que l’on considérait comme plus important que de se débarrasser des attitudes et des pensées mauvaises et corrompues qui sont au-dedans de tous les hommes, et qui les souillent !

Remarquez, dans Luc 11:38, que le pharisien qui avait reçu le Christ à dîner avait été étonné qu’Il ne s’était pas d’abord lavé les mains. Le Christ a montré qu’il est beaucoup plus important de maîtriser les paroles qui sortent de notre bouche et les pensées qui nous viennent du cœur, que de se soucier des mains sales (Marc 7:20- 23).

Les récits de cet événement, dans Marc 7 et Matthieu 15, ont été mal interprétés. Au cours des dix-neuf derniers siècles, plusieurs faux enseignants ont amené leurs partisans à croire que le Christ avait annulé la distinction, depuis longtemps comprise, entre les viandes pures et les viandes impures ! Voyons plus attentivement comment cela ce passa !

La version King James de la Bible rend Marc 7 :18, 19 correctement. Dans certaines autres versions, par contre, comme l’American Standard Version et la Revised Standard Version et d’autres, les réviseurs ont inséré des mots additionnels au verset 19 et ont changé le sens du verset 18, en changeant le point d’interrogation après « souiller » par une virgule (v. 18) et en remplaçant le mot « Car » (v. 19) par « que » — donnant ainsi à la déclaration un sens tout à fait différent ! D’après ces versions, cette phrase se lit ainsi: « Ne comprenez-vous pas (v. 18)…[que]…cela…s’en va dans le lieu secret, purifiant toutes les viandes ? » (v. 19).

Les nouvelles traductions de ces passages sont une déformation des paroles du Christ pour Ses disciples ! Elles en font une déclaration catégorique, présentée, avec une quasi désinvolture, tant dans ces versions-ci que dans les versions plus récentes, comme s’il s’agissait d’un commentaire explicatif ajouté par Marc. Cette tentative trompeuse vise à implanter une doctrine complètement nouvelle. La formulation de ces mots déforme tout le sens de ce que le Christ déclara en réalité. Ce récit a été tordu dans le but de faire croire qu’il est permis de manger n’importe quoi, en allant de l’oryctérope au zèbre !

Cela ne ressemble pas à une simple erreur de traduction, mais plutôt d’une falsification flagrante et grossière ! Plusieurs versions du Nouveau Testament ultérieures à 1885 ont perpétué ce mythe, plusieurs insérant leurs propres commentaires dans Marc 7:19. Surveillez les versions et les traductions modernes, notamment celles qui contiennent avant tout des paraphrases conçues pour la lecture facile.

 

La vision de Pierre

Peut-on manger de toute chair animale?

Actes 10 renferme un autre récit souvent utilisé pour soutenir l’idée qu’il n’y a pas de mal à manger de toute chair animale. Ce récit a été mal interprété et mal compris par les lecteurs insoucieux.

Le contexte c’est que l’apôtre Pierre, alors qu’il priait sur le toit, il était à peu près midi, tomba en extase, puis reçut une vision envoyée par Dieu.

Pierre était Juif et il percevait les Gentils incirconcis comme étant souillés et impurs. Cette vision changea à jamais sa façon, et celle de tous les chrétiens, de percevoir les Gentils (païens).

La vision commença avec une grande nappe qui descendait du ciel et sur laquelle se trouvaient toutes sortes d’animaux et d’oiseaux. Puis la voix de Dieu se fit entendre et ordonna à Pierre, à trois reprises: « Lève-toi, Pierre, tue et mange ». Bien qu’il eût faim, chaque fois il refusa, en disant: « Non, Seigneur, car je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur » (v. 14). Et, chaque fois, Dieu répondait: « Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé » (v. 15).

Même si plusieurs théologiens ont tenté d’affirmer que, par cette vision, Dieu avait purifié tous les types de viandes, Pierre était celui qui avait eu la vision. Au verset 17, deux versets plus loin, Pierre n’en comprenait toujours pas le sens ! Certes, il était sûr de savoir ce qu’elle voulait dire; il l’avait répété trois fois !

Incidemment, si le récit de Marc avait purifié toutes les viandes, alors comprenez qu’au moment où Pierre a eu la vision il aurait depuis longtemps, et plusieurs fois, mangé des viandes impures, puisque l’histoire de Marc avait eu lieu plus d’une dizaine d’années auparavant.

Le récit se poursuit avec Pierre qui entre dans la maison d’un Italien pieux — un païen ! Dieu avait envoyé trois messagers païens de chez Corneille (un centurion romain) pour faire venir Pierre à la maison de celui-ci. Dieu avait dit à Pierre de suivre ces hommes « sans hésiter ».

Dieu éclaira Pierre durant les événements des deux jours suivants. Cette vision l’avait préparé à une importante compréhension nouvelle concernant les Gentils — chose qui, autrement, aurait été trop difficile à accepter pour un Juif. Notez le verset 28. Dieu voulait, désormais, qu’il comprenne qu’il ne devait plus jamais regarder aucun ÊTRE HUMAIN comme souillé ou impur. La vision n’avait rien à voir avec les viandes impures !

Cela représentait un stupéfiant revirement de compréhension et de pratique pour un pêcheur juif qui, auparavant, avait été étonné de voir Jésus parler avec une femme samaritaine [païenne] (Jean 4:27). Au verset 9 dans le récit de Jean, le Christ avait dit: « Les Juifs…n’ont pas de relations avec les Samaritains ». Depuis, c’était à cela que se résumait la compréhension de Pierre.

Le sens réel de ce récit — dans lequel Dieu offrait la conversion à des non-Israélites — est bien connu des théologiens et des étudiants de la Bible. Néanmoins, plusieurs soi-disant chrétiens cherchent à se disculper de manger des viandes impures, aujourd’hui, en tordant le sens réel de la vision de Pierre. Nous lisons, d’après les propres parole de Pierre: « Dieu m’a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur » (Actes 10:28). C’était là le point !

L’objectif de ce récit n’était pas d’établir que Dieu avait purifié les crocodiles, les crustacés et les corbeaux. Son but était de montrer qu’Il appelait, accordait la repentance, le baptême, et donnait Son Saint-Esprit, à des Gentils (versets 44, 48) !

 

Tout est dans la tête ?

On se sert souvent d’un autre passage pour soutenir l’idée que toutes les viandes sont bonnes à manger.

Romains 14:14 déclare: « Je sais et je suis persuadé par le Seigneur Jésus que rien n’est impur en soi, et qu’une chose n’est impure que pour celui qui la croit impure ». C’est ainsi que ce passage est rendu dans presque toutes les versions du Nouveau Testament. Au premier abord, cela semble donner à tout le concept des aliments impurs l’impression de n’être qu’une affaire de point de vue personnel. La distinction claire que Dieu en donne, et que dans Lévitique 11:46-47 Il appelle « la loi », serait rejetée par manque de fondement réel. Cette idée rendrait hors propos toute liste ou distinction, dans la Bible, relative aux viandes impures.

L’apôtre Paul semble dire que c’était ce qu’il en était arrivé à croire — « par le Seigneur Jésus » Lui-même. Mais, ce passage dit-il réellement ce qu’il semble vouloir dire ? Examinons les paroles de Paul.

Tout le chapitre est une leçon pour ceux qui sont forts dans la foi (Rom. 15:1), afin qu’ils n’offensent pas celui qui est faible dans la foi (14:1), notamment en mangeant et buvant des choses qui troubleraient la faible conscience d’un frère. Ce dernier pourrait être végétarien ou quelqu’un qui évite de boire du vin (versets 2, 21). Ce chapitre pourrait également servir de référence pour ceux qui sont décrits dans I Corinthiens 8:10. Dans ce passage, certains furent troublés en voyant d’autre frères « assis à table dans un temple d’idoles », et ils présumèrent que ce que ces derniers mangeaient des viandes qui avaient été sacrifiées aux idoles. Ce chapitre avertit de la même façon le « fort » à ne pas amener le « faible » à trébucher, par la liberté qu’il prend à jouir de la connaissance qu’il possède (versets 1-4, 7, 11).

Dans les deux cas, le sujet n’a absolument rien à voir avec les viandes pures et les viandes impures. Mais, attendez une minute ! Romains 14:14 ne dit-il pas clairement que rien n’est impur en soi ?

Oui, dans la plupart des traductions françaises et anglaises, mais non dans le grec, langue dans laquelle le texte fut écrit originalement ! Le mot grec utilisé ici est koinon. Celui-ci apparaît trois fois dans ce seul passage et il ne veut pas dire impur. Ce terme, que la Bible utilise souvent, aurait dû être traduit par souillé. Rappelez-vous de Matthieu 15 et Marc 7. Dans ces récits, on a sans cesse traduit le mot similaire, koinos, comme étant forme de souillure (saleté).

Il s’agit aussi d’un des deux mots utilisés dans Actes 10:14, pour rapporter les paroles que Pierre avait dites durant cette vision. Dans ce passage, le mot a été correctement traduit, afin de montrer qu’il n’avait jamais rien mangé de souillé (ou d’impur). Le mot grec pour impur est akatharton. Ces deux mots n’ont pas la même signification. Le terme Akatharton, qui veut dire impur, est utilisé pour distinguer les animaux purs des animaux impurs. Le mot koinon signifie souillé (sale), et c’est ainsi qu’il aurait dû être traduit.

Il est intéressant de noter qu’à partir de 1611, presque tous les traducteurs et réviseurs ont mal traduit ce mot par « impur », dans Romains 14:14. D’une façon ou d’une autre ils se sont toujours arrangés pour que sa définition soit bonne partout ailleurs dans le Nouveau Testament. Le contexte n’a rien du tout à voir avec la nuance entre les viandes pures et les viandes impures.

Alors pourquoi se soucier de savoir si quelque chose est souillée, il elle est déjà impure ? Où est la différence ?

Avant même que les Israélites ne reçoivent l’interdiction de manger de la chair animale impure, il leur était déjà défendu de manger la chair des animaux qui avait été « déchirée [par les bêtes] dans les champs » (Ex. 22:31). Si un Israélite mangeait un animal pur mais qui était déjà mort (ce qui n’était pas permis de faire — Deut. 14:21), cette personne était « impure » jusqu’au soir (Lév. 11:40). Cela signifie qu’elle était souillée. (Il s’agissait d’une souillure qui n’a pas rapport au fait de manger avec les mains sales !)

Aucun sacrificateur n’était autorisé à se souiller en mangeant un animal mort, fut-il mort naturellement ou déchiré par des bêtes (Lév. 22:7).

Dans Romains 14:14 l’apôtre Paul démontrait que le concept « juif », selon lequel les viandes sont parfois souillées ou impures, n’était pas une particularité propre aux viandes elles-mêmes, mais était une question de perception et de conscience.

Cet enseignement, en plus d’être indispensable à tous ceux qui étaient à Rome (Rom. 1:7), était aussi importante à l’Église de Corinthe. Parmi les Gentils nouvellement convertis, certains étaient heureux de manger des viandes pures ayant été sacrifiées aux idoles. D’autres, ne comprenant pas très bien qu’une idole n’est rien (I Cor. 8:4), souillaient leur propre conscience en mangeant ces viandes, parce qu’ils les percevaient comme étant souillées.

Ces deux exemples mettent fortement l’accent sur l’importance de ne pas souiller la conscience d’autrui, et de ne pas être une pierre d’achoppement pour un frère en ayant une conduite irréfléchie.

 

Qu’en est-il de I Timothée 4:4-5 ?

Voici un dernier passage biblique sur les aliments mais qui, généralement, est mal compris. I Timothée 4:4-5 déclare: « Car tout (toutes créatures, selon certaines versions) ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu’on le prenne avec actions de grâces, parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière ». Ce passage permet-il de manger des mouffettes, des sangsues, des asticots, des vers solitaires et toutes sortes d’animaux imaginables, des insectes ou des parasites ? Beaucoup de gens le croient; parce qu’ils ne lisent pas plus loin, après la première phrase !

Songez-y ! Si cela était vrai, au sens littéral, cela voudrait dire que les gens seraient également bons à manger !

Tout ce que Dieu a créé est bon — très bon — selon Genèse 1:31. Cela inclus tous les types de vermines, de parasites et d’animaux venimeux existants. Rappelez-vous, toutes les créatures sont merveilleuses en soi — chacune ayant une utilité qui lui est propre, et voulue ! Pourtant, Dieu Lui-même qualifie certains animaux d’abominables et de méprisables, lorsqu’utilisés à de mauvaises fins, pour nourrir les êtres humains. Pour comprendre ce verset, nous devons lire plus attentivement les versets précédents. Le contexte est la clef pour une bonne compréhension.

Dans I Timothée 4:1-3, l’apôtre Paul parle d’un abandon de la vérité, au temps de la fin, alors que certains vrais chrétiens abandonneraient les saines doctrines pour s’attacher à des « doctrines de démons ». Certains préconiseraient le végétarisme, car Paul avertit que l’enseignement du célibat et de l’abstinence de « viandes » feraient partie de ces doctrines. (Les démons savent que la viande contient certaines protéines qui sont essentielles au bon développement du cerveau; et ils savent qu’une faiblesse mentale attire leur influence.) Quelles viandes faudrait-il éviter de manger ? Au verset 3, l’apôtre Paul parle des « aliments que Dieu a créés pour qu’ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité ». Notez les deux phrases clefs « que Dieu a créés pour qu’ils soient pris » et « par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité ».

Qu’est-ce que « la vérité » ? Jean a écrit: « Ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Ceux qui connaissent les enseignements bibliques connaissent la vérité en ce qui concerne les animaux que Dieu a « créés pour qu’ils soient pris » — par opposition à ceux qu’Il a créés et qui ne doivent pas être pris ! Autrement dit, ils sauront quelle chair animale est sanctifiée (c’est-à-dire mise à part) par la parole de Dieu et bonne manger (v. 5) — et laquelle n’est pas sanctifiée. Ils savent quelles viandes Dieu défend expressément de manger et qu’Il qualifie d’impures ! Les faux enseignants, cependant, cherchent à établir l’interdiction de manger et les viandes pures et les viandes impures !

 

Liste générale des viandes pures et impures

Oiseaux purs: Tous les oiseaux qui chantent, la poule, la colombe, le canard, l’oie, la grouse (ou lagopède d’Écosse), la perdrix, le faisan, le pigeon, la caille et la dinde.

Oiseaux impurs: Les oiseaux aquatiques, la chauve-souris, la buse (urubu), la charogne, le condor, la foulque, le cormoran, le corbeau, la corneille, l’aigle, le faucon, le flamant rose, le héron, la huppe, le milan, la pie, l’autruche, le hibou, la famille des perroquets, le pélican, certains coucous du genre geococcyx californianus (roadrunner), la mouette, le vautour, le pivert (ou pic-vert).

Poissons purs: L’albacore, l’anchois, le barracuda, le « blackfish », le « bowfin », le poisson-buffle, la carpe, le « characin », la morue, le « croaker », le toxote (ou « archer »), le carrelet (flet), le « gaby », l’ombre, l’aiglefin, le flétan, le hareng, le brocheton, le maquereau, le vairon, le « mooneye », le mulet (ou muge), l’aiguille de mer, la perche, le brochet, le saumon, la truite, la sardine, l’alose, l’athérinide, l’« osmérus », le « lutianus », la sole, le rémora, le poisson-lune (môle), les poissons de la famille des embioticidés, que l’on trouve aux États-Unis le long de la côte du Pacifique, le tarpon, le thon, le « cynoscion » de l’Atlantique nord et le merlan. (Dans le doute, mieux vaudrait consulter un manuel d’ichtyologie, que l’on trouve dans les bibliothèques municipales.)

Animaux marins impurs: Le poisson-chat, l’anguille, l’oreille-de-mer (ormeau), la moule, la palourde (clam), la crevette, le homard, le crabe, l’écrevisse, le dauphin, le lamantin, le morse, l’huître, le marsouin, les mollusques, le phoque, le requin, le calmar, l’esturgeon, le turbot, la baleine.

Animaux terrestres purs: L’antilope, le bison (le buffle), le « brahma », le caribou, les bovins, le daim (cerf), l’élan, la gazelle, la girafe, la chèvre, le bouquetin, l’orignal, le chevreuil, le bœuf musqué (ovibus), l’oryx, le renne, le mouton, le buffle d’Asie (d’Inde, ou karbau), le gnou, le yak et le zébu, en autres.

Animaux terrestres impurs: Le fourmilier, le tatou, l’ours, le castor, le chat, le chameau, le suisse (tamia), le lapin, le coyote, le chien, l’âne, l’éléphant, le renard, la tortue, la marmotte d’Amérique, le lièvre, le hérisson, l’hippopotame, le cheval, la hyène, le chacal, le koala, le kangourou, le lémurien (maki), le lion, le lézard, le lynx, l’ouistiti, la taupe, la sourie, l’opossum, le panda, le pécari, le porc (cochon), l’ornithorynque, le porc-épic, le chien de prairie, le primate, le raton laveur, le rat, le rhinocéros, la moufette (le sconse), le paresseux, le serpent, l’écureuil, le tigre, le phacochère, le loup, le zèbre.

Insectes purs: Le grillon (criquet/sauterelle) et la sauterelle d’Amérique.

Les amphibiens: Ils sont tous impurs.

 

Dieu sanctifierait-Il les viandes impures ?

Rappelez-vous des trois derniers mots du verset 5: « par la prière ». Paul montre que tout ce qui est sanctifiée par la parole de Dieu et qui est pris par les croyants avec actions de grâce, doit être davantage sanctifiée par la prière. Cela se produit lorsque nous suivons l’exemple du Christ de rendre grâce pour la nourriture que nous mangeons, en demandant à Dieu de la bénir — la sanctifier — la purifier —, parce que nous nous apprêtons à en faire un usage saint.

Le Créateur a particulièrement désigné certains animaux à être « très bons », comme nourriture quotidienne, et pour fortifier le corps. Dieu dit que nos corps sont le temple du Saint-Esprit. L’apôtre Paul a écrit aux Corinthiens: « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » (I Cor. 3:16, 17; 6:19).

Nous ne devons pas profaner ce temple, en le souillant avec quoique ce soit qui n’est pas sanctifié par la parole de Dieu.

 

L’abstinence des viandes impures est-elle indispensable au salut ?

Beaucoup de gens, lorsqu’ils sont confrontés à la franche vérité des Écritures, refusent de vivre « de toute parole qui sort de la bouche de Dieu », et ils choisissent de considérer certaines doctrines comme étant « mineures » — « pas nécessaires au salut ». Ils décident par eux-mêmes lesquelles des vérités de Dieu sont importantes !

Donc, une question est soulevée: l’abstinence des viandes impures est-elle indispensable au salut ? La réponse à cette question est la même que la suivante: l’obéissance à Dieu est-elle indispensable au salut ?

Les hommes ont rejeté le mode de vie de Dieu. Romains 8:7 dit que l’esprit charnel (naturel) ne se soumet pas à Sa Loi. Ceux qui se soumettent à Dieu Lui obéit ! Le Christ a dit qu’il y en a beaucoup qui disent « Seigneur, Seigneur ! », mais qui ne font pas ce qu’Il dit (Luc 6:46; Matth. 7:21). C’est grave. Êtes-vous résolu à toujours faire ce que Dieu dit ?

 

 

Source: https://rcg.org/fr/articles/aaagf-fr.html

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